4 choses à savoir sur l’inclusion

J’ai toujours eu des amis quand j’étais plus jeune. Mais je n’ai jamais eu de meilleure amie. Généralement, je n’étais pas quelqu’un avec qui les gens voulaient passer du temps. Je n’étais ni la plus jolie, ni la plus intelligente, ni autorisée à faire tout ce que les autres enfants pouvaient faire – autrement dit, je n’étais pas « la gamine cool » du quartier. J’ai passé plusieurs années à souhaiter avoir une meilleure amie, plus que toute autre chose.

En grandissant, j’ai finalement commencé à trouver mes amis. Des gens qui me comprenaient et m’acceptaient. Et je me sentais bien. Tellement bien, en fait, que parfois je repoussais les autres pour garder mes amis pour moi. J’avais peur que les autres prennent ma place, et de ne plus être assez bien.

Récemment, j’ai eu honte de cette moi plus jeune. En tant que personne qui a déjà été exclue, j’aurais dû être plus inclusive envers les autres, pas moins.

S’il est vrai que Jésus est le plus proche et le meilleur ami que nous puissions demander (Jean 15.15 dit qu’il nous a appelés amis), les amitiés terrestres sont quand même nécessaires et valent la peine d’être poursuivies. Dieu nous a créés pour la communauté.

En Écclésiaste 4.10, nous lisons “En effet, en cas de chute, l’un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever ! »

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être des amis – ceux qui aident les autres à se relever, et non des spectateurs.

Mais inclure les autres n’est pas facile, et ce n’est pas toujours noir ou blanc. Alors, comment faire pour bien faire, sans se faire du mal à soi-même au passage ?

1. L’inclusion ne permet pas d’excuses (mais favorise la sagesse)

« Mais nous n’avons rien en commun. »

« Mais il parle trop, et le reste d’entre nous veut avoir une vraie conversation. »

« Mais elle ne s’habille pas comme nous.”

Inviter une autre personne à passer du temps avec toi et tes amis implique un changement de dynamique – vous pourriez avoir des blagues privées que la nouvelle personne ne connaît pas, elle pourrait vouloir parler de choses différentes, ou cela pourrait être tout simplement gênant. Et oui, parfois, tu n’as vraiment pas envie de traîner avec quelqu’un.

Or, les personnes qui sont régulièrement exclues sont souvent celles qui ont le plus besoin d’amis.

La vérité, c’est que tu trouveras toujours une excuse pour exclure les gens. Mais l’amitié ne se résume pas à ce que tu veux – il s’agit d’être désintéressé. Il s’agit d’être compatissant. Il s’agit de partager l’amour de Jésus.

Il est important de noter que faire preuve de sagesse n’est pas la même chose que trouver des excuses. Si quelqu’un a la réputation d’être trompeur, d’avoir mauvaise influence, ou d’être un tyran, c’est différent. La sagesse dit d’éviter ceux qui pourrait avoir une mauvaise influence, ceux qui pourraient t’amener à pécher. Dans ce cas, l’inclusion ne consiste pas tant à leur tendre la main, mais plutôt à s’adresser à Dieu dans la prière pour eux.

2. L’inclusion ne se résume pas simplement à la non-exclusion

« Nous ne les excluons pas vraiment. S’ils veulent, ils peuvent venir nous parler. »

Ce n’est pas comme ça que l’inclusion fonctionne. Ce n’est pas parce que tu ne les exclus pas délibérément que tu les inclus. Combien de fois t’es-tu fait des amis en ne parlant pas à quelqu’un ? L’inclusion commence souvent en quittant le confort de son groupe d’amis et en allant parler à quelqu’un. Ne mets pas les autres dans une situation où ils doivent soit envahir ton groupe, soit rester seuls.

Quand Jésus était sur terre, il ne s’attendait pas à ce que les gens viennent à lui (bien qu’ils aient fini par le faire). Il a commencé son ministère terrestre en allant parler aux plus humbles – les collecteurs d’impôts, les mendiants et les infirmes. Il se souciait d’eux personnellement et il leur a tendu la main intentionnellement.

3. L’inclusion est sincère, mais pas forcée

« Je lui ai dit qu’il pouvait venir nous parler s’il voulait. La balle est dans son camp. »

« Devrions-nous la faire venir ici ? Elle est vraiment silencieuse, mais nous pourrions peut-être la faire parler. »

Comme pour la plupart des choses dans la vie, il faut trouver un bon équilibre lorsqu’on défend l’inclusion. Tu ne peux pas simplement « essayer » d’être inclusif en invitant docilement quelqu’un. Tu dois être réellement enthousiaste à l’idée de l’intégrer et d’être en sa compagnie. Se contenter d’accepter la présence d’une personne ne l’inclus pas vraiment, parce que c’est plus probable qu’elle repartira avec le sentiment d’être seule et exclue.

Mais en même temps, tu ne peux pas obliger une personne à faire partie d’un groupe. L’inclusion ne signifie pas faire pression sur la personne pour qu’elle fasse quelque chose, mais simplement lui faire sentir qu’elle est la bienvenue et qu’elle est aimée. Si une personne ne veut pas participer, ne la force pas ! Ce n’est pas de ta faute si elle ne souhaite pas être impliquée. Il faut du temps pour s’habituer à quelqu’un. Le simple fait de lui faire savoir que tu veux passer du temps avec elle suffit pour le moment.

4. L’inclusion n’est pas réservée aux personnes incluses

« J’aimerais que quelqu’un vienne vers moi au lieu que ce soit moi qui vienne vers elle. C’est moi qui ait besoin d’un ami. »

Permets-moi de te le dire tout de suite : tu n’es pas seul. Et parce que tu n’es pas seul, tu as aussi la possibilité d’être inclusif. Si tu es comme moi, tu n’auras pas toujours un groupe d’amis avec qui traîner…et cela signifie que tu es le solitaire. Mais cela ne veut pas dire que la balle est dans le camp de quelqu’un d’autre.

Parfois, le meilleur moment pour aller vers les autres, c’est quand tu as toi-même besoin d’un ami – ce sont souvent les amitiés qui s’épanouissent le plus.

S’aimer les uns les autres

Jean 15.12 nous dit « C’est mon commandement : s’aimer les uns les autres comme je vous ai aimé. »

Jésus a aimé les gens personnellement, intentionnellement, et de manière désintéressée. Il n’a jamais évité la communion avec les personnes seules– il est allé à leur rencontre.

Il nous ordonne de faire de même et de glorifier Dieu en le faisant.

 

Article traduit avec autorisation, merci Lara !

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