Moi, flirter ? jamais ! (2/2)

Crédits photo : dynamique.sociale.over-blog.com
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Après avoir explicité 6 caractéristiques du flirt ici, voyons maintenant 6 attitudes à adopter pour tourner le dos au flirt. Je me suis inspiré de quelques passages du livre « J’ai tourné le dos au flirt » de Joshua Harris.

1- Considérer toute relation comme une occasion de vivre l’amour de Christ
Au lieu de voir chaque frère ou chaque sœur comme un conjoint potentiel, il vaut mieux apprendre à développer une relation de fraternité sincère avec eux. Il faut avant tout aspirer à être une bénédiction pour eux et leur témoigner l’amour de Christ. Il faut que leur époux(se) puissent un jour vous dire : « Sœur, merci d’avoir pris soin de mon mari » ou « Frère, merci d’avoir veillé sur ma femme ».

2- Bien exploiter ses années de célibat
Le temps du célibat est un cadeau de Dieu et il faut en profiter pour faire des choses utiles. De plus, c’est généralement dans l’exercice fidèle des devoirs quotidiens que Dieu nous fait rencontrer la personne qu’Il a prévue pour nous : Rebecca a pu faire la merveilleuse rencontre prévue par Dieu parce qu’elle accomplissait fidèlement son service quotidien.

3-  Ne jamais se lancer dans une relation amoureuse avant d’être prêt pour le mariage
Il faut cesser « le lèche-vitrine sentimental » ! Si on ne peut pas se marier dans le court terme, il ne faut pas se promener devant « les magasins des relations amoureuses ». Les personnes qui ont besoin de guérir de blessures émotionnelles, de grandir en âge ou en maturité (etc..) doivent momentanément abandonner l’idée de se mettre en couple, le temps de se (re)construire.

4-  Intégrer qu’il n’est pas possible de “posséder” quelqu’un en dehors du mariage
« En matière d’amour, il ne peut pas y avoir d’intimité sans engagement ! » : c’est le principe des relations amoureuses saines. On ne peut pas entrer en intimité avec quelqu’un avec qui on n’envisage pas s’engager pour la vie. On n’a pas le droit d’exiger du temps, de l’affection de l’autre tant qu’on ne pense pas l’épouser plus tard.  Avec le sexe opposé, il faut donc éviter les contacts trop fréquents, ou les communications téléphoniques trop longues sur des sujets trop personnels, si on n’a aucune perspective d’engagement futur.

5- Éviter les situations qui pourraient compromettre sa pureté
Il faut anticiper et éviter les comportements qui peuvent nous faire tomber. (Pensez à David, 4 pas vers la chute : oisiveté -> regard et convoitise -> adultère -> meurtre.) Il faut préserver les personnes du sexe opposé et veiller à leur pureté. Les filles doivent veiller à leur conduite et à leur habillement et les garçons à leur conduite et à leurs paroles. “Il nous faut renoncer aux comportements de dragueurs, refuser de jouer un jeu et ne pas tolérer l’ambiguïté. Évitons surtout de dire ou de faire quoi que ce soit qui produise en elles des sentiments inutiles ou des attentes vaines.” Joshua Harris

6- Agir avec beaucoup de sagesse
Il faut se fixer une ligne de conduite plus stricte que nécessaire. Si on désire vraiment aller loin avec Dieu, il faut être capable de nous priver afin de nous préserver. Il faut éviter d’être borderline, ou de toujours vouloir exploiter sa liberté à des fins charnelles. Il faut agir avec beaucoup de sagesse, placer la barre haute pour soi-même et désirer vivement que chacun de nos actes puisse honorer et glorifier Dieu.

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JB A

25 ans, Rébellutionnaire, ingénieur en systèmes d'information à Paris, et leader de groupe de jeunes à l'église Phila

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9 Commentaires

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  • Cet article me parle et touche sûrement beaucoup de jeunes..
    Aurais-tu des références bibliques correspondant un peu aux conseils donnés dans l’article?

    merci beaucoup!

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    • Bonjour Pierrette,
      Je suis content que cet article ait pu t’édifier.
      Pour les versets, je ne les ai pas sous la main, mais je vais les rassembler dès que je trouve un peu de temps, et je te les envoie.
      Bien de choses à toi,
      Sois bénie sister.

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  • daccord merci, je patiente pour les versets :)

    Au fait je viens de relire l’article et je nai pas bien saisi le sens de ne pas etre trop « borderline »
    merci d’ avance pour les éclaircissements! :)

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    • « borderline » (anglais) : frontière, limite…
      exemple donné au point 5 : […] “Il nous faut renoncer aux comportements de dragueurs, refuser de jouer un jeu et ne pas tolérer l’ambiguïté. Evitons surtout de dire ou de faire quoi que ce soit qui produise en elles des sentiments inutiles ou des attentes vaines.”

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  • Super le travail merci beaucoup !

    Je me permets juste de relever que le point numéro 4 est un excellent complément du point numéro 1.
    A bonne entendeur et que Dieu vous bénisse !

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  • J’ai tout bien lu, les deux parties, et je m’interroge quand même sur cette diabolisation des contacts physiques. Certes, il y a Dieu. Certes, il y a Jésus. Mais en quoi cela doit-il empêcher de vivre la jouissance physique comme une bénédiction et comme un cadeau ? Il me semble en vous lisant, que c’est injuste et triste. Que c’est se condamner à vivre toute une vie sans connaître le frisson de la main de celui qu’on aime sur nous, à se priver de son regard transi sur les lignes de notre visage et de nos épaules, à manquer quelque chose d’enivrant qui nous fait paraître unique. Et puisque l’on change, puisque toute notre vie n’est qu’évolution, il est évident que l’on pourra être attiré par des personnes différentes, nul n’a besoin d’attendre son époux pour s’adonner à l’appartenance physique.
    Entendez-moi, j’ai foi en Dieu, foi en son soutien dans mon existence, et je considère que je lui donne beaucoup de temps et d’amour. Mais j’ai foi en l’homme, et ne souhaite nullement tomber (je me répète) dans la diabolisation et croire qu’il souhaite me duper en m’attirant dans ses filets. Si l’homme est une créature de Dieu, alors il est bon, et ne peut souhaiter la souffrance ou le malheur d’autrui. Comment dans ce cas ne pas penser qu’il pourra apporter son respect dans l’acte d’amour physique, qui est aussi, comme son nom l’indique, un acte d’amour ?
    Voilà, je m’interrogeais :)

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    • Loca, si je comprends bien toi tu défends l’amour physique de la personne qui nous aime c’est ça? Tu penses que cela n’a aucun inconvénient contre Dieu si on fait des rapprochements physiques, se tenir la main, se toucher et autres?

      Si c’est ça le cas, je ne suis pas d’accord avec toi. Parce que notre Seigneur nous demande pas seulement de nous garder avant le mariage mais aussi d’être purs. Se prescrire de certaines choses avant le mariage c’est bien mais ça devient mieux tout en gardant sa pureté.
      Et le fait de se tenir, se toucher, c’est une façon de se souiller car un désir engendre toujours un autre. Notre corps est le temple du Christ, peut-on prendre une partie de ce corps pour en donner à une prostituée? Cette question que Paul pose dans 1 conrinthiens 6:15 est claire, tous les membres de notre corps sont pour la gloire de Dieu donc pour Dieu. Ils deviennent à une autre personne lorsque nous nous unissons avec elle par le lien de mariage, tout rapprochement en dehors du mariage (bisous, caresse, etc…) Sont une violation au temple du Christ, faut d’abord lui demander la permission en lui montrant cette personne avec qui nous souhaitons partager notre corps
      :)

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  • À noter que l’auteur de ce livre vient (octobre 2018) de publier des annonces comme quoi il regrettait d’avoir écrit ce livre et qu’il ne partage plus l’idée centrale qu’il y a (et est) enseigné regrettant le tord qu’il a pu causé aux jeunes chrétiens à ce sujet.

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  • Coucou inbo,
    je trouve ça dommage que l’auteur, si ce que tu as dit est vrai, ce soit rétracté, car je trouve qu’il avait raison, du moins c’est le comportement que l’on devrait adopter, même si la société actuelle influencera les croyants à ne pas aller dans ce sens.

    Au passage, Inbo, c’est toi qui avait posté les commentaires sur le fait qu’il soit possible que le concubinage ne soit pas à contre courant des écrits?

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