Pâques 2017 – Wake Up (Jour 4) : l’heure du grand départ

C’est le coeur plein de joie, l’âme encouragée et avec les larmes aux yeux que tout le monde a du se quitter aujourd’hui. Ce lundi 17 avril marquait la fin du congrès de Pâques 2017 – Wake Up. Oui, toute bonne chose a une fin. Mais nous savons que cette bonne chose durera un jour sans fin, pour l’éternité !

Voici quelques idées clés de la prédication lors de la plénière ce matin.

Réveille-toi, et engage-toi dans ton assemblée – Samuel Boukorras (Matthieu 25.31-46)

Le tri opéré à l’entrée du royaume entre les brebis et les boucs peut paraître surprenant. Dans ce texte, le berger fait le tri sur la base des œuvres des brebis et des boucs. Mais comprenons bien : ce ne sont pas leurs œuvres qui les font devenir chèvres ou boucs. C’est leur identité qui leur font accomplir des œuvres de chèvres ou des œuvres de bouc. Jésus montre que le fruit qu’on porte est la conséquence de notre identité.

C’est l’Évangile reçu avec foi qui produit de belles œuvres. Tout doit partir du fond du cœur vers l’extérieur. La nouvelle naissance en Christ précède les œuvres. Et la nouvelle naissance produit les œuvres. Ne nous trompons pas de sens. C’est du fond du cœur, vers l’extérieur.

On voit aussi dans ce texte que lorsque l’on prend soin de nos frères et sœurs, c’est de Jésus qu’on prend soin. Ce qui revient à affirmer l’inverse : ne pas les aimer c’est ne pas aimer Jésus.

Jésus nous demande de nous aimer. Dans le groupe de jeunes. Dans l’Église. Partout. Et même avec les gens relous.

« Je peux être Rébellutionnaire, remuer ciel et terre, mais si je n’aime pas mes frères, c’est la misère. » – Samuel Boukorras

Aime ton frère. Sois un ami pour les autres. Arrête de chercher ceux qui sont sur le devant de la scène, mais aime le plus petit d’entre les frères. Aime même quand on ne te voit pas. Aime ceux qui te font mal.

Ce type d’amour nous est demandé par l’Évangile, et nous est aussi permis par l’Évangile.  Le commandement est d’aimer, et la ressource pour aimer c’est Jésus-Christ.

Comment passer du congrès de Pâques 2017 à ton quotidien… banal ?

Comme Pierre Klipfel (directeur de l’IBG) l’a souligné dans le discours de fin, nous venons de passer 4 jours sur le « mont de la transfiguration ». Oui, c’était 4 jours avec plein d’amis chrétiens, des messages édifiants et des moments de louange qui nous réchauffaient le cœur. Mais maintenant il faut redescendre « dans la plaine ». Chacun de nous, nous devons retrouver notre quotidien qui peut nous sembler banal, nos problèmes auxquels on ne voit pas de solutions, nos difficultés qui nous paraissent insurmontables… Et après ces moments bénis passés à l’IBG, qui nous ont transportés de zèle et remplis d’envie de vivre pour Christ, nous sommes maintenant face au défi de mettre en pratique concrètement tout ce que nous avons entendu et les décisions que nous avons prises. Et ça, c’est plus dur.

Ce week-end, c’était facile de chanter « Jésus je te suivrai… ». Mais quand je me retrouve à nouveau devant ce péché avec lequel je suis en lutte, c’est bien plus difficile. Quand il s’agit de franchir le pas pour parler de Jésus à cet ami qui ne sait pas que je suis chrétien, c’est bien plus difficile. Quand il s’agit de retourner dans ma famille qui est divisée et déchirée, c’est bien plus difficile. Quand il s’agit de revenir en cours, de retrouver la pression des partiels et des examens, c’est bien plus difficile.

Mais le Jésus que nous avons adoré ce week-end à Genève est le même que le Jésus de notre quotidien : tout aussi digne d’adoration. Ce Jésus à qui nous avons voulu consacrer nos vies durant ce week-end est le même que celui présent dans nos vies « banales » : tout aussi digne qu’on lui consacre tout. Ce Jésus que nous avons trouvé tellement glorieux qu’il représente toute notre satisfaction et toute notre joie est le même Jésus qui est avec nous chaque jour : tout aussi glorieux. Où que tu sois, Jésus est toujours le Sauveur suffisant et le Seigneur triomphant, tout comme il l’était ce week-end à l’IBG. Et c’est à ce Jésus là que tu peux te confier, pour ce jour et pour l’éternité.

Après la ligne d’arrivée du congrès, c’est maintenant la ligne de départ d’une nouvelle course que tu franchis. Tu quittes le poste de ravitaillement pour t’élancer à nouveau dans la course. Pour tenir, compte sur l’Évangile. Compte sur la Parole de Dieu. Compte sur tes frères et sœurs en Christ. Compte sur ton Église. À vos marques…

Merci à vous tous de nous avoir suivis pour ces articles résumés. On espère qu’ils vous ont encouragés, vous qui n’avez pas pu être des nôtres, et que nous vous verrons en 2019 pour le prochain congrès ! En attendant, vous pouvez suivre le blog, aller liker notre page facebook, ou nous rejoindre sur instagram pour découvrir dans les prochains jours quelques autres vidéos du congrès.

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Benjamin Eggen

Benjamin Eggen

25 ans, français exilé à Bruxelles, passionné par l'Evangile, les bons livres et la mission. Auteur du livre Soif de plus ? et co-auteur de Une vie de défis. Vous pouvez suivre Benjamin sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram.

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