Rester joyeux après Noël ? (1 / 2)

Y a-t-il quelque chose que vous attendez depuis très longtemps ?

Allez-y, pensez à quelque chose. Moi, je suis parisien, et j’attends depuis longtemps que le PSG gagne la Ligue des Champions. De l’avis de tous, ce n’est pas pour demain.

Mais la fin d’une longue attente, ça se fête. C’est l’occasion de se réjouir, d’autant plus pour ceux qui attendaient patiemment depuis très longtemps.

Durant cette période d’après Noël, j’aimerais vous partager l’histoire (courte) d’un personnage biblique qui se réjouit. L’histoire se passe environ un mois après le premier Noël, donc je ne suis pas en retard ! Elle se trouve dans Luc 2.21-35.

Une famille fidèle à Dieu

21 Lorsque, huit jours plus tard, arriva le moment de circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus : c’était le nom que l’ange avait indiqué avant qu’il fût conçu. 22 Puis, une fois passé le temps prescrit par la Loi de Moïse pour leur purification, les parents de Jésus l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. 23 En effet, il est écrit dans la Loi du Seigneur :

Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur.

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice requis par la Loi du Seigneur : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons.

Luc 2.21-24

J’isole les premiers versets du passage, parce qu’on est tenté de passer vite dessus. Joseph et Marie font circoncire Jésus, l’emmènent au temple pour le présenter à Dieu, tout est normal. Rien de surprenant pour une famille juive de l’époque.

Mais on apprend quand même quelque chose ici, sur Jésus et sa famille. Déjà, Marie et Joseph obéissent à Dieu. Ils donnent à Jésus le nom qu’avait annoncé l’ange, et ils respectent à la lettre les exigences de la Loi de Moïse. En fait, la Loi est mentionnée cinq fois dans Luc 2.21-40, et à chaque fois pour dire que les parents de Jésus la suivaient.

Ensuite, ils viennent consacrer Jésus à Dieu. Certes, c’était le cas de tous les fils premiers-nés. Mais c’est quand même un rappel important : cet enfant appartient à Dieu. Par rapport à la Loi, il coche toutes les cases. Il arrive au sein d’une famille fidèle au Dieu de l’Ancien Testament.

La longue attente

25 Il y avait alors, à Jérusalem, un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et pieux ; il vivait dans l’attente de la consolation d’Israël, et le Saint-Esprit reposait sur lui. 26 L’Esprit Saint lui avait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie, l’Envoyé du Seigneur.

Luc 2.25-26

La description de Siméon donne cette même impression de fidélité. Siméon est “un homme juste et pieux”, et le Saint-Esprit repose sur lui. Il vit dans l’attente de la consolation d’Israël. Il attend que les promesses de Dieu aux prophètes, de rétablir son royaume et restaurer son peuple, s’accomplissent.

Imaginez-vous à sa place ! Marie, Joseph, Siméon, c’étaient des Israélites dont le peuple attendait le Messie depuis des siècles. Et ils n’avaient pas abandonné.

La joie de Siméon

27 Poussé par l’Esprit, il vint au Temple. Quand les parents de Jésus apportèrent le petit enfant pour accomplir les rites qu’ordonnait la Loi, 28 Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu en disant :

29 Maintenant, Seigneur, ╵tu laisses ton serviteur

s’en aller en paix : ╵tu as tenu ta promesse ;

30 car mes yeux ont vu ╵le salut qui vient de toi,

31 et que tu as suscité ╵en faveur de tous les peuples :

32 il est la lumière ╵pour éclairer les nations,

il sera la gloire ╵d’Israël ton peuple.

33 Le père et la mère de Jésus étaient émerveillés de ce qu’il disait de lui.

Luc 2.27-33

Le Saint-Esprit avait promis à Siméon qu’il verrait le Messie avant de mourir. Regardez sa réaction au verset 29 : je peux mourir maintenant, c’est bon. Mes yeux ont vu le salut de Dieu.

Vous avez déjà lu une liste sur Internet des “top 50 choses à faire avant de mourir” ? Voir l’Everest, nager avec des dauphins, faire un saut en parachute… La liste de Siméon était très courte. 1. Voir le Messie. 2. Rien d’autre. Siméon avait tout ce qu’il lui fallait, il pouvait mourir heureux.

Regardez ce qu’il dit sur Jésus. “Il est la lumière pour éclairer les nations”. Le salut pour “tous les peuples”. Siméon a beau être un Juif fidèle, il sait que le salut qu’amène Jésus ira plus loin que juste Israël. Il connaît les prophéties d’Ésaïe sur le Messie, qui doit révéler Dieu même à ceux qui ne le connaissaient pas.

Et Siméon ne dit pas que Jésus apporte le salut, ou accorde la lumière. Il est le salut. Il est la lumière. Jésus sera la gloire d’Israël. Quand Siméon a vu Jésus, il a tout vu.

Qu’est-ce qu’il y a sur ta liste ? Y a-t-il des choses plus importantes pour toi que de voir Jésus ? Si oui, peut-être que tu sous-estimes son importance à lui.

La lumière des nations

Qu’est-ce que ça veut dire que Jésus est la lumière des nations ? L’été dernier, je suis revenu de vacances en avion, tard le soir. Quand nous avons commencé à descendre, je regardais par la fenêtre, pour essayer de distinguer Paris parmi les lumières des villes autour. La première chose que j’ai repérée, c’était le phare de la tour Eiffel qui balayait le paysage. Quand une lumière brille assez fort, on la voit de loin.

Jésus est comme ce phare, mais pour le monde entier. Il est venu pour éclairer un monde dans les ténèbres. C’est une métaphore que la Bible utilise beaucoup pour parler de notre aveuglement sans Dieu, du mal qui nous enveloppe. Jésus est venu pour que tous les peuples voient qui est Dieu, et qu’on soit en paix avec Lui. Il accomplit les promesses de Dieu, il achève l’attente d’Israël.

Est-ce que vous et moi en sommes conscients ? Sommes-nous aussi heureux que Siméon ou Anne quand nous pensons à Jésus ? Est-ce qu’on se dit : si je connais Jésus, je peux mourir, j’ai vu ce qui compte vraiment ?

Je sais que la plupart du temps, ce n’est pas mon cas. Et je pense que c’est parce qu’on ne vit pas toujours à la lumière de Jésus et de ce qu’il a dit. Sa lumière révèle qui Dieu est, qui nous sommes, comment nous devons vivre. Et parfois, c’est désagréable pour nous. C’est pour ça que dans la suite des paroles de Siméon, il y a aussi une surprise, une partie plus difficile. Mais vous verrez, il y a aussi une bonne nouvelle.

La suite le 15 janvier !

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Nicolas N

Nicolas N

20 ans, parisien rébellutionnaire. Passionné par les maths, la lecture et la bonté infinie de Dieu.

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1 Commentaire

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  • « Quand Siméon a vu Jésus, il a tout vu. » Quel personnage incroyable et lumineux ce Siméon, l’un de mes préférés de la Bible ! Merci pour cet article, hâte de voir la suite !

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