Trouver la joie dans les temps difficiles

Crédits photo : flickr.com - atomicity
Crédits photo : flickr.com – atomicity

Traduction d’un article de Rachel Hatcher publié sur therebelution.com

La joie en plein milieu des épreuves. Est-ce vraiment possible ?

Je suis assise avec mes camarades de classe à attendre que ce gars commence l’office de la chapelle. Je regarde par la fenêtre ; je ne vois qu’un mince rayon de lumière qui essaie de percer l’obscurité matinale. Tout ce que je veux, c’est que ça se termine. Pour qu’on puisse retourner en cours, que je puisse finir cette rédaction que j’aurais déjà dû rendre et demander à quelqu’un de m’aider avec cette phrase en latin que je ne comprends absolument pas.

C’était un jour comme tous les autres. Enfin… jusqu’à ce qu’il ne prenne une tournure différente.

Il marche vers le devant de la classe, une ébauche de sourire aux lèvres et un bonjour enjoué. Mes pensées commencent à errer jusqu’au moment où il nous pose une question à laquelle je ne m’attendais pas : la joie au beau milieu des épreuves, est-ce que ça existe ?

Mes rêvasseries prennent fin ; je réfléchis à cette question.

« Voulez-vous ouvrir vos Bibles à l’épître de Jacques pour que nous examinions la question ? », nous a-t-il demandé.

Je tourne les pages usées et vieillies par le temps, sans trop savoir quelle image elles me renverront. Je prie intérieurement : Est-ce que ça fera mal ? Est-ce que ce sera encore un de ces moments où la Parole de Dieu perce jusqu’à mon âme, où je saigne à cause de la douleur, de la repentance et de mon besoin de la grâce infaillible de Dieu ?

Puis il lit : « Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance… » (Jacques 1.2-3).

Puis il pose une autre question : « Quand vous êtes exposés à des épreuves, à des temps difficiles, est-ce que vous considérez vraiment le fait que votre foi soit mise à l’épreuve comme une joie ? »

Aïe.

Connaissant ma réponse, je me décompose intérieurement, mais j’essaie de ne pas le montrer pour que personne ne remarque la douleur et la confusion inscrites sur mon front.

Et je saigne. Je saigne de cette blessure du Saint-Esprit, qui a gravé cette question au plus profond de mon être pour ranimer le feu pour Dieu dans mon cœur.

Et puis, nos yeux se croisent. Ses yeux bleus transpercent mon âme, et cette question qui continue à me trotter dans la tête, et, oh Seigneur ! Je n’en peux vraiment plus ! Je veux connaître la joie peu importe ce qui m’arrive, mais je ne peux tout simplement pas y arriver… par moi-même.

Mais Job ne pouvait pas non plus. Ni Esther. Ni Ruth. Ni David. Ni Marie.

Et tout ce que je veux, c’est tomber aux pieds de Christ, les laver de mes larmes, les essuyer avec mes cheveux et répandre du parfum dessus.

___

Je n’écris pas cet article pour me plaindre de mes difficultés, de mes épreuves ou de mes problèmes.

Non.

J’écris cet article pour que vous réalisiez que, oui, avoir la joie, c’est possible. Mais pas par vous-même.

Il n’y en a qu’un qui puisse nous donner cette joie durable, satisfaisante, indéfectible, même quand notre foi est éprouvée.

Et c’est Jésus-Christ. C’est en lui que se trouve la plénitude de la joie.

On pense parfois que le bonheur est la chose la plus importante dans la vie. Mais ce n’est pas le cas. Voyez-vous, le bonheur… c’est juste une émotion.

La joie est un état. Même dans les temps difficiles.

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1 Commentaire

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  • Merci pour ce partage!! difficile mais bon à méditer!!

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