Bryant Ost – L’interview par la Réb’

Interview de Bryan Ost par la Réb’, après nous avoir gentiment partagé ses deux compositions « Unité » et « Bouche Bée »

La Rébellution (LR) : Tout dabord, peux-tu nous raconter en quelques lignes, comment tu as rencontré Jésus ?

Bryan Ost (BO) : J’ai grandi dans une famille chrétienne. Mes parents étaient missionnaires au Mexique quand je suis né, puis quand j’avais un an ils ont reçu l’appel de servir le Seigneur en France. C’est à l’âge innocent de cinq ans que j’ai donné mon cœur à Jésus. Je comprenais déjà pas mal de choses, mais j’avais encore à comprendre ce qu’était le péché. C’est à huit ans, après une prédication de Billy Graham, que tout est devenu plus clair. J’étais conscient que mon péché me séparait de Lui (avec Dieu il n’y a pas de degré de péché). Ce soir-là, j’ai pleuré sur mes péchés, j’ai confessé mon besoin d’un sauveur et décidé que je voulais vivre toute ma vie pour Lui. Ces deux événements ont marqué les rencontres que je vivais régulièrement avec Jésus en lisant ma Bible.

LR : Suite à cela, comment as-tu débuté ta « carrière » dans le monde de la louange ?

BO : J’ai appris à jouer la guitare à huit ans et dès que j’ai su quatre accords, je me suis mis à composer. Tout d’abord des chants qui parlaient de Dieu, de ma relation avec Lui. Mais il me manquait quelque chose.

À quinze ans, j’ai commencé à diriger la louange dans mon église, même si j’appellerais plutôt ça : faire chanter. Effectivement, je n’avais pas encore compris le cœur, les bénéfices et les raisons de la louange.

C’est à 19 ans que je me suis retrouvé dans une convention de jeunesse où ils ont chanté « Heart of Worship » (« Le chant terminé ») de Matt Redman. Je buvais les paroles. Tout d’un coup, un déclic. À partir de ce jour, tous mes chants allaient être dirigés vers mon Roi – j’avais tellement à Lui dire, et j’avais découvert que je pouvais le faire à travers la musique.

LR : Quel est ton plus grand défi, dans le ministère de louange ?

BO : Aider les gens à se rendre compte que la louange, ce n’est pas juste le dimanche matin, ce n’est pas uniquement les chants, mais c’est une rencontre quotidienne, une conversation constante avec notre Dieu. Quand les gens louent Dieu dans tout de qu’ils font, ils le louent authentiquement pendant les réunions.

LR : Quels conseils donnerais-tu aux meneurs de louange qui nous lisent ?

BO :

1- Préparez-vous dans la prière, dans la lecture de Sa parole. Rappelez-vous que, comme les lévites, vous êtes mis à part. Ça ne veut pas dire qu’il faut être parfait (c’est impossible) ; pour être des vases utiles, il faut que ces vases soient propres.  Assurez-vous que rien dans votre vie personnelle n’entrave ce que Dieu veut faire à travers vous. Psaume 139 : 23 et 24 sont des versets que j’essaie constamment de mettre en pratique !

2- Travaillez vos chants, votre set list, et même les enchaînements. Plus vous êtes à l’aise, plus vous serez libre dans le feu du moment, et vous pourrez vous-même vivre des temps forts. On ne peut pas emmener le peuple là où nous n’avons pas été. Il faut que le chemin que vous voulez faire parcourir au peuple soit un chemin qui vous est familier.

3- Comprenez le concept de la soumission. Votre équipe doit vous être soumise, à vous en tant que leader. Et vous, en tant que leader, devez être soumis à celui qui préside (le pasteur, etc..), et TOUS doivent être dans une soumission au Saint-Esprit.

Voilà quelques conseils…

LR : Et pour ceux qui souhaitent composer ?

BO : J’avoue que c’est quelque chose qui me passionne. D’ailleurs, quand je fais des séminaires de louange dans des églises et écoles, j’essaie toujours d’inclure un atelier sur la composition. Il y a tant à dire. Peut-être que l’on pourra se voir à une de ces rencontres ! :-)

En tout cas, dans vos compos, essayez de faire quelque chose d’authentique et de nouveau. Qu’à chaque fois, vous puissiez dire dans vos chants quelque chose que vous avez envie de dire à Dieu ou de faire dire à l’Eglise… quelque chose qui n’est abordé dans aucun chant existant.

Après, il peut aussi y avoir des chants nés sur le moment, des chants spontanés qui peuvent devenir le refrain d’un nouveau chant. Expérimentez et laissez-vous guider, sachant que certains chants sont pour le grand public, d’autres sont pour vous et Dieu dans votre chambre. Laissez-le décider de la portée qu’aura votre chant. Un peu comme ce verset qui dit (et je paraphrase) certains plantent, d’autres arrosent…. c’est Dieu qui fait croître – le résultat Lui appartient. C’est un chant qu’on Lui donne, à Lui de l’utiliser comme bon Lui semble.

LR : Tu as choisi de nous partager deux chants, peux-tu rapidement nous les présenter ? Comment tes venu linspiration de ces deux chants ?

BO :    Bouche bée : Voilà une façon, à mon avis originale, de dire à Dieu qu’on est émerveillé par Lui. Ce chant, qui s’adresse directement à Dieu, est le premier sur l’album. Une façon de dire que tous les chants de cet album ont été inspirés d’une manière ou d’un autre dans ces moments passés en sa présence. Pour moi, Dieu est comme un diamant â mille facettes – chaque rencontre, chaque jour est une occasion pour découvrir encore plus de Lui. Le jour où l’on n’est plus bouche bée devant Sa gloire, on est mal.

Unité : Ce chant à été composé dans un moment où l’on vivait des tensions avec mon groupe de l’époque. J’ai voulu par ce chant me rappeler les paroles d’Éphésiens 4 : 1-3, l’importance de conserver l’unité parce que tout ce que l’on fait est pour Lui. Et quand on est UNIS pour sa cause, Il est honoré. Ce chant, je le joue partout où je vais, prônant l’unité dans la diversité.

LR : Pour conclure, quel est le message principal que tu aimerais transmettre aux jeunes rébellutionnaires de la nouvelle génération ?

BO : PORTEZ HAUT ET FORT LE NOM DE JÉSUS ! Je crois que cette génération est appelée à aller à contre-courant de ce monde plus que jamais. Le monde aime ceux qui sont différents, qu’ils l’avouent ou non – ils cherchent ceux qui sortiront du lot. N’ayez pas honte. Alors montrez votre fierté de Lui appartenir ! Mon chant « Nous portons ton nom » transmet bien ce message sous forme de prière à Dieu.

« Et on voit une ressemblance étonnante chez tes enfants, elle correspond à tes yeux, à tes mains à ta voix apaisante. C’est évident, nous portons ton nom. »

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Clément Dv

25 ans, Rébellutionnaire, ingénieur dans l'environnement, meneur de louange à l'Eglise de Saint-Maur (AECM)

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2 Commentaires

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  • « C’est évident nous portons ton nom ».
    Ce chant est trop puissant la où je l’ai écouté j’ai pleuré comme une madeleine.

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  • trop génial bryan tu é un vrai chrétiens j’ai bien aimer ton méssage et ton chant dés l’aube touche mon coeur

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