Semaine 21 (Défi Bible)

Le péché est un fléau terrible, qui entraîne avec lui son lot de souffrances et de conséquences néfastes. La famille de David va en découvrir quelque chose. 

Une constante dans la vie de David est son inaction pour discipliner ses fils et son entourage. 

Il aurait dû punir Joab, lorsque celui-ci a assassiné Abner, et il ne l’a pas fait (2 S. 3). Il aurait dû punir son fils Amnon, après que celui-ci ait commis l’acte odieux de violer sa sœur. Au lieu de cela, il est furieux, mais « il ne reprocha rien à Amnon, car c’était son fils aîné et il l’aimait beaucoup ». (2 S. 13.21). 

Il aurait dû recevoir dans son palais son fils Absalon à la suite de son exil. Au lieu de cela, il choisit de le garder à l’écart, sans le rencontrer, ce qui n’amène ni punition ni réconciliation. (2 S. 13.28). Absalon sera introduit auprès du roi longtemps après. 

La situation dérape lorsque Absalon mène une révolte contre son père (ch. 15), et commet lui aussi une immoralité sexuelle en couchant avec les épouses de son père. (ch. 16). Tout cela se terminera dans un bain de sang, avec une guerre entre les soldats de David, et ceux de son fils Absalon. Ce dernier perdra la vie dans le combat, assassiné par Joab (ch. 18). 

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ces quelques chapitres, notamment la révolte de Cheba (ch. 20), les nouveaux meurtres de Joab (ch. 20), ou encore la mystérieuse punition de David pour avoir effectué un recensement (ch. 24). 

Cependant, si nous devons retenir une seule chose de ces chapitres, gardons cela en mémoire : le péché est quelque chose de terrible. Il est en horreur devant Dieu, et il a des conséquences terribles dans sa propre vie et celle des autres. 

Et souvenons-nous de l’avertissement donné d’élever ses enfants dans la voie de l’Éternel. Laissons le dernier mot à Carson : « Le comportement de David, mis en parallèle avec celui d’Eli, quelques chapitres avant, illustre les désastres qui se produisent dans une famille où le père, aussi aimant, indulgent, pieux et héroïque qu’il soit, ne met jamais ses enfants en face de leurs responsabilités, ne les corrige pas lorsqu’ils s’écartent du droit chemin ».