Meak

Article écrit par Emmanuella M., doctorante en linguistique.

 « C’est du miel pour mes oreilles… »

 

Entendue au détour d’une conversation à la fin d’un concert de Meak, cette drôle d’expression résume assez bien l’état auditif dans lequel on se trouve après avoir écouté cet artiste. Un message limpide servi à un rythme soutenu avec ces tournures fleuries dont il a le secret : un enchantement pour le cœur qui fait mouche. Car oui, on ressort ravi, mais les rimes de Meak donnent aussi à réfléchir et sont une invitation au voyage de l’âme…

Le but ultime du parcours auquel il nous convie n’est pas seulement la contemplation mais bel et bien la participation. Exit le « patois de Canaan » que seuls les habitués des bancs de l’école du dimanche maîtrisent à la perfection, on ressent une réelle volonté de se rendre accessible au plus grand nombre sans que rien ne vienne jamais édulcorer le message de base : Évangile.

Conscient que ses arguments dérangent (Quand je parle de Jésus ils font tous « Atchoum ! », ils font une allergie), Meak ne mâche pas ses mots et prône le salut par la foi en puisant dans l’univers de la métaphore pour se faire comprendre de ses auditeurs. Simple et efficace.

Avec sincérité, il nous parle de ses faiblesses (« Près de vous », « Le point »), de sa famille (« Base complète »), ses amis non chrétiens (« Dimanche matin »), son parcours scolaire (« Merci »), sa vie sentimentale (« Ma prière », ou plus récemment « Mademoiselle Meak »).

On est souvent surpris par la justesse des textes et on se dit que tel morceau aurait pu être écrit pour nous ou par nous – même si nous, on ne l’aurait pas si joliment exprimé… – . On pourrait être séduit par le personnage, mais ce qui est martelé dans ses interventions et ses albums c’est ce retour permanent à ce que nous appellerons sans craindre le pléonasme, la grâce imméritée dont il fait l’objet. En d’autres termes, Ne m’regardez pas, regardez à Christ ! (« Un messager »).

 

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Emmanuella M.

Emmanuella est doctorante en linguistique.

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