Battle théo : Alex défend la position non-charismatique

Crédits Photo : jeremydriley.com
Crédits Photo : jeremydriley.com

Après avoir introduit la série avant-hier (ici), et considéré la défense de la position charismatique par Nathan (ici), laissons maintenant Alex Sarran, pasteur de l’Eglise réformée évangélique de Lyon, défendre la position cessationniste (i.e. non-charismatique).

Le Nouveau Testament affirme que le Saint-Esprit se manifeste ordinairement dans l’Église en distribuant comme il veut, à tous les croyants, des aptitudes diverses, bénéfiques à la communauté. Une phrase de l’apôtre Paul souligne bien cette réalité : « À chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune » (1 Cor. 12.7). Quand on réfléchit à ces « choses » que le Saint-Esprit opère et distribue (cf. 1 Cor. 12.11), il faut donc toujours garder en vue le principe selon lequel ces choses sont précieuses en raison de leur utilité. Le Saint-Esprit les opère et les distribue dans le but d’accomplir le plan de Dieu. Mais toutes les manifestations de l’Esprit sont-elles d’une utilité identique et constante dans toute l’histoire de l’Église ? Si l’histoire du salut est ponctuée d’épisodes particuliers, où Dieu agit de façon particulière en fonction de besoins et d’objectifs particuliers, on peut naturellement s’attendre à ce que le Saint-Esprit opère et distribue, à ces moments-là, des choses particulières, jusqu’à ce que le temps de leur utilité soit révolu.

Il existe un exemple flagrant de ce principe à l’époque de la construction du Tabernacle. Après que Moïse a reçu toutes les consignes nécessaires de la part de Dieu, le texte précise qu’un certain Israélite a été « rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence et de compétence » en vue de la réalisation de l’ouvrage (Ex. 31.3). Dans le même but, plusieurs autres personnes ont aussi reçu un savoir-faire particulier (« sagesse », « intelligence », « habileté »), et même un « don d’enseigner » (Ex. 35.34, cf. Ex. 31.1-11 et 35.30- 36.2). Ces croyants de l’Ancien Testament ont donc reçu des « choses spirituelles » (cf. 1 Cor. 12.1) dans un but explicite (celui de construire le Tabernacle), et leurs charismes (dons) et leurs services (ministères) respectifs ont eu, pour ainsi dire, une durée limitée, dans la mesure où l’utilité de ces aptitudes était limitée. Le texte ne dit pas si, après la réalisation du Tabernacle, ces Israélites ont continué d’être de savants architectes et ingénieurs. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils ont cessé d’être des « constructeurs de Tabernacle », et que personne d’autre n’a été appelé à cette tâche après eux.

La fonction d’apôtre est un autre exemple. Ce terme figure parmi d’autres charismes et services mentionnés dans le Nouveau Testament (par ex. 1 Cor. 12.28-30 ; Éph. 4.11), mais en même temps, la fonction d’apôtre, au sens strict, était propre à la période qu’a connue, grossièrement, la première génération de chrétiens. Les apôtres étaient en effet les « envoyés spéciaux » de Jésus, chargés de rendre témoignage à son enseignement (2 Pi. 3.2) et de poser une fois pour toutes le fondement de l’Église du Nouveau Testament (Éph. 2.20). On peut comprendre pourquoi cette fonction a été particulièrement utile pendant la période qui a immédiatement suivi la Pentecôte, puisqu’il manquait alors aux chrétiens quelque chose qui nous est indispensable aujourd’hui, à savoir… le Nouveau Testament ! Les enseignements maintenant consignés dans le quatrième quart de notre Bible devaient encore être révélés, articulés, attestés et diffusés dans les Églises du premier siècle, et c’est sous couvert de l’autorité des apôtres que cette mission a été réalisée (Jean 16.13-14 ; Héb. 2.3-4). Ceux-ci avaient d’ailleurs la capacité d’accomplir des miracles dans le but d’attester leurs enseignements (Marc 16.20 ; Actes 2.43, 5.12, etc.). Le fondement ayant été posé, Jésus ne compte plus susciter d’apôtres aujourd’hui, ni donner le pouvoir d’accomplir habituellement des guérisons ou autres signes et prodiges.

Tenir compte de la particularité de cette période entre l’ascension de Jésus et la diffusion généralisée de l’enseignement apostolique permet donc de mieux comprendre pourquoi quelques-uns des charismes ou services mentionnés dans le Nouveau Testament n’ont plus vocation d’être exercés. La prophétie en est un autre exemple. Étant clairement définie par l’apôtre Pierre (2 Pi. 1.21), on peut dire que dans la Bible, la prophétie n’est pas juste l’expression d’une intuition, si forte soit elle, mais qu’elle consiste plutôt à parler avec l’autorité-même du Saint-Esprit. Dieu a ainsi utilisé des prophètes pour faire connaître à son peuple sa volonté en matière de foi et de vie, et l’on peut comprendre combien ce rôle était nécessaire pendant les premières décennies après la Pentecôte, notamment dans les Églises locales, alors que les « mystères » dorénavant révélés n’avaient pas encore été diffusés partout avec l’aval des apôtres (cf. Éph. 3.5). Le fruit du travail des prophètes, frappé du « tampon » des apôtres, c’est la Bible. Elle est maintenant complète ; rien ni personne n’est plus fiable qu’elle ; et son contenu suffit parfaitement à nous faire connaître la volonté de Dieu (2 Tim. 3.14 – 4.2).

Enfin, qu’en est-il des « langues » ? Ce que l’apôtre Paul semble enseigner dans 1 Corinthiens 14, c’est que les langues sont le signe d’un jugement à l’encontre des Juifs incroyants (1 Cor. 14.21-22), conformément à une prophétie d’Ésaïe (Ésaïe 28.11). Le jour de la Pentecôte, lorsque les disciples se sont mis à louer Dieu spontanément et publiquement en des langues autres que la langue des Juifs, ceux-ci ont été bouleversés (Actes 2.12). Ce signe représentait ainsi l’ouverture solennelle du royaume de Dieu au reste du monde, un peu comme si la malédiction de Babel avait été inversée. Ce signe a donc été d’une singulière importance pendant la période qui a immédiatement suivi la Pentecôte, car il attestait (surtout auprès des Juifs) cette nouvelle ère dans l’histoire des hommes, où ceux qui autrefois étaient loin, sont « devenus proches par le sang de Christ » (Éph. 2.13). Dans la mesure où les langues exprimaient des « merveilles de Dieu » (Actes 2.11) et des « mystères » (1 Cor. 14.2, c’est-à-dire des choses autrefois voilées, mais dorénavant révélées au grand jour), elles favorisaient l’édification de l’Église à condition qu’elles fussent comprises (1 Cor. 14.5). Ainsi, la parfaite et véritable continuité du parler en langues aujourd’hui consiste tout simplement à prêcher, prier, lire la Bible dans les langues vernaculaires.

Pour récapituler, si les « choses » que le Saint-Esprit opère et distribue sont précieuses en raison de leur utilité, et si quelques-unes d’entre elles ont été destinées, par leur nature et leur fonction particulières, à un but précis maintenant révolu, il est cohérent de penser qu’elles n’ont aujourd’hui plus aucune raison d’être. À cette catégorie appartiennent donc, comme on l’a vu, les charismes qui consistent à opérer de manière habituelle des guérisons ou d’autres miracles, ceux qui impliquent la communication infaillible et spontanée des oracles de Dieu, et ceux qui sont relatifs aux « langues ».

A demain, pour la réponse de Nathan à cet article ;).

Digiqole ad

Alexandre Sarran

Alexandre est pasteur d’une Église réformée évangélique à Lyon.

Tu devrais aussi aimer...

20 Commentaires

    Avatar
  • Petit ajout sans importance : le fruit du travail des prophètes, frappé du « tampon » des apôtres, c’est non seulement la Bible, mais également toute la Tradition orale apostolique qui l’a remplacée un temps, puis accompagnée une fois le Canon fixé. Tradition orale que nous ont transmis, plus ou moins fidèlement, les Pères de l’Église, et qui doit servir de règle d’interprétation des Écritures.

  • Avatar
  • En gros le St Esprit est pas utile dans nos temps?

      Avatar
    • Aille, c’est exactement le genre de commentaire qui montre qu’il est *urgent* que les charismatiques développent leur théologie du Saint-Esprit dans leurs enseignements.
      L’Esprit fait INFINIMENT plus que les dons spirituels. Ceux-ci, même du temps des apôtres, ne sont que la cerise sur le gâteau. Ce n’est pas à sa gloire de le réduire à ça.

    • Avatar
    • Bonjour Alexandra,

      Évidemment pas ! Je regrette que mon article t’ait donné cette impression. Et je suis d’accord avec la remarque d’Olivier. Le sujet du débat est la continuation ou non de certains charismes. Pas l’oeuvre du Saint-Esprit, qui dépasse infiniment ce seul sujet.

      Amicalement.

  • Avatar
  • Mouais. Très peu convaincant.

      Avatar
    • je dois aller mais je viendrai poser mes questions plus tard, promis!

  • Avatar
  • Et, je pense, la question qu’on se pose tous est : Alex, que fais-tu donc des manifestations clairement surnaturelles, tant modernes que celles ayant émaillé l’Histoire (prophètes cévenols et affiliés, réveils divers) ? Comment les expliques-tu ?

      Avatar
    • Salut Théodore, je pense que c’est la question que nous nous posons aussi à laquelle nous aimerions qu’il réponde ! J’ai peut-être une piste : même si cela n’a apparemment plus aucune raison d’exister, qu’est-ce qui empecherait Dieu d’opérer des miracles ? Rien, cela donc expliquerait.
      Moi je trouve personnellement que l’argumentation repose encore une fois sur des non-dits bibliques. J’ai remarqué cela aussi lors de la défense du pédobaptisme.  » Le texte ne dit pas si, après la réalisation du Tabernacle, ces Israélites ont continué d’être de savants architectes et ingénieurs ». Je n’ai cependant pas l’intention de m’avancer trop vu que je ne connais que très peu l’Ancien Testament et la doctrine qui en découle.

        Avatar
      • Bonjour Lionel,

        L’exemple de la construction du Tabernacle ne repose pas sur des non-dits. C’est très explicite. Le Saint-Esprit a équipé certains Israélites pour une mission précise. Et l’on sait qu’il n’y aura jamais eu qu’un seul Tabernacle dans toute l’histoire de l’humanité. Donc une fois ce Tabernacle construit, les charismes que l’Esprit a octroyés dans ce but ont forcément cessé d’être utiles. Plus personne n’a jamais eu (ni n’aura jamais plus) le « don de construire un Tabernacle ».

        Pour ce qui est de la défense du pédobaptisme, je t’encourage à continuer de suivre les débats qui ont lieu sur l’autre blog (le lien est dans l’article).

        Amicalement.

    • Avatar
    • Bonjour Théodore,

      Merci pour tes remarques. Le sujet du débat est, pour être précis, la continuation ou non de certains charismes, et pas, de façon générale, les miracles. Il est évident que Dieu fait des miracles. Les « cessationnistes » croient aux phénomènes surnaturels ; seulement, ils hésiteront à les assimiler aux charismes du Nouveau Testament. Sur la prophétie, par exemple, j’ai essayé d’être précis : ce qui a cessé, c’est la communication spontanée et infaillible des oracles de Dieu. Mais je n’ai rien contre le fait que des gens expriment une intuition qu’ils croient venir de Dieu. Seulement, qu’ils ne l’appellent pas « prophétie ». De même, si je prie pour la guérison d’un ami et que Dieu exauce de façon surnaturelle ma prière, cela ne veut pas dire que j’ai « le don de guérir ». Cela veut simplement dire que Dieu a exaucé ma prière.

      Amicalement.

  • Avatar
  • Merci Alex pour cet article très clair et bibliquement fondé.

  • Avatar
  • L’utilisation de 1 Corinthiens 12 à 14 pour justifier l’arrêt des dons est peu convaincante. Je trouve que Don Carson a abordé de façon pertinente la question dans son livre « Showing The spirit, ». Il n’est pas exegétiquement juste de dire que Paul dit en 1 Cor 14 que les charismes dont il parle sont révolus. Les langues n’étaient pas au sens strict un « signe contre les juifs », mais sûrement un signe pour les « non-croyants », et l’usage de Deut 28:49 et Esaïe 28:11 soulignent certainement le fait que ce signe exprime une idée de « jugement » pour le non-croyant (le fait de ne pas pouvoir comprendre rappelle le jugement de Dieu sur Israël lorsqu’il fut envahi par un peuple « barbare » dont il ne comprenait pas la langue)…d’où l’emphase paulinienne sur des paroles claires (traduction) et l’usage des prophéties. De plus plaquer « actes » sur « 1 Corinthiens » n’est pas nécessairement juste : Actes est un récit qui nous décrit des événements historiques (il n’y a donc pas une volonté de « répétition »), mais 1 Corinthiens est une lettre adressée à une église qui comporte des directives apostoliques qui dépasse le temps et l’espace du 1er siècle. Pour un telle question je pense que Wayne Grudem l’a bien abordée dans sa théologie systématique et son livre « Prophecy in the New Testament » (bien que je pense que la définition même de « prophétie » demande une définition plus rigoureuse pour le l’ére du NT pour une distinction plus franche d’avec le canon biblique), « Showing the Spirit » de D.A. Carson…et j’attends avec impatience la prochaine Théologie Systématique de John Frame. Je ne suis pas « charismatique » au sens stricte (plus « continuationiste »), mais quelque soit notre « tradition », nous devons veiller à écouter le texte, que le texte, tout le texte. En tout cas tout mes encouragements pour le blog qui veut pousser à la réflexion biblique…..
    Daniel S.

    « Le Christianisme peut être démontré non comme « aussi bien que » ou même « meilleur » qu’une position non-chrétienne, mais comme la seule position qui ne réduit pas l’expérience humaine à un non-sens »
    (Cornelius Van Til)

    http://www.evangelion116.fr

      Avatar
    • Bonjour Daniel,

      Si tu relis bien l’article, tu verras que je n’ai pas utilisé 1 Corinthiens 12 à 14 pour justifier la cessation des dons charismatiques. J’ai utilisé ce passage essentiellement pour définir la nature et la fonction de certains charismes.

      Amicalement.

        Avatar
      • Bonjour,
        C’est ce que j’avais cru comprendre dans la phrase « Dans la mesure où les langues exprimaient des « merveilles de Dieu » (Actes 2.11) et des « mystères » (1 Cor. 14.2, c’est-à-dire des choses autrefois voilées, mais dorénavant révélées au grand jour), elles favorisaient l’édification de l’Église à condition qu’elles fussent comprises (1 Cor. 14.5). Ainsi, la parfaite et véritable continuité du parler en langues aujourd’hui consiste tout simplement à prêcher, prier, lire la Bible dans les langues vernaculaires. ». Or la volonté de Paul en 1 Cor 14 est de donner des prescriptions apostoliques pour encadrer l’usage des dons au sein de l’église locale. Dire que les « langues » aujourd’hui = parler, prêcher en langue vernaculaire est un grand pas exegétique qui n’est pas necéssairement justifié dans le passage de 1 Cor 14 :1-5, ni dans les Actes.
        Que le Seigneur vous bénisse,
        D.S

  • Avatar
  • Merci Nathan et Alex!
    Excellentes argumentations des deux côtés, comme d’hab’.

    Vous connaissez l’histoire du rabbin à qui on vient présenter un cas difficile? Le premier fait sa défense, et le rabbin dit « Tu as raison. » Le deuxième explique ensuite les choses de son point de vue, et le rabbin lui dit: « Tu as raison. » À ce moment, un disciple se lève dans l’assemblée en criant qu’il n’est pas possible que les deux aient raison! Le rabbin réfléchit un moment, puis répond calmement: « toi aussi tu as raison. »

    Je n’arrive pas encore à avoir de position tranchée sur cette question, mais je vous remercie de la discussion! Ma question serait d’ordre pratique: comment est-ce qu’on fait, concrètement, dans un conseil de direction par exemple, quand certains veulent simplement « écouter Dieu dans la prière », et d’autres veulent prier puis réfléchir et débattre, pour avoir une idée de direction? Sur le terrain, les deux groupes semblent rechercher des choses différentes.

    Aussi, il me semble qu’entres charismatiques et non-charismatiques, il y a un enjeux plus profond: il y a parfois (peut-être plus chez les charismatiques « de base » que chez les théologien) une vision de la *spiritualité* qui est assez différente. D’un côté, la spiritualité c’est comme un troisième niveau qui s’ouvre à moi qui suit chrétien, les choses spirituelles sont au-dessus du monde, et elle s’ajoutent à ma vie (en rajoutant de nouvelles pratiques, par exemples). De l’autre côté, la spiritualité c’est un renouvellement de la création, une réorientation du monde qui transforme le monde, et réoriente ma vie (en me faisant vivre différemment tout ce que je faisait déjà).

    C’est sûrement caricatural, et c’est peut être une autre question, mais je serais intéressé à savoir si vous percevez ça aussi et ce que vous en pensez.

      Avatar
    • Oui Olivier, si les deux camps sont conséquents et consistants dans leurs croyances théologiques, ça doit poser des problèmes en pratique. J’ai travaillé pour Jeunesse Pour Christ France, qui œuvrait avec beaucoup de jeunes évangéliques de tous milieux, et j’y ai piloté ou participé à pas mal de projets. On n’avait jamais ce genre de problème, mais je pense que c’est parce que tout le monde ne réfléchit pas à la théologie de comment il prie, et chacun faisait aussi l’effort de fermer les yeux sur des façons de faire des autres, par volonté de travailler ensemble.

      Après, ce que tu décris dans ton dernier paragraphe est l’énorme influence trichotomiste (homme=corps+âme+esprit) dans le monde charismatique, qui conduit de façon très subtile à pas mal de dérives, elles aussi assez subtiles, que tu décris très bien. Cela étant dit, le dichotomisme strict (homme=corps+[âme=esprit]) de beaucoup d’évangéliques traditionnels me paraît tout aussi dangereux, avec des tendances virant parfois à l’ascétisme… Il faut que l’on fasse encore du travail concernant la doctrine de l’homme. Parce que la Bible voit avant tout l’humain comme un tout unifié. Au delà de ça, il y a clairement la distinction de l’être extérieur et de l’homme intérieur, qui semble être résumé dans la notion du « cœur » dans la pensée hébraïque, qui est bien plus complexe que juste les sentiments. Âme est clairement à distinguer d’esprit, même si le deux sont liés, et l’intellect et les émotions sont tous les deux valables et distincts. Rajoutant à tout cela la mortalité de notre corps, l’immortalité de l’être intérieur, et le corps glorifié que nous revêtirons dans l’éternité… Bref, une question très complexe, et difficile à bien articuler. Qui est partant pour travailler la question ? ;-)

    • Avatar
    • Salut Olivier,

      Merci pour tes remarques pertinentes ! Je pense personnellement qu’au sein d’un conseil de direction (à plus forte raison au sein d’un conseil d’église), il serait utile d’être sur la même longueur d’onde à ce niveau-là. Comme le dit Nathan, ça peut marcher comme ça, mais il serait quand même bénéfique d’avoir en commun une même « théologie de la prière », et plus généralement, une même stratégie de travail !

      Amitiés en Jésus.

  • Avatar
  • Hi Alex, thanks for posting this.

    By the way, have you ever wondered why « public miracles » are being held inside buildings or other very well organized environments? Why we can’t see Benny Hinn or other « gifted » body-pushing pastors into the streets performing miracles, for instance, while waiting at the traffic lights? Why the press just can’t catch such moments? The apostles did that mainly on streets and everyone there would see and witness it. And we must admit, they were very popular. It was the Holy Spirit’s intention.
    So, isn’t « the power » the same today?
    My guess is that it’s very easy to fake miracles when they are organized: a certain place, a certain time :). And have they been proved false!!

      Avatar
    • Emanuel, I will answer in French, for the sake of the other readers.

      Emanuel, tu devrais aller voir Todd White. Pas de chichis, des miracles dans la rue. Ca se peut que ce soit falsifié, mais je n’ai aucune raison de croire ça en dehors de mon scepticisme…

      De plus, peut-on arrêter de citer Benny Hinn comme exemple représentatif du mouvement charismatique? C’est juste agaçant. Et si je commençais à utiliser Tony Anthony comme représentatif des prédicateurs de l’évangile ? Et si je commençais à citer Fred Phelps pour représenter tous les cessationistes ? Et il y a plusieurs conventions en Angleterre où ils annoncent l’évangile et prient pour la guérison tous les ans. L’une de ces conventions met un point d’honneur sur le fait de ne pas annoncer de miracle sans qu’il n’y ait attestation de la part du médecin des personnes en question faisant foi que la maladie n’est plus là. Cet exemple est juste frappant, et remarque l’absence d’ambiance manipulatrice : http://www.youtube.com/watch?v=dmWrkXf3l6o Ce type de gars, on ne le verra pas dans les journaux, parce que c’est moins funky qu’un manipulateur. Mais il représente beaucoup plus ce qui se vit dans les milieux charismatiques, en particulier en dehors des Etats-Unis…

  • Avatar
  • Battle théo : Alex défend la position non-charismatique | La Rébellution

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *