Comprendre notre mission
Beaucoup de chrétiens croient que les “bons” évangélistes sont ceux qui voient régulièrement des conversions, tandis que les “mauvais” n’en voient aucune. Mais ce n’est pas du tout ce que Dieu dit. Il ne nous demande pas de produire le salut, mais de l’annoncer. Dieu seul sauve.
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
Éphésiens 2.8-9
Comme un facteur ne contrôle pas la réaction des destinataires de son courrier, nous ne contrôlons pas la réponse à l’Évangile. Il serait étrange qu’un facteur se décourage en pensant : « À chaque fois que je livre une lettre, certains n’aiment pas ce qu’ils lisent ! »
Sa mission n’est pas de faire aimer le courrier, mais de le livrer. Notre rôle est de livrer fidèlement (et soigneusement) le message ; les résultats appartiennent à Dieu.
Pensez-y : Dieu nous a confié le ministère de la réconciliation (2 Co 5.18). Nous sommes les messagers du Roi des rois !
C’est pourquoi il est vital de bien comprendre notre mission : un malentendu peut vite nous décourager. Le découragement est l’une des flèches favorites de l’ennemi, qui cherche à nous faire taire.
La joie d’annoncer la Bonne Nouvelle
L’évangélisation n’est pas une corvée à cocher sur notre agenda ; c’est un privilège qui découle de notre joie en Jésus. Plus nous trouvons notre plaisir en Lui, plus nous en parlerons naturellement. Aucun grand-parent n’a besoin qu’on lui rappelle de parler de ses petits-enfants : la joie qu’il ressent déborde spontanément. Certes, les gens sont moins offensés quand on leur parle de famille que de Jésus… mais le principe reste le même : plus nous nous réjouissons en Lui, plus nos paroles couleront de source.
🎯 À retenir : Notre mission n’est pas de convertir, mais d’annoncer. Et nous annonçons bien lorsque notre cœur déborde de joie en Christ.
Sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous.
1 Pierre 3.15
Combattre le découragement
La souveraineté de Dieu dans le salut est une source immense d’encouragement. Il a déjà préparé des cœurs à recevoir l’Évangile. Nous ne savons pas lesquels… mais nous savons qu’il y en a.
Aussi, le rejet n’est pas un échec : Jésus avait prévenu que le monde le rejetterait (Jean 15.18). Quant aux apôtres, ils allaient jusqu’à se réjouir de souffrir pour son Nom :
« Les apôtres quittèrent le sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. » Actes 5.41.
Nous aussi, réjouissons-nous : Dieu est glorifié chaque fois que l’Évangile est annoncé, quelle que soit la réponse.
Conclusion
Peut-être ne verrez-vous pas toujours le fruit de vos paroles. Mais souvenez-vous : l’évangélisation est un travail d’équipe. Parfois, vous êtes celui qui ouvre une première conversation ; d’autres viendront poursuivre l’échange, et un jour — peut-être par la voix d’un 18e évangéliste cette personne se tournera vers Dieu. La moisson viendra… même si elle se fait après votre passage.
Prions pour que Dieu nous donne une conscience vive de l’éternité, et un amour ardent pour ceux qui nous entourent. Continuons à parler de Lui.
Cet article a été inspiré par ce merveilleux petit livre vert.
