Les relations garçon-fille : Les mots de la fin (1/4) – Fidji P-L
Après 9 articles que vous pourrez trouver répertoriés en bas de cette page sur les relations garçon-fille, nous avons décidé de faire témoigner certains des membres de l’équipe de la Rébellution pour voir comment tout ça s’est mis en pratique dans nos vies. Tout d’abord, Fidji P-L !!
J’ai longtemps hésité à raconter mon histoire. Parler de sa vie sentimentale est quelque chose de très personnel. On se sent vulnérable de raconter une partie de sa vie intime, surtout sur la toile. Mais la raison principale qui m’a fait hésiter est surtout que j’ai encore honte, aujourd’hui, d’avoir été si proche de sortir avec un non chrétien (car c’est de cela dont je vais parler dans les paragraphes qui suivent), alors que j’étais une chrétienne engagée et affermie dans la foi. Sache donc que cet article est l’un des plus difficiles pour moi à écrire ; pourtant je veux l’écrire, car je pense justement que si je me suis retrouvée dans cette situation, cela peut arriver à tout le monde. Si tu es tenté(e) en ce moment, je t’en supplie : lis mon témoignage jusqu’à la fin. Et si tu n’es pas tenté(e), lis-le quand même, car cela peut t’arriver un jour, et c’est justement à ce moment que tu auras besoin d’avoir des fondations solides. Voici mon histoire…
Le gars en question (appelons le Yann) était mon ami depuis la seconde et franchement, c’était le mec idéal (je maintiens cela aujourd’hui de manière assez objective)… mis à part qu’il n’était pas chrétien. Quadrilingue. Diplômé d’une des meilleures écoles de commerce de France. Le mec qui a fait le tour du monde à 21 ans (oui parce qu’il a un an d’avance aussi). Sympa. Drôle. La totale, quoi. Et surtout, raide dingue de moi depuis la seconde. Le mec qui ne m’a jamais oubliée et qui ne lâchait pas l’affaire au bout de 5 ans. Pendant longtemps pourtant, je ne le savais pas et nous étions donc amis. Mais un jour il m’a déclaré sa flamme, mais bien comme il faut ! Cela était super valorisant. Je me sentais super intelligente, spéciale, unique… Il faut avouer que n’importe quelle fille rêverait de ce qui m’arrivait. Un mec super qui te dit des trucs du genre : « Ma dernière copine m’a largué parce que je parlais tout le temps de toi, et elle était jalouse. Elle me disait : “Je ne lui arriverai jamais à la cheville” » (à noter que je n’avais pas vu Yann depuis un an au moins). Dès que j’ai commencé à avoir des sentiments réciproques, je le lui ai dit en criant : « Honnêtement, j’aimerais sortir avec toi, la seule chose qui m’en empêche, c’est que tu n’es pas chrétien » (il connaissait la nature de ma foi depuis ma conversion). J’ai essayé de le faire fuir en lui balançant tous les arguments qui font fuir les hommes non-chrétiens en général… Pas de sexe avant le mariage. « C’est pas grave, on peut se marier si tu veux ! » (what??)… Je veux pouvoir emmener nos enfants à l’Église. « Pas de problème, je suis tolérant »… Je ne suis pas aussi carriériste que toi, je veux une famille, c’est une priorité pour moi. « Mais moi aussi, j’ai toujours voulu être père jeune » (là encore : what??). Bref, tu l’as compris, il ne m’a pas rendu le dilemme plus facile. Plus nous discutions, plus je voyais à quel point il tenait à moi et était prêt à faire des concessions… plus je voulais luis dire : « Ok, on se met en couple ». J’ai passé les 2 pires semaines de ma vie. J’étais dégoûtée. J’avais l’histoire comme-dans-un-film à portée de main. J’imaginais comme ça serait romantique de se marier avec un ami du lycée… Bref, je te passe les détails des pensées qui me traversaient l’esprit. Finalement, au bout de deux semaines, je lui ai annoncé un « non » définitif. Nous sommes en bon terme aujourd’hui, même amis. Il est même ami avec Sam. Je suis tellement reconnaissante d’avoir tenu bon ces semaines-là. Avec du recul, j’ai réalisé que 5 choses, certaines assez théoriques, certaines très pratiques, m’ont fait tenir bon :
1- La redevabilité. Même pas 24 heures après avoir appris qu’il y avait des sentiments réciproques entre Yann et moi, je l’ai dit à une sœur chrétienne. C’est quelqu’un en qui j’avais totalement confiance et qui ne me jugeait jamais. J’ai pu lui dire très directement: « Sister, tu te rappelles de mon ami Yann ? Et bah j’ai des sentiments pour lui et lui pour moi. Et c’est la galère. Et j’ai trop envie de sortir avec lui, même si je sais que je ne devrais pas. Aaaaah ». Elle m’a encouragée dans la bonne voie (car c’est de cela dont j’avais besoin, je savais intellectuellement ce que je devais faire, je n’avais juste pas envie de le faire), sans me mettre la pression, ni me taper sur la tête avec une Bible. Le dire tout de suite à quelqu’un de confiance est crucial. Si tu te retrouves dans ma situation, parles-en à un frère ou une sœur qui t’aidera.
2- La confiance que Dieu pouvait m’offrir tout ce que Yann me proposait, en mieux. La confiance en moi, l’amour, la fierté, la sécurité financière, l’épanouissement personnel, la valeur… J’ai dû me souvenir que Dieu pouvait me fournir tout cela, bien plus qu’un mec. Je sais que ça sonne super caricatural de dire que les femmes cherchent toutes cela quand elles se mettent en couple, mais dans mon cas c’était le cas (en partie)… Savoir qu’un gars brillant pouvait être obsédé par moi boostait carrément mon estime de moi, et j’aimais ça. J’ai honte de l’avouer, mais c’est la vérité. Mais au final, c’était chercher quelque chose de bon au mauvais endroit.
3- Des fondements théologiques solides. Tout ce que Clément explique dans son article (Fréquentation avec un non-chrétien) était très clair pour moi. Intellectuellement, je savais qu’il n’était pas agréable à Dieu que je sorte avec un non- chrétien… Et je voulais lui obéir, même si cela voulait dire que je devais écouter ma tête plutôt que mon cœur. Et oui, parfois les émotions nous induisent en erreur et il faut savoir les ignorer pour se rappeler la vérité, ce qui est juste et bon. Étudie toi aussi la question, pour que tu sois au clair si jamais la tentation arrive.
4- Le bon sens. Même si Yann est tolérant envers ma foi, j’ai réfléchi aux implications à long terme d’une fréquentation avec un non-chrétien, voire d’un mariage. Il aurait été clairement impossible pour moi de partager avec lui une des choses les plus importantes à mes yeux : ma foi. Impossible aussi de faire du ministère avec lui. Impossible de participer à des camps d’évangélisation. Impossible d’aller à l’Église en famille. Sans compter que Yann avait des sentiments très purs à mon égard à ce moment-là, mais qu’en aurait-il été dans 20 ans ? Les hommes chrétiens partagent avec moi des valeurs de fidélité et de loyauté .Par contre, je n’étais pas sûre que Yann les partagerait une fois les papillons dans le ventre pour moi envolés…Si je projetais notre couple dans 30 ans, c’était une catastrophe.
5- L’Église. J’aime mon Église. Je voulais me marier avec mon pasteur et les gens de la congrégation que j’aimais. Je voulais pouvoir me réjouir avec eux. Si j’avais voulu me marier avec Yann, je savais très bien que mon choix serait critiqué (et à juste titre). J’aurais perdu la bénédiction de l’Église locale (et encore à juste titre). Finalement, l’Église locale a aussi joué son rôle de garde-fou dans cette histoire. Je l’aimais tellement que je ne voulais pas la décevoir ni la laisser tomber pour un homme.
Je ne peux pas dire lequel de ces éléments a réellement fait pencher la balance pour moi. Certainement un peu des cinq. Tout ce que je peux dire est que je suis tellement reconnaissante à Dieu de m’avoir gardée, mais aussi que j’avais clairement le choix. Il était de ma responsabilité de dire « oui » ou « non ». Un mot très simple, mais très lourd de conséquence. Je viens de partager avec toi l’un des évènements les plus difficiles de ma vie, mais j’espère sincèrement que cela encouragera quelqu’un. Si cela aide ne serait-ce qu’une seule personne à ne pas faire le mauvais choix que j’ai presque fait, alors ça en aura valu la peine.
La question – Le Principe – Le divorce – La fidélité – L’autorité et la soumission – L’homosexualité (1) – L’homosexualité (2) – Sortir avec quelqu’un – Le sexe avant le mariage – Sortir avec un(e) incroyant(e)
33 Commentaires
Tres touchant ton témoignage et merci de nous l’avoir partagé. je retiens qu’il est mieux d’obéir à la parole de Dieu car lui seul nous connait mieux que nous même;et encore,il veut notre BIEN (il a pour nous des projets de Bonheur et non de malheur)!!!la preuve est que je croie fermement que aujourd’hui mariée à Sam,tu peux vivre pleinement et partager avec lui une des choses les plus importantes à tes yeux : ta foi.
Je nous encourage à nous laisser façonner par la parole de Dieu (Rom 12:2), ça semble difficile mais possible.pourquoi? tout simplement parcequ’il est DIEU!!!
Fidji, mon amie. E-X-C-E-L-L-E-N-T
Franchement tu as mis le point sur le i d’une manière magistrale. Respect & à très vite.
Merci Fidji pour ce pas que tu as fait.
J’essaierais de faire de même ( mais de manière plus brève). Lol.
Je m’appelle Victoria, j’ai 23ans et j’ai grandi dans un foyer chrétien/ non-chrétien. Et j’avoue que parfois à tort ou à raison, beaucoup pensent que je mieux placée pour en parler, honnêtement je l’ignore.
Ma mère a donné sa vie au Seigneur Jésus, (à 29 avec un enfant : moi) et malheureusement, elle a fait le choix d’épouser un homme qui ne partageait pas ses convictions. Sans doute la pression familiale, et pourquoi pas sociale qui l’a poussé à prendre une telle décision. De voir la trentaine aux portes, et aucune perspective. Mais c’est uns décision qu’elle a prise, et ce contre l’Eglise.
Honnêtement, c’était dur. Parfois quand j’entends les gens parler, je me dis juste que le Seigneur nous fasse, je pense que beaucoup parlent par manque de sagesse.
C’était difficile de voir ma mère pleurer tous les soirs devant les choix d’un homme qui ne partageait pas ses convictions. Et c’était d’autant plus dur que je n’étais qu’une adolescence. Cette distance s’est creusé dans le mariage, car comme je le dis, la foi chrétienne détermine tous nos choix. Et dans le mariage on fait des choix à deux (sur nos projets, la gestion de l’argent, l’éducation des enfants…) Et donc, elle avait devoir d’obéissance à une autorité de sa vie qui ne partageait pas sa foi.
(Et ça finit par faire mourir l’amour.)
ça veut dire entre autres Interdiction totale pour les enfants d’aller à l’Eglise, interdiction de parler de Dieu, interdiction d’aller aux camps des jeunes. Tout se qui se rapportait à la religion ou à l’Eglise était interdit. Je me dis que si elle n’avait été une femme de foi bâtie dans la prière, je crois pas que j’aurais cru.
C’était dur pour moi en tant qu’aîné de soutenir mes petits-frères, d’entendre les disputes parce que ma mère était rentré tard de la nuit de prière. C’est dur d’être enfant, et de voir ses parents se déchirer autant jour après jour. Parce que tu as du mal à te construire, et tu passes tes nuits en larmes, ou dans la peur de à quand la prochaine dispute? Une porte qui se claque te réveille, une parole qui monte commence à t’effrayer… et finalement tu te retrouver devant deux modèles de valeur différents, deux repères tu as mal à trancher sans donner l’impression à un autre que tu prends parti …c’est dur. Car l’enfant, que tu es ne peut pas gérer tout ça. Tu te demandes pourquoi il y a tant d’injustices dans ta vie, parce qu’au fond ce que tu veux, c’est une famille belle et réunie comme tous les enfants.
C’était dur de voir les remords et les regrets de ma mère aujourd’hui. Et de l’entendre dire que si c’était à refaire, elle ne le referait pas et de prier depuis tant d’années que Dieu m’accorde une grâce exceptionnelle pour l’homme que je vais épouser.
Voilà ce que je peux dire de mon expérience sur le sujet. Comme Fidji, j’ai failli une fois à fréquenter un garçon qui ne partageait pas mes convictions, mais je pense dans ma tête, je savais très bien qu’on irait pas très loin parce que je n’étais pas prête à revivre certaines choses. Mais je crois que mettre un terme à cette relation, il m’a fallu autre chose: la conviction de mon péché devant Dieu.
En espérant que ça aide l’une ou l’autre, et aussi encourage Fidji pur ce pas qu’elle a fait.
A bientôt
Victoria.
Merci pour ton témoignage percutant.
Merci, Fidji, j’en avais bien besoin… La théorie c’est bien beau, c’est génial, mais dans la pratique… ça m’a remis les idées en place! Je n’ai pas automatiquement les mêmes démarches de me projeter aussi loin dans l’avenir. Le mariage oui, mais les « comment ce sera dans 30-40 ans? » j’y pense rarement… Merci pour ton témoignage, ça m’a permit une belle réflexion et je pense que je suis capable de dire ce « non », maintenant que j’ai une nouvelle perspective. MERCI!!
Fidji, tu es juste énorme, et cet article est juste trop bon.
Victoria, ce que tu me dis est aussi juste tellement encourageant, et là j’ai jamais pensé au point de vue des enfants qui grandissent dans des mariages mixtes chrétien-nonchrétien.
Merci les filles, vous gérez trop!!
Merci Nathan.
Je pense que c’est un sujet à aborder. Il y a des où ce sont des choix de chrétiens, mais aussi d’autres où dans une famille non-croyante, par la grâce de Dieu un parent croit.
Ce que je peux dire, c’est qu’on n’oublie parfois à tort que le mariage n’est qu’une base, pour la construction du foyer. Fournir à l’enfant un lieu où il va se bâtir et se construire avec un modèles de valeurs, et des repères surtout dans une société comme la nôtre. Quand il y a une divergence profonde de valeur dans un couple, le sens du foyer et de la famille perd tout son sens, et c’est profondément destructeur.
Car l’enfant qui manque de repères, et donc d’identité va se retrouver en train de le chercher mais au mauvais endroit. Et je pense que ce que les gens ne mesurent pas, ce sont les répercussions sur ces enfants qu’ils auront aimés. Un enfant instable, devient un adolescent à problèmes et donc à long terme un problème pour la société. D’où toute l’importance de l’Eglise et de la famille. Donc, je peux comprendre (de part les challenges personnels que j’ai eu) la crise identitaire (qui a conduit dans mon par exemple, aux troubles et aux profondes envies et/ou tentatives de suicide) que peut connaître un adolescent qui grandi dans une foyer chrétien/non-chrétien. Et c’est profondément dommage quand on se dit qu’on aurait pu éviter tout ça, avec juste le désir infini de se conformer à la parole de Dieu. Mais plus loin, je trouve aussi que je peux aider aujourd’hui, avec la stabilité que j’ai (Eh oui, je n’ai pas toujours été comme ça lol, gloire à Dieu que ma mère eut persévéré en prières), d’autres adolescents qui ont des backgrounds émotionnels difficiles (liés entre autres aux environnements familiaux complexes), et qui un jour croient. Ils n’ont pas les mêmes challenges que ce sont qui ont grandi dans une famille chrétienne, c’est important que nos ados qui sortent évangéliser s’en aperçoivent.
Bonne journée.
Au 4, « bon-chrétien » serait pas une faute de frappe pour « non-chrétien » ?
Merci Fidji :)
Au 4, « bon-chrétien » serait pas une faute de frappe pour « non-chrétien » ?
Merci Fidji :)
Merci, c’est corrigé !
L’est passé à la trappe.. Merci Thomas d’y avoir prêté attention, et merci à Sam d’avoir corrigé ! :)
Super témoignage, merci pour ton courage !
Cette série sur les relations garçons/filles est très importante et enrichissante, merci aux membres de la Rebellution qui l’ont écrite :)
Yes! Et l’élucidation théorique est utile.
Petit témoignage dans un autre sens:
J’ai commencé à sortir avec une non-chrétienne vers l’âge de 18ans, alors que j’étais très engagé dans mon église. Très franchement, c’était mon amour depuis la 4e. Mais la pilule n’est pas passée. On m’a interdit de continuer à jouer dans la louange, on voulait avoir des discussions privées sans arrêt avec moi, j’en ai eu marre et … j’ai arrêté d’aller à l’église.
Puis, ma copine d’alors est venu me rejoindre dans un pays fort fort lointain (Afrique du Sud) où – en plus d’un ‘bénévolat humanitaire’ que je faisais – j’ai recommencé à aller dans une église remplie du Saint Esprit, qui m’acceptait comme je suis et me faisait (un peu) moins la morale^^. J’y avais passé de longues soirées à prier sur la plage, gueuler plus que prier même. J’ai enfin pu l’amener à l’église. Bon, elle l’a fait par amour pour moi, mais n’a pas détesté.
Puis, retour en France et conférence sur le prophétique organisée par l’église. Et là, changement radical: elle a senti Dieu la toucher en profondeur (physiquement je veux dire) et elle s’est convertie. Moi, je n’ai toujours pas eu le droit de recommencer à la louange pour un moment, mais ça m’était égal. Elle s’est fait baptisée dans les mois qui suivent avec toute sa famille présente, puis on s’est marié et fait les trucs les plus fous ensemble (voyages de hippies, déménagements sur des coups de tête, etc). En fait, on a développé un mode de vie où l’on se met dans des situations que seul Dieu peut résoudre et on grandit dans notre relation tous les trois (ou cinq si on prend en compte la trinité)!
Alors, pour finir quelques idées lancées en l’air:
– Je déconseille de sortir avec une personne non-chrétienne, dans le sens où ça n’a pas toujours été facile pour moi et que ça peut éviter quelques soucis. Mais bon sang qu’est-ce que j’ai grandi et mûri pdt ce temps là. J’ai remis à plat des années d’idées bien ancrées dans ma tête et suis retourné dans la Bible pour comprendre qui était Dieu, quel était ma relation avec lui, quelle était mon identité en lui.
– Ma femme est bien plus radicale et libre par ailleurs que beaucoup de femmes qui ont grandi dans des milieux ecclésiastiques avec une tendance à les emprisonner. Je m’explique par un exemple: ‘dans le monde’ on donne la chance aux femmes d’avoir des positions d’autorité, mais pas dans l’église (et tout cela par des interprétations erronées d’environ 3 passages de Paul). Alors, ma femme elle est libre. Elle n’a pas des années d’enseignement (juste ou fallacieux) derrière elle. Elle expérimente Dieu et grandit dans une relation d’amour. Super non?!
– Dieu est fidèle, il connaît les désirs de nos cœurs et sait transformer chaque situation pour ce qu’il y a de mieux. Fini, la condamnation et la honte (que je connais) de faire ce que l’on fait. On a tendance à placer le fait de sortir avec un non chrétien comme un péché ultime. Encore une fois, je ne le conseille pas, mais depuis quand Dieu se laisse-t-il impressionner par les circonstances?
– Et si c’était à refaire? Je le referai pcq j’ai appris à aimer les non-chrétiens (vraiment je veux dire), qu’une âme a été sauvée,que j’ai la femme vraiment idéale, que j’ai fait un bond dans la compréhension de la grâce de Dieu, que je ne juge plus ceux qui souffrent (ou pas) de leurs relations avec des non-chrétiens mais compatis, les aime et raconte mon histoire pour les édifier…
Hey Jan Nils!!!
Merci pour ton témoignage, et je suis trop content que ton histoire ait abouti comme ça.
En revanche, comme tu le fais si bien ressortir, même si Dieu fait grâce, ce n’est pas une voie à conseiller. Tu t’en es (plus que) bien sorti, et c’est une histoire géniale de la grâce de Dieu. Mais dans une situation lambda, c’est vrai que ça reste un risque de se mettre en couple avec une personne qui ne partage pas la même valeur fondamentale que toi : ta relation avec Jésus. Un risque à deux niveaux :
1. Que ta relation avec Jésus arrête de devenir ta priorité n°1 pour te concentrer sur les choses que toi et ton partenaire avez en commun : tu serais alors comme cet homme qui gagnerait sa vie pour en fait la perdre, plutôt que celui qui, pour mieux la gagner a accepté de perdre sa vie.
2. Que ta relation avec ton partenaire rompe parce qu’elle ne peut pas gérer le fait que Jésus est tout pour toi – ce qui fait que cette relation aura été, pour tellement de raisons, une perte de temps. Pas pour dire que tu n’apprendrais rien de cette relation : Dieu nous apprend des choses au travers chaque situation de ta vie, mais au niveau de ton cœur, ça aura été des années perdues…
Mais en tous cas dans ton cas, ça n’a pas été une perte de temps, et tu n’as pas perdu ce que tu avais de plus cher. Mais avoue en tous cas que c’était jouer avec le feu ;-P
Trop content d’avoir de tes news (et d’aussi bonnes news surtout!!) à travers ce blog.
Big love mec !!!
Oui, disons les choses comme ça: ma femme a été sacrément discriminée du fait de ne pas être chrétienne. Et je ne sais pas pourquoi mais je ressens un petit quelque chose de dérangeant dans tous les témoignages, type « Dieu m’a gardé d’une relation qui allait me perdre ». Mais bon, c’est peut-être personnel et il est toujours difficile d’exprimer exactement ce qu’on ressent sur des blogs.
Disons que c’est un sujet bien plus complexe que ce qu’on essaie parfois de nous faire croire (comme beaucoup de sujets présentés en très noir/blanc)…
Je suis désolé si ton épouse a été jugée pour être non-chrétienne (surtout que ce n’était pas de sa « faute » !!)
Et comme tu dis, les choses ne sont pas noires et blanches. Il n’y a que le légalisme qui est noir et blanc.
Mais en termes de donner des conseils à des jeunes, il est préférable de ne pas tomber dans de la casuistique (« si tu as telle circonstance, alors fais-ci… et si tu as telle autre circonstance, alors fais ça… » – n’est ce pas ce qu’essayaient de faire les pharisiens aussi avec la loi ?), mais plutôt que de donner un message clair mais rempli de grâce (« la sagesse serait de ne pas sortir avec un non-chrétien, la logique aussi… »), mais d’accompagner et d’aimer quelle que soit la décision qui est prise.
Merci pour tes réponses Nathan!
Je comprends bien sûr ton/votre approche. C’est aussi le truc des blogs, articles, etc : on s’adresse à une masse.
Après – et je pense qu’on tombera d’accord là-dessus – je suis persuadé qu’on a besoin de plus de (bons) ‘conseillers’ dans les ‘milieux chrétiens’….rempli de la grâce et de l’esprit qui donne la sagesse.
Ton temoignage m’a touché.
Il faut bcp de courage pour prendre cette decision.
Respect
« Si cela n’aide ne serait-ce qu’une personne… »
Eh bien il y a au moins moi, qui vides pratiquement la même chose. J’ai su dire « non » et re-« non » avec les mêmes argument, mais dans mes pensées, tout et rien commençait à venir et me pousser à pencher plutôt vers le « oui ». Le dilemme était tellement fort que j’ai demandé une réponse Concrète et Indiscutable de la part de Dieu pour savoir que faire… Et j’ai été réveillée ce matin, tôt, j’ai atteri sur tél post d’un réseau social, et sur CETTE page. Merci d’avoir fait le pas de témoigner ainsi, car c’est exactement ce dont j’avais besoin. C’est beau de voir comme l’obéissance à Dieu peut mener à des choses énormes !!
Merci Fidji pour avoir partagé ce passage de ta vie si personnel. Je crois que cela en aidera plus d’un(e). Renoncer à une personne pour qui on a des sentiments est difficile, et c’est un bon témoignage de foi et de courage.
Il est si facile de se convaincre que la personne non chrétienne que l’on aime peut se tourner sincèrement vers Dieu il / elle aussi. Il est si facile de trouver des arguments qui abondent dans le sens du cœur… mais on ne peut pas « parier » sur une éventuelle conversion de l’autre, car cela ne dépend pas de nous. Ma mère m’a dit un jour: « n’épouse pas un homme en espérant qu’il changera après le mariage ». Car il changera, très certainement, le caractère de l’homme n’est pas statufié, mais cette capacité de changement est une valeur relative que seul Dieu peut réellement déterminer.
Au final Fidji, Dieu t’as bénie et tu as trouvé ton Mr Right !
And they lived happily ever after :)
[…] Rébellution pour voir comment tout ça s’est mis en pratique dans nos vies. Nous avons eu Fidji P-L. Maintenant place à Sam P-L […]
Bonjour à tous,
Tous ces témoignages sont édifiants, et tous rejoignent un point : le « risque » voir le danger, d’une relation avec un non-chrétien. J’aimerais aussi vous laisser un témoignage dans ce sens. Il ne me concerne pas directement, mais m’a aidé à « tenir » quand moi aussi (comme beaucoup de jeunes chrétiens), j’ai dû résister à la tentation d’une relation, non basée sur Jésus.
J’ai rencontré M quand elle avait 26ans (j’en avais 14), elle était mariée et avait 2 enfants. Il s’avérait qu’elle était chrétienne et fut très vite proche de notre famille. Malheureusement, son mari ne partageait pas sa Foi. Évidemment, dans nos têtes, ça a fait « tilt » : quand s’était-elle convertie ?
Alors, elle nous a raconté son témoignage : elle est née dans une famille non-chrétienne, mais sa mère s’est donnée à Jésus quand elle avait 8ans et elle a suivi sa mère et a accepté d’être éduquée dans la Foi (contrairement à ses deux frères aînés). Plus tard, elle a donné son coeur à Jésus. A 16ans, elle a rencontré celui qui allait devenir son mari. Il n’était pas chrétien, sa mère et elle le savait, mais il a accepté la Bible qu’elles lui offraient et il semblait écouter quand elles parlaient de Dieu. Tout allait donc pour le mieux ! Elle s’est donnée à lui, sans autre questionnement et ils ont même commencé à vivre ensemble. La question du mariage est arrivée et M a demandé à son pasteur de s’en occuper. Il a accepté à deux conditions : qu’ils arrêtent de coucher ensemble et qu’ils se fassent baptisés. M a accepté, et s’est fait baptiser (oui, en fait elle avait complètement oublié…) et même si la pilule a été dur à avaler pour son fiancé, il s’est soumis pour lui faire plaisir, mais refusa le baptême. Il n’avait toujours pas donné sa vie au Seigneur… Mais, Dieu dans sa grâce, 6 mois avant le mariage, a décidé d’intervenir lui-même, étant donné que personne ne semblait se soucier du cas de M. Il lui a donné un vision: Elle voyait une mariée tomber à la renverse. Bien sûr, la conscience de M a été touchée, et elle a demandé aux chrétiens qui l’entouraient, à son pasteur, si, étant donné les circonstances, cette vision ne la prévenait pas… Que croyez-vous qu’ils aient répondu ? Et bien, que cela ne la concernait pas, qu’il s’agissait sans doute d’autre chose !
Et ils se sont mariés… Il n’avait toujours pas confessé de sa bouche… Ils ont vécu heureux pendant 7ans…Après, elle a rencontré ma famille : des chrétiens à fond pour le Seigneur. Et là, elle s’est rendu compte que sa Foi s’était endormie, que durant 7ans, elle n’avait rien vécu avec Dieu. Oh, bien sûr, elle était allée de temps à autre à l’église, son mari l’avait même accompagné, lui faisant croire qu’il connaissait Dieu… Mais quand sa Foi s’est réveillée, qu’elle a voulu faire bouger les choses, soulever les montagnes, partager avec sa famille, son mari à totalement changé de comportement. Il disait que Dieu c’était pour les faibles, il a blasphémé, il est devenu soudainement colérique, voir violent quand le sujet était abordé.
Le nuage rose sur lequel vivait M depuis 7 ans, s’effondrait. Elle prenait conscience de sa bêtise, de sa responsabilité. Une chose qui l’a frappé alors, est sa photo de mariage : chacun regardait dans une direction différente…
Pour finir, elle a dû choisir : son Dieu ou son mari…
Je me rends compte que ce que je viens décrire est long, mais c’est tellement important. Dans la vie d’un chrétien, il y a plein de choix à faire, de décisions à prendre ; mais s’il y a bien un choix qui engage La Vie (dans tous les sens du terme) c’est celui-ci.
Il n’est pas question d’être légaliste, ou de faire des règles. C’est sûr que si M, était venue 6 mois avant le mariage et avait dit : « on annule tout, je ne peux pas me marier avec un incroyant », au yeux du monde, elle aurait été prise pour une folle, mais quand Dieu nous laisse des instructions à travers la Bible et qu’on l’aime, on obéit, c’est tout. Et même si ça fait mal…
très bon témoignage! Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé…
[…] pour voir comment tout ça s’est mis en pratique dans nos vies. Nous avons déjà eu Fidji et Sam P-L. Maintenant c’est au tour de Sarah Lc […]
Je pensais que la religion enseignait Amour et Tolérance.
Et Yann, au fil du temps, aurait pu trouver la voie de Dieu, non ?
Tu as l’air d’avoir une place énorme dans sa vie, et maintenant que tu as refusé la place dans son coeur, je le pense capable de trouver Dieu et de se convertir … Alors que maintenant, tu es épanouie avec quelqu’un d’autre.
Je me mets simplement à sa place et je ressens énormément de douleur pour lui.
Peu de filles rencontrent l’amour vrai dans leur vie, de la part d’un homme beau, intelligent, et intentionné comme ça. Mon commentaire n’est peut-etre que jalousie, mais ce que tu décris de la part de Yann, c’est ce que j’ai passé ma vie à rechercher. Et ma religion – je suis également protestante – m’enseigne à aimer, accepter, tolérer … J’aurais pris tant d’amour à bras grands ouverts et je suis sure que Dieu m’aurait félicitée pour mon ouverture d’esprit (et il n’en faut pas tant que ça pour accepter d’etre aimée)
Hello Gan,
Merci pour ton commentaire sincère et irénique. En revanche, il faut distinguer deux formes de tolérance, l’une biblique et l’autre, contemporaine mais erronée. La tolérance biblique, c’est aimer le pécheur tout en dénonçant le péché. L’exemple typique s’agit de l’épisode où Jésus rencontre une femme qui a été prise en flagrant délit d’adultère. Il ne lui dit pas : « Ce n’est pas grave, je suis tolérant, je t’aime, continue cette relation adultère ma fille ! », mais plutôt : « Je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus. » Jésus ne voit aucune contradiction entre aimer cette femme prostituée et lui demander d’arrêter de pécher. La tolérance contemporaine, c’est celle qui dit qu’il faut être d’accord avec tout. Par exemple, cette tolérance me dit que peu importe ce que la Bible dit sur la morale sexuelle, je peux faire ce que je veux tant que je suis « aimant » et « tolérant ». Si deux personnes du même sexe s’aiment, qui suis-je pour les juger ? Si un jeune couple décide de vivre ensemble avant le mariage, qui suis-je pour dire qu’ils pèchent ? Si une personne chrétienne se met en couple avec une personne non-chrétienne, peu importe leur divergence en terme de foi tant qu’ils s’aiment et se respectent, non ?
Dieu donne des commandements à ses enfants pour leur bien. Ce n’est pas à nous de décider ce qui est bon et ce qui est mauvais. Après tout, n’était-ce pas cela le péché de nos premiers parents ? Ils pensaient qu’ils savaient mieux que Dieu ce qui était le mieux pour eux. La suite, hélas, on la connait tous…
Finalement, la question que je te pose Gan est la suivante : qui détermine dans ta vie ce qui est juste et ce qui est faux, ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est moral et ce qui est immoral ? C’est soit la Bible, soit la société. Je t’encourage à faire de la Parole de Dieu le socle, le fondement de tes croyances.
Bien à toi,
Sam
Superbe témoignage! Bravo et Respect Fidji. Je te tire mon chapeau ;)
[…] la Rébellution pour voir comment tout ça s’est mis en pratique dans nos vies. Nous avons eu Fidji et Sam P-L ainsi que Sarah Lc. Maintenant terminons cette méga-série avec le témoignage de Nathan […]
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Merci beaucoup beaucoup à Fidji, tu ne peux pas savoir comment ton témoignage m’a touché…. sois vraiment bénie !!!
Je sais que ce sujet date mais je viens de tomber dessus et comme je n’ai personne avec qui partager ce témoignage, je le poste ici….
Je suis actuellement une étudiante de 19ans. Je suis née dans une famille chrétienne, étant donné que mes parents sont pasteurs (c’est donc un statut encore plus particulier que « simple » enfant de chrétien). Quand mes parents se sont rencontrés ils étaient jeunes (ma mère avait 18 ans et mon père 27) ils n’étaient pas chrétiens, (mon père fumait, sortait en boite etc..) ma mère était catholique de tradition et mon père athée (même sil avait un grand père pasteur). Ils sont donc sortis ensemble, avec tout ce que ça implique ^^ et à 19ans ma mère était enceinte ! par la suite ils sont devenus chrétiens mais ont continué de vivre ensemble et ont eu 3autres enfants ! jusqu’à ce que mon père reçoive l’appel du ministère…ils se sont donc mariés, ont laissé de coté leur vies de pécheur et ont commencé leur ministère notamment à travers les jeunes.
C’est à cette période que je suis née.. j’ai donc été élevée dans une famille chrétienne, je peux même dire que je suis née dans l’Église ^^
Au début comme la plupart des enfants chrétiens (selon moi) on y va un peu pour suivre les parents… par la suite j’ai très tôt expérimenté la puissance de Dieu dans ma vie et donc je me suis baptisé quand j’étais en 4ème j’avais 13ans et pourtant j’étais très affermie dans ma foi je dirai limite radicale haha !!!
Je pensais que rien ne pouvais ébranler ma vie chrétienne étant donné que j’avais vécu dans l’Église je connaissais toutes les bases de la vie chrétienne surtout avec des parents pasteurs… j’étais au point sur toutes les questions, même de façon sentimentale dès l’age de 12-13 ans je savais que mon mari serai OBLIGATOIREMENT chrétien, qu’on aura pas de relations sexuelles avant le mariage (oui oui, à 12-13 ans ^^ !! je tient d’ailleurs à attirer l’attention des parents chrétiens : il faut arrêter de penser que parce que vous êtes chrétiens et éduquez vos enfants dans la foi, qu’ils ne parleront pas de sexe jusqu’à leur mariage car c’est faux ! et j’ai beau avoir été dans une école catholique toute ma scolarité les enfants en parlent entre eux, dès l’age de 11-12ans..alors si ils n’en parlent pas avec vous ils en parleront au moins avec leur profs au pire, avec leurs amis d’école – filles comme garçons – et peuvent connaître des choses erronés notamment sur la sexualité.. bref je ferme ma parenthèse je m’égare là ^^)
Donc je croyais tout savoir sur la vie chrétienne etc.. sauf que quand je suis entrée au 3eme, il y a eu un nouveau dans le collège (je vais l’appeler Léo), il est arrivée dans ma classe et la… c’est le drame !!
Dès le premier jour où je l’ai vu j’ai vraiment ressenti quelque chose pour lui que je ne pouvais pas expliquer.. je ne peux pas dire si c’était un coup de foudre mais il y avait quelque chose… l’année est passée et on s’est bien entendu… (il faut savoir que depuis toute petite j’apporte une très grande importance au mariage, et comme je vous l’ai dit à 13ans je priai déjà pour que mon futur mari soit comme si, comme ça… je priai aussi pour le connaître « tôt » genre dans l’adolescence ou vers le lycée ou la fac je n’ai jamais su pourquoi j’y apportait tant d’importance :o mais bon je le faisais quand même ^^) bref, je vais arrêter avec mes parenthèses parce que… voila quoi !
Donc on s’entendait bien, mais sans plus. Je n’avais pas de vue sur lui ni rien même si j’avoue que je l’aimais bien… Au final une amie très proche à moi à l’époque est tombée amoureuse de lui, et comme elle savait que je m’entendais bien avec lui elle m’a demandé de faire l’entremetteuse : chose que j’ai faite ! mais malheureusement, c’était déjà la fin de l’année et Léo lui a dit qu’il l’aimait bien mais que la fin de l’année était proche et comme nous allions allé au lycée ils ne se reverront jamais ! bref rien ne s’est passé entre eux.. et on s’est tous dit au revoir à la fin de l’année en pensant ne plus se revoir…
Pour la suite je vais ESSAYEZ de faire court haha : J’arrive dans un lycée que j’avais mis en dernier choix, je ne voulais pas y aller et n’avais aucun ami qui irai là bas.. à la rentrée je suis en retard, je m’assoie à coté de quelqu’un par hasard et ce quelqu’un : c’est le fameux Léo ! il s’est retrouvé là aussi par défaut… bref les mois ont passé, on était tout le temps ensemble vu qu’on était les seuls à se connaître ^^ on parlait de tout et de rien, mais jamais avec ambiguïté, je le considérai même comme un meilleur ami limite mais pas plus (ATTENTION AUX MEILLEURS AMIS LES FILLES… haha) il me parlait souvent de ma foi et cherchait à comprendre etc… jusqu’au jour où des amies m’ont dit qu’il avait des vues sur moi !
Ce jour là ça été le choc, car à 16ans contrairement à la plupart de mes copines, je n’avais eu de petit copain c’était même inconcevable… et pourtant j’avoue que l’idée de me mettre en couple avec lui n’était pas désagréable… quand je le voyais j’avais des papillons dans le ventre… il était vraiment « le mec idéal » pour reprendre l’expression de Fidji ^^ il avait tout ce que je demandais à Dieu depuis mon enfance, aimable, intelligent, serviable, tolérant… bref TOUT !!
Quelques jours plus tard il m’a pris à part au lycée et m’a déclaré sa flamme (veste de costard, gâteau en forme de cœur.. oui, oui à cet age là ! ^^ bon il a un an de plus mais voila quoi c’était quand même magique !!) il m’a dit que depuis le premier jour il était amoureux de moi, mais qu’il avait peur de venir vers moi… qu’il voulait vraiment une relation sérieuse etc… bref tout ce que les jeunes filles veulent !
et sur le moment j’avais beau avoir prié etc (depuis quelques temps je demandais à Dieu – montre moi par tel signe.. s’il il se passe ceci ça voudra dire que je doit sortir avec lui et si il se passe cela je laisserai tomber etc… avec du recul j’ai demandé pardon à Dieu et je vous mets en garde faire cela, ça peut vraiment vous perdre !! après peut être que pour vous ça marche..)
J’ai perdu tout mes moyens, tout en essayant de le décourager car je savais que si j’allais plus loin : je péchais ! je lui ai rappelé que mon père était pasteur, toute la ville me connaît, j’ai une réputation etc… je lui ai dit que je l’aimais, qu’il était vraiment génial mais il n’était pas chrétien et à l’époque le plus important pour moi c’était : ma foi !! comme Fidji, j’ai parlé du sexe avant le mariage, il m’a dit qu’il attendra… il voulait même m’accompagner à l’église… il parlait d’avenir, de mariage etc….il voulait rencontrer mes parents, mes frères et sœurs…
Et malheureusement (c’était peut être la pire erreur de mon existence..) mais j’ai accepté.. je lui ai dit « OK je veux bien sortir avec toi » tout en sachant que j’allais le regretter ! au fond de moi j’imaginais que ça allait marché, qu’il allait donné sa vie à Jésus..
Malheureusement les jours qui ont passé je suis devenue froide, je l’évitais car j’avais le sentiment qu’a chaque fois que je le voyais ça me rappelai que je désobéissais à Dieu, lui qui m’avait pourtant « soit disant » parlé par des signes quelques jours auparavant… je trouvais des excuses pour pas le voir (mes parents étant pasteurs donc je n’ai pu en parler à personne car j’ai pensé qu’ils ne comprendraient pas, même pas mes frères et sœurs.. et à l’Église je n’avais pas d’ami car les jeunes ont souvent du mal et mettent les « enfants de pasteurs » à part alors que même si nos parents sont pasteurs nous sommes normaux et avons des problèmes, désirs comme tout le monde… au final les seules personnes à qui j’en parlais était mes amis et donc me donnaient des conseils que l’on peut donner à quelqu’un du « monde » pas un enfant de Dieu :/ )
Bref notre relation s’est dégradé… il a pourtant essayé de tout faire pour arranger ça… il est venu 2fois à l’église pour me faire une surprise (mais je n’étais pas là), il a voulu rencontrer mon père mais c’est moi qui a empêché la rencontre… avec toute culpabilité de mon coeur, j’ai tout dit à mon père et j’ai senti qu’il était déçu.. et en gros il m’a dit « s’il est pas chrétien je veux bien le rencontrer mais je te dit la vérité ça va être compliqué.. je ne crois pas que c’est la volonté de Dieu » (ça m’a d’autant plus déçue, étant donné la vie que mes parents ont eu quand ils étaient jeunes -sexe avant le mariage, boite de nuit, cigarettes, drogue… !!! mais aujourd’hui je rend Grâce à Dieu pour les conseils de mon père car sans cette mise en garde j’aurai probablement été plus loin..)
Bref je me suis découragé et Léo n’en pouvait plus aussi et à préféré mettre fin à notre relation en très mauvais termes car il m’aimait vraiment et n’a jamais compris ce qui c’était passé… :/ je me suis sentie libérée de mon péché mais très vite j’ai eu cette culpabilité de l’avoir fait souffrir, d’avoir désobéi à Dieu, et surtout je me suis rendu compte que malgré tout ça : j’étais amoureuse de lui et je voulais être avec lui :(
Il était tellement triste qu’il a fait une « mini dépression » et quelques mois après il s’est mis en couple avec.. la fameuse fille du collège -_- (ils sont restés ensemble pendant 1an) donc là mon chagrin était au niveau maximum.. néanmoins nous sommes restés « amis ».
Conclusion: cette histoire à eu lieu il y a 4ans et pourtant il m’a fallu du temps pour m’en remettre car j’ai eu cette culpabilité dans le cœur pendant longtemps… de plus je suis restée amoureuse de lui pendant les 2ans qui ont suivi (puisque nous avons fait le lycée ensemble), des fois je me dit même que j’ai encore des sentiments pour lui…
cette histoire m’a beaucoup affaiblie sentimentalement… j’avais le cœur plein de rêves et j’ai vraiment l’impression d’avoir tout gâche en disant ce « oui » et en acceptant de me mettre en couple avec lui (je précise tout de même qu’il ne s’est jamais rien passé entre nous à part un léger baiser une fois, mais sinon on s’est jamais vu en dehors des cours ni rien, étant donné que ma famille n’était pas au courant je ne voulais pas leur mentir : assez de péchés comme ça!! xD )
Aujourd’hui encore, j’ai bcp de mal dans mes relations (qu’elles soient simplement amicales ou non) avec les garçons et dès que ça devient ambiguë je fuis par peur que cela se reproduise… je ne me suis plus jamais mi en couple avec qui que ce soit, je n’ai plus aucune nouvelle de Léo… je sais qu’il va bien car je l’ai croisé dans ma ville natale pendant les vacances étant donné que je suis dans une autre ville pour mes études…sa recherche « spirituelle » à cesse vu que j’étais sa seule amie chrétienne et peut être que Dieu voulait se servir de moi pour l’emmener à Lui mais j’ai préféré suivre mes propres intérêts, à ma perte…
Bref, en ce moment ça va mais j’avoue qu’il m’arrive très souvent de ne plus trop savoir où j’en suis… alors je prie pour oublier mais je repense à tout ce qui s’est passé et j’aimerai juste revenir en arrière mais c’est impossible..
Pour autant quand je parle avec les jeunes de l’Église (avec qui je n’avais jamais partagé mon histoire, sauf avec une amie de l’Église qui m’a beaucoup aidé et ne m’a pas jugé d’être sorti avec un non chrétien ) je me rend compte que c’est fréquent et ça brise parfois des cœurs, j’ai même le cas d’une jeune fille (16ans) qui a quitté l’Église car tout le monde la jugeait à cause de la relation qu’elle a en ce moment avec un non chrétien.. en l’occurrence leur relation l’a éloigné de Dieu :/
J’avoue que parfois j’ai l’espoir qu’on redevienne amis avec Léo, histoire que je puisse au moins l’emmener à l’Église pour que tout cela ne se soit pas passé en vain.. et je sais que maintenant il a une mauvaise image de la « religion » et dit que c’est ça qui a gâché notre relation.. mais je préfère laisser Dieu faire sa volonté !
Dsl pour ce treees long message mais j’avais besoin de le partager ne serait ce si cela peut aider quelqu’un comme le message de Fidji m’a aidé ! ^^ merci vraiment Fidji pour ton message comme tu peux le voir, j’ai connue presque la même chose sauf que contrairement à toi je n’ai pas résisté.. or la bible dit bien « résistez au diable et il fuira loin de vous.. »
En tout cas pour la prochaine fois je saurai et je n’hésiterai pas à dire « non » !!
Merci à toute l’équipe de la rebellution, soyez bénis !!!
Merci beaucoup Yoyo pour ton témoignage ! Vraiment touchant ;-)
Fidji n’est plus dans l’équipe, donc je ne sais pas si elle verra ton message…
Mais je prie comme toi qu’il encourage beaucoup !
Nicolas
Merci beaucoup pour les témoignages.
Enrichissant !
Stay blessed!