Les relations garçon-fille : Les mots de la fin (2/4) – Sam P-L

Après 9 articles que vous pourrez trouver répertoriés en bas de cette page sur les relations garçon-fille, nous avons décidé de faire témoigner certains des membres de l’équipe de la Rébellution pour voir comment tout ça s’est mis en pratique dans nos vies. Nous avons eu Fidji P-L. Maintenant place à Sam P-L !

 

Après le témoignage de Fidji, à mon tour de partager des expériences de ma vie que j’aurais préféré garder pour moi. Mais tout comme Fidji, j’ai le sentiment que ce que j’ai vécu peut encourager certains d’entre vous qui sont passés – ou qui passent actuellement – par une épreuve similaire.

Je vais vous parler de mes… échecs sentimentaux ! C’est d’autant plus difficile d’en parler en tant que gars, au vu de notre tendance à nous mettre en avant et à cacher tout ce qui peut nuire à notre réputation… Mais au diable l’orgueil (littéralement) ! Alors c’est parti !

Partie 1

J’ai été influencé par des idées rébellutionnaires très jeune. Alors après avoir quitté le foyer familial à 16 ans, je me suis assez vite retrouvé avec le sentiment d’être prêt pour le mariage. J’ai donc décidé de garder les yeux ouverts et de prier que Dieu me donne une femme de valeur.

À 18 ans, lorsque j’étais étudiant dans un institut biblique à Glasgow, Helen, une fille de ma promo, a attiré mon attention. Au fil des mois, mon affection envers elle grandissait, jusqu’au jour où j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de lui avouer tout ce que j’avais sur le cœur. À ma grande surprise, elle m’a dit qu’elle ressentait la même chose pour moi, mais qu’elle ne pensait pas qu’une histoire entre nous était réaliste. J’ai essayé de penser à tous les arguments imaginables pour la convaincre du contraire, mais en vain… Un soir, alors qu’on se promenait, c’est avec la gorge serrée que je lui ai dit que j’acceptais finalement sa décision. Les larmes aux yeux, je lui ai annoncé que malgré notre attirance réciproque, je lâchais l’affaire. Je me suis alors précipité pour lui dire “bonne nuit” parce que je ne pouvais plus me retenir. J’ai couru vers la salle de classe vide et dans le noir, je me suis assis par terre contre un mur, et j’ai éclaté en sanglots… 18 ans, premier essai, premier échec.

À 19 ans, quelques mois après avoir intégré une école d’ingénieur à Lyon, j’ai commencé une relation à distance avec une amie d’enfance. À vrai dire, cela faisait plusieurs années qu’elle m’intéressait, mais je n’avais jamais oser lui avouer. Je savais qu’elle était une fille populaire et que beaucoup de gars avaient essayé sans succès ! Mais je voyais que nous nous rapprochions de plus en plus et que nos coups de téléphone duraient de plus en plus longtemps. J’ai alors profité d’une visite à mes parents en Alsace pour la voir et lui avouer ma flamme. À ma grande surprise, elle a dit… oui ! C’était la première fois qu’elle ouvrait son cœur à un homme, et cet homme… c’était moi ! J’étais comme un fou ! Mais mon enthousiasme s’est vite fané. Quelques semaines après cet événement bienheureux, j’ai commencé à avoir l’impression que la flamme n’était pas réciproque… Non seulement elle mettait du temps à répondre à mes mails, mais elle se contentait de répondre en deux lignes à mes pavés ! J’ai donc décidé de l’appeler pour que l’on clarifie les choses. Elle m’a avoué qu’elle passait par un moment difficile, autant d’un point de vue académique que personnel et familial, et qu’elle avait un peu la tête sous l’eau. Je lui ai demandé si elle ne pensait pas qu’il était plus sage que l’on s’arrête là et elle m’a répondu… oui ! Nul besoin de le préciser, ce deuxième “oui” a eu l’effet inverse du premier. 19 ans, deuxième essai, deuxième échec.

À 20 ans, un an après avoir rejoint mon Église à Lyon, une fille parmi toutes les autres sortait du lot pour moi. Elle s’appelait Fidji ! Un an m’a suffi pour être convaincu de sa valeur. J’ai décidé de l’inviter boire un verre pour lui faire part de mon intérêt. Manque de pot, elle était enfermée chez elle à cause de la grippe A ! Je ne me suis pas laissé décourager et je l’ai appelée. Après une demi-heure de small-talk, je lui ai dit que je la trouvais vraiment remarquable et je lui ai demandé si elle était prête à considérer d’aller plus loin avec moi. Pour mon plus grand bonheur, elle a dit oui ! Vous connaissez le refrain maintenant, non ? J’étais comme un fou pendant plusieurs semaines jusqu’à ce qu’elle m’annonce pour diverses raisons qu’elle préférait que nous restions amis. C’était juste avant les vacances de Noël. Je suis rentré chez mes parents en Alsace et je suis resté au lit pendant une semaine pour m’en remettre. 20 ans, troisième essai, troisième échec.

À 21 ans, j’ai commencé à me rapprocher d’une fille de mon Église, tout juste arrivée à Lyon pour ses études. Au fil des mois, notre amitié grandissait et sans trop que je comprenne comment, mon sentiment d’amitié a commencé à se transformer en sentiment amoureux. Vu son attitude envers moi, je me suis dit que ces sentiments devaient être réciproques. Je lui ai alors demandé si c’était le cas, et elle m’a dit que pour sa part, ce n’était rien de plus que de l’amitié. Aïe ! Je me revois encore dans ma chambre quelques jours après, immobile devant la fenêtre pendant de longues minutes, le regard vide. Quatrième essai, quatrième échec.

Partie 2

Franchement, je commençais à en avoir assez de ces “échecs”… Non seulement je commençais à désespérer de trouver une femme de valeur, mais je luttais également avec mon estime de moi-même. Après tout, la conclusion était évidente, non ? Ces quatre jeunes femmes sont toutes arrivées à la même conclusion, sans concertation : je n’étais pas digne d’elles ! Alors tout ce qui me restait à faire était de choisir entre le célibat à vie ou la recherche d’une femme qui ne correspondait pas vraiment aux désirs les plus profonds de mon cœur… J’ai partagé ces pensées avec un ami, et Dieu merci, il m’a remis à ma place en me disant : « Sam, arrête de dire n’importe quoi ! Ça arrive à n’importe qui et ça n’a rien à voir avec ta dignité ! Arrête de t’apitoyer sur ton sort et fais confiance à Dieu ! » Bam ! Sans pitié. Et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je remercie Dieu pour des amis qui ne disent pas simplement : « Pauvre petit Sam… », mais qui osent me dire lorsque je suis à côté de la plaque !

Cet ami avait raison. Premièrement, Dieu est souverain. Je devais simplement lui faire confiance. Il sait ce qu’il y a de mieux pour moi (Romains 8.28-30). Et bien souvent, ce n’est pas ce que j’aurais prévu. Ses pensées ne sont pas mes pensées (Ésaïe 55.8-9). J’ai même commencé à me préparer à l’éventualité que Dieu voulait que je reste célibataire toute ma vie pour le servir sans réserve (1 Corinthiens 7.32-35). Franchement, si ça avait été le cas, qu’il en ait été ainsi ! Deuxièmement, le mot “échec” était totalement inapproprié. Les fréquentations existent justement pour voir si deux personnes veulent aller plus loin. Si elles concluent que ce n’est pas le cas, alors tant pis ! Ce n’est ni un échec, ni une tragédie ! Troisièmement, ma dignité n’avait rien à voir dans cette affaire. Et heureusement ! Si ma dignité dépendait de l’opinion d’une femme – aussi belle et remarquable soit elle –, ma vie n’aurait aucune stabilité. J’ai été créé à l’image de Dieu (Genèse 1.27) et il m’a tellement aimé qu’il a envoyé son Fils mourir pour moi (Galates 2.20). Voilà une fondation stable pour ma dignité, que je sois célibataire ou marié, heureux en amour… ou pas !

Reprenons notre histoire. Quelques mois plus tard, je reçois un coup de téléphone : « Sam, je suis rentrée en France de Madrid pour le WE. À vrai dire, si je suis venue, c’est parce que j’ai quelque chose d’important à te dire… »

C’était Fidji. And the rest, as they say, is history…

La questionLe PrincipeLe divorceLa fidélitéL’autorité et la soumissionL’homosexualité (1)L’homosexualité (2)Sortir avec quelqu’unLe sexe avant le mariageSortir avec un(e) incroyant(e)

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Collectif de la Rébellution

Nathan, Fidji, Sam et Sarah étaient les membres de l'équipe de la Rébellution quand ils ont publié cette série sur les relations gars-filles.

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19 Commentaires

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  • T’es un BG mec

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  • Je kiffe, c’est trop bien

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  • Ton témoignage est intéressant et super encourageant. Mais une question que je me pose, c’est : si on veut vraiment que la volonté de Dieu s’accomplisse dans notre vie, est-ce qu’on doit renoncer à chercher par nous-mêmes LA personne, et plutôt attendre que la chose se fasse toute seule? J’avoue que ma question reflète surtout une certaine inexpérience en la matière, (et il ne faut pas oublier qu’il n’y a que des cas particuliers, que chaque histoire est différente), mais est-ce que cette attitude « à l’affut », où on est sans cesse en train de se demander si « c’est le bon », est contraire à ce que devrait faire un chrétien?
    Dans ton article, j’ai du mal à voir si tu remet en question en toi uniquement le fait de t’être démoralisé et d’avoir placé ta valeur dans autre chose que dans l’amour de Dieu, ou également le fait d’avoir fait tellement de tentatives au lieu de chercher pleinement la volonté de Dieu…Faire confiance à Dieu pour le choix d’un conjoint, qu’est-ce que ça veut dire exactement?
    Parfois ça m’arrive de m’interroger sur un garçon, et je me sens coupable, je me dis que je ne devrais pas penser à ça.

    Ce qui est beau en tout cas dans votre histoire, c’est que chacun des deux a fait un pas vers l’autre à un moment différent, que c’était vraiment un choix des deux.

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    • Hello Anna !

      Merci pour ton commentaire sincère. Voici quelques éléments de réponse :

      Pour commencer, il me semble que ta conception de la volonté de Dieu dans nos vies a été influencée par une vision erronée qui est assez répandue dans nos milieux. Dieu n’a jamais promis de nous délivrer sur un plateau toutes les décisions que nous devons prendre. Grandir en tant que chrétien, c’est essentiellement grandir en sagesse et en discernement. Grosso modo, c’est la capacité à prendre des décisions qui glorifient Dieu dans notre quotidien. Alors dans cet apprentissage, il est normal de faire des « erreurs ». Peut-être que cette approche te semble nouvelle. Voici un résumé d’un excellent petit livre sur la question : http://www.larebellution.com/2011/09/02/et-si-dieu-voulait-autre-chose-pour-moi-de-kevin-deyoung/. Je t’encourage vivement à l’acheter et à prendre deux heures pour le lire !

      Il est tout à fait légitime pour toi de t’interroger sur un garçon. Ton futur mari ne tombera pas du ciel dans tes bras. Garde les yeux ouverts sans pour autant être à l’affût. Prie que Dieu t’aide à discerner la qualité des jeunes hommes qui t’entourent. Et si un jour, tu sens que l’un de ces gars pourrait devenir un mari avec lequel tu pourras fonder une famille à la gloire de Dieu, cherche la sagesse auprès de Dieu dans la Parole et par la prière, ainsi qu’auprès de tes amis et conseillers. Puis si tu es en paix, essaie d’apprendre à mieux le connaître pour voir si vous pouvez aller plus loin.

      Que Dieu dirige tes pas ma soeur :),
      Sam

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      • Merci pour ta réponse!
        A lire ton commentaire je me dis qu’effectivement je dois avoir une vision assez erronée sur ce sujet. Je vais essayer de me procurer ce livre, qui correspond à plein de questions que je me pose en ce moment…

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  • J’adore le début.
    « J’ai été influencé par des idées rébellutionnaires très jeune. »
    Ambiance.

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  • Bonjour Sam,
    Je connais plusieurs qui rencontrent un parcours émotionnel comme le tien, et souvent parfois cela est interprété comme un manque de stabilité émotionnel, et pourtant comme tu le montres la plupart du temps, ce sont plus des circonstances extérieures qui jouent, qu’une volonté de l’individu. Mais de manière globale, je dirais qu’être chrétien ce n’est pas être un surhomme. Nous sommes des Hommes comme les autres. Et pour nous tous, l’amour est une émotion violente plus forte que la mort. Après un échec amoureux, ceux qui ne partagent pas notre espérance tendent à noyer leur chagrin, de relation en relation, ou à travers l’alcool…se détruisant peu à peu. Quant à nous, nous tournons nos regards vers la Croix, et notre Seigneur nous restaure. Et quelque douleur que nous ayons pu avoir, nous la surmontons avec force et courage. Quelle merveilleuse perspective. Merci encore pour ton témoignage. Amitiés. Victoria.

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    • Amen, amen et amen ma soeur !

      L’un de mes combats est de défendre une spiritualité à visage humain, à l’image de celle de Jésus (qui était fatigué, qui a pleuré, qui s’est réjoui, qui s’est mis en colère, qui osait enfreindre les normes sociales pour aimer davantage, qui se reposait, etc.). Dans nos milieux évangéliques, beaucoup ont épousé sans s’en rendre compte une théologie hyperspirituelle. Tout en rejetant la théologie de la prospérité, ces chrétiens pensent que la grâce de Dieu leur assurera le « succès » dans toutes leurs entreprises…

      Beurk. La vie, la vraie, ce n’est pas de réussir dans tout. Plutôt, c’est de faire de notre mieux pour la gloire de Dieu, et de nous reposer dans ses bras lorsque nous « échouons ». Mes moments les plus forts avec Dieu ont été suite à mes « échecs ».

      Merci Seigneur de te glorifier dans notre faiblesse, et d’utiliser des cendres pour ériger des monuments à ta gloire !

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      • ReAmen!

        Je partage entièrement ta vision. Beaucoup ont tellement responsabilisé Dieu, qu’ils ont déresponsabilisé l’homme. Même pour les choix professionnels / académiques, bcp sont troublés attendant patiemment que Dieu « révèle » Sa volonté. Je trouve ça dommage.

        Très pertinent, ta remarque sur le succès. En réalité, beaucoup en défendant l’hyper spiritualité, ont pu plutôt fait l’apologie de leurs idées, pensées, théologies toute humaine. Quand je parcoure ma Bible, je ne vois nulle part le « no échec, no maladie, one shoot only », je vois qu’il est écrit que « le juste doit passer par beaucoup de souffrances », et que « L’Eternel étend ses regards sur toute la Terre pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui. » C’est la raison pour laquelle, j’estime que nos « échecs », ne nient en rien la puissance de Dieu, au contraire elles nous exposent à nos faiblesses, et nous pousse à tourner vers Dieu et dépendre davantage de Sa grâce.

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        • ReReAmen sista ! Le Seigneur que nous suivons a d’abord dû porter la couronne d’épine avant d’être couronné dans la gloire. Et le disciple n’étant pas plus grand que son maître…

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  • Hi Sam !!

    C’est surprenant et intéressant !! Car ce témoignage doit secouer pas mal de chrétiens que j’appellerais traditionnels.

    Moi, je comprends tout à fait ton parcours. Je comprends aussi qu’il n’y a pas de norme.
    Alors que répondre aux chrétiens traditionnels qui pensent que la norme est « one shoot, only » ?

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    • Hello BChrist,

      Lorsque j’avais 16 ans, et que j’étais tout juste converti, j’adhérais à la vision des chrétiens traditionnels en ce qui concerne la volonté de Dieu. Pour être franc avec toi, c’était un enfer.

      Pour chacune de mes décisions, aussi petite soit-elle, je voulais m’assurer d’être à 100%, ni plus ni moins, dans la « volonté parfaite de Dieu pour ma vie ». Cette vision des choses m’a conduit entre autres à agoniser devant mon choix d’études (ingénieur ou médecin) et à être paralysé face à des décisions dont j’étais responsable.

      Tu as sûrement dû voir le film l’Effet Papillon. Si l’on réalise que chaque décision peut influencer de manière drastique le cours d’une vie, et que l’on croit que la volonté de Dieu est un peu comme le centre d’une cible à atteindre, il suffirait alors d’une mauvaise décision pour gâcher une vie, non ?

      Heureusement, Dieu est souverain au milieu de nos décisions. La théologie du « one shot, only » parait hyperspirituelle, mais en fait, elle est puérile. Si l’échec apparent ne fait pas partie de la volonté de Dieu pour ses enfants, alors il faut récrire une bonne partie de la Bible (p. ex. la vie de Joseph, de David, de Moïse et j’en passe et des meilleures).

      La Bible a une vision bien plus rafraîchissante. Dieu utilise nos déceptions pour nous rendre semblables à l’image de son Fils. Mes « échecs » m’ont fait mal, mais qu’est-ce que je suis reconnaissant de les avoir connus ! Je suis convaincu que Dieu les a utilisés pour me faire grandir !

      Qu’en penses-tu ? Et toi, que répondrais-tu aux adhérents de cette théologie ?

      Bises !
      Sam

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  • Merci pour ton témoignage Sam ! J’avoue que je suis dans une situation un peu similaire à la tienne (avec moins d’échecs certes) et depuis que je suis « célibataire », je ne sais plus trop comment faire pour recommencer quelque chose avec une fille… J’ai un peu peur de vivre encore un échec parce que ce que je crains, c’est que mon entourage voit cela un peu comme un « jeu » alors que pour moi ce n’est absolument pas le cas… bref je suis un peu dans le flou ! Mais avec ce que tu as partagé maintenant je revois plus clair maintenant !

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    • Merci Louis pour ton partage sincère. Merci de ne pas avoir peur de te montrer vulnérable en partageant tes luttes !

      Je vois ce que tu veux dire. Beaucoup de chrétiens jugent ceux qui connaissent plusieurs relations sans « succès » (défini par les évangéliques comme le mariage !). « S’il était plus spirituel, il n’aurait pas connu tant d’échecs », ou encore « Ce gars là n’est pas sérieux, il joue avec le coeur des filles » sont tant de remarques qui trahissent une vision erronée de la vie chrétienne…

      Déjà, je mets les mots « échec » et « succès » entre guillemets justement parce que je suis contre leur utilisation pour décrire les relations gars-fille. Se fréquenter pour voir si l’on veut aller plus loin n’est aucunement une performance !

      Ne te préoccupe pas trop de ceux qui se permettent de juger tes intentions sans connaître ton coeur. Ces derniers mois, j’ai pris plusieurs décisions en bonne conscience devant Dieu pour lesquelles de nombreux chrétiens m’ont jugé et critiqué. J’en ai bavé, mais Dieu m’a ouvert les yeux sur le fait que je ne devais pas trop m’en soucier. Fais ce qui est juste à SES yeux, pas à ceux des autres (surtout ceux qui jugent facilement !).

      Alors si une fille t’intéresse et que tu as de bonnes raisons d’être intéressé par elle, fonce en bonne conscience devant Dieu !

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  • Hi Sam !!

    Ta réponse me rassure grave, car j’ai toujours été convaincu que tout ce qui compte c’est la conviction que ma décision honore Dieu. Donc quand j’ai cette certitude, je m’appuie sur la Bible et je fonce. Au niveau des relations sentimentales, une personne extérieure verra mon parcours comme étant instable, car je m’avance je discute en profondeur et je me recule, c’est ce qui est perçu de loin. Alors je me suis dit c’est chaud d’être vu comme ça même si j’ai la certitude que Dieu me soutient.
    Et j’admets aussi que je n’aime pas confronter mes idées avec comme seul argument « Dieu me soutient », car je passerai pour fou. Je ressens fortement que l’image devient de plus en plus importante dans mon église et nos églises.
    Alors maintenant que je sais que je ne suis pas le seul fou, je suis soulagé, je peux maintenant simplement dire que de mon expérience Dieu m’a guidé vers le meilleur. Je peux dire tête haute aux chrétiens traditionnels que Dieu nous façonne à sa ressemblance afin que nous décidions et agissions sa manière, donc nous avons notre part à faire.

    Encore merci Sam, que Dieu continue de parler au travers de toi !!

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    • Après, pour qualifier ta phrase suivante : « tout ce qui compte c’est la conviction que ma décision honore Dieu », il est important de dire ce qu’arriver à cette conviction implique. J’imagine que tu ne parles pas d’une simple conviction personnelle déconnectée des autres ressources que Dieu nous donne pour prendre nos décisions, non ? Voici les plus importantes pour moi : une étude sérieuse et approfondie des passages bibliques pouvant éclairer ma décision, la recherche du conseil de chrétiens plus sages que moi, la prière seule et en communauté, et bien sûr, le bon sens ! Je prends rarement une décision sans la bénédiction de mes « mentors » dans la foi. En quelque sorte, ils sont mes gardes-fou :).

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  • Je débarque ici…Et je repasserai souvent car cela est rare de lire des articles édifiants, et des commentaires- a minima- de la même trampe sur internet!
    Plus je vous lis, plus je pense que personne ne peut valablement mépriser votre jeunesse: que Dieu continue de remplir les vases que vous êtes!

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    • Merci SBlues, ça, c’est de l’encouragement ! :)

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