La vie c’est plus que de la bouffe (5/5) – Conclusion

Dans cette série de 5 articles, Simon Archambault nous partage une théologie de la nourriture. Pour retrouver les 4 premiers articles de la série c’est ici : Introduction, Le but de la nourritureGlorifier Dieu au travers de la nourriture, Lutter contre les troubles alimentaires.

Le fondement de tout ce qui a été mentionné

L’une des choses les plus importantes à retenir lorsque nous luttons contre notre chair pour n’importe quel type de péché, c’est que cette lutte, nous la faisons avec Dieu, pour sa gloire, avec l’aide de son Esprit, grâce à Jésus et appuyés sur sa Parole, fondés sur son Évangile. Cette dernière phrase ne se veut pas un cliché, chaque mot y est réfléchi. Le combat ne sera pas facile, nous sommes en apprentissage toute notre vie. Il y aura des hauts et des bas. Nous avons besoin, avant même de mettre en œuvre des plans, des traitements et des méthodes d’apprendre à se confier dans son Évangile. Lorsque j’échoue, lorsque je tombe, lorsque je rate la cible, lorsque j’ai l’impression qu’il ne me reste plus rien, je peux toujours me confier dans l’Évangile; Christ a pris ma place avec tous mes manquements, toutes mes maladies, tous mes mauvais penchants, il les a pris à ma place et les a portés pour moi à la croix, afin que ma chair soit clouée avec lui à la croix de sorte que maintenant je puisse vivre, ressuscité par son Esprit, avec lui, pour toujours.

Conclusion

La nourriture fait partie de nos vies à un tel point qu’il est normal que nous soyons fréquemment confrontés aux défis qu’elle occasionne. C’est pourquoi, en terminant, j’aimerais proposer une ressource utile pour tous ceux qui luttent d’une manière ou d’une autre à conserver un rapport sain avec la nourriture. Il s’agit du livre “La vie est plus que la nourriture : Comment être délivré des habitudes alimentaires destructrices ?” de l’auteure Elyse Fitzpatrick. J’adhère à l’opinion de cette auteure presqu’en tout point sauf pour une exception. Pour cette dernière, la nourriture n’aurait que la fonction nutritive, donc manger de manière récréative ne serait pas une manière de glorifier Dieu. Or, vous avez pu constater que je n’adhère pas à ce point de vue. Permettez-moi d’utiliser l’analogie de la sexualité. Oui Dieu a voulu que la sexualité ait la fonction procréative (produire des enfants), mais il a aussi voulu qu’elle soit récréative (plaisante et source de bénédiction pour le couple). De même, il me semble que Dieu a désiré pour la nourriture une fonction nutritive et récréative pour l’homme. Bien sûr, toujours selon une gestion et un cadre qui préviendraient qu’elle se transforme en idole, addictive et destructrice. Mais on n’honore pas quelqu’un qui nous a concocté un super gâteau en le mangeant du bout des lèvres pour ne pas trop prendre plaisir et seulement en retirer notre apport nutritif quotidien. Non, on honore cette personne en dévorant goulument et avec plaisir son gâteau tout en étant dans la reconnaissance. Agissons de même envers notre Seigneur, que manger devienne une pratique quotidienne de notre louange et adoration envers lui : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu” (1Co. 10.31).

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Simon Archambault

Simon Archambault M.Th. est pasteur des ados depuis 10 ans. Il est pasteur des ados de l’Église Le Portail à Laval au Canada depuis 5 ans. Il est également professeur d’herméneutique à l’institut de théologie pour la francophonie. Il est aussi membre du concile SOLA.

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