Découvrir les 5 solas : Christ seul (Solus Christus)

Nous continuons notre série d’articles pour vous faire découvrir les 5 convictions remises en avant il y a 500 ans, lors de la Réforme protestante. Nous avons déjà vu Sola Scriptura (l’Écriture seule) et Sola Gratia (la grâce seule). Aujourd’hui, c’est le tour de Solus Christus (Christ seul).

Que signifie « Christ seul » (Solus Christus) ?

Comment l’homme pourrait-il accéder à Dieu ? Soyons honnêtes, il y a un fossé énorme entre Dieu et nous. Comme avancé par Calvin, un des réformateurs, il y a deux raisons pour lesquelles il y a une distance gigantesque entre Dieu et nous :

  1. Dieu est un être infini, nous sommes des êtres finis. Il est Dieu et nous sommes des humains. Le contraste est total.
  2. Dieu est saint – c’est-à-dire qu’il est parfait, totalement pur et sans aucune tâche. En revanche, nous sommes pécheurs. Nous avons le cœur et les pensées souillées – nous ne sommes pas purs.

Il y a donc un fossé énorme entre nous et Dieu. Plus grand encore que la distance entre la terre et le ciel. Nous avons besoin d’un pont, d’un médiateur. Mais lequel ?

Les réformateurs, en se basant sur la Bible, répondent : C’est Christ seul qui est notre médiateur.

« En effet, il y a un seul Dieu et il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Jésus-Christ qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » – 1 Timothée 2.5-6

Christ est le médiateur, et il est le seul. Il est capable de réconcilier l’homme avec Dieu puisqu’il est à la fois vrai homme et vrai Dieu (Jean 20.28 ; Tite 2.13). Il s’est offert lui-même en sacrifice parfait.

Il est venu sur cette terre pour vivre une vie parfaite, celle qu’aucun de nous n’a pu vivre. Et il est mort sur la croix, portant sur lui les péchés de son peuple, pour le sauver. C’est Jésus seul – sa vie, sa mort et sa résurrection – qui peut nous sauver. Sans Jésus, il n’y a pas de salut.

Qu’est-ce que ça signifiait à l’époque de la Réforme ?

Conformément à l’enseignement de l’Église catholique, les gens du 16e siècle pensaient devoir expier eux-mêmes leurs propres péchés, par des actes de pénitence. Ils pensaient avoir besoin de l’aide d’un tas de personnes pour cela. Les prêtres pour confesser leurs péchés et en recevoir le pardon. Les saints à qui prier pour espérer obtenir un temps de purgatoire réduit et une aide spéciale. Marie, priée et adorée, dans l’espoir qu’elle puisse sauver l’être humain.

Mais il n’y a pas plusieurs médiateurs entre Dieu et les hommes. Il n’y en a qu’un, Jésus-Christ. Les prêtres sont humains et pécheurs, et ont aussi besoin d’être sauvés. Les saints du passé étaient également des pécheurs qui, en croyant en Jésus, ont obtenu le pardon. Et Marie, même si elle a donné naissance à Jésus, reste pour autant pécheresse et ayant besoin du salut pour lequel Jésus est venu donner sa vie.

Tous ces gens ne peuvent servir de médiateur. Jésus seulement le peut. Voilà ce qu’on voulut remettre en avant les réformateurs par ce principe « Christ seul ».

Qu’est-ce que ça signifie aujourd’hui, au 21e siècle ?

A la suite des réformateurs, et de la Bible, nous avons aussi besoin d’affirmer que le salut se trouve en Jésus, et en Jésus seul. Nous avons besoin de dire haut et fort avec Pierre qu’il « n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12).

Les prêtres ne peuvent pas sauver. Marie ne peut pas sauver. Mohammed ne peut pas sauver. Buddha ne peut pas sauver. Ton pasteur ne peut pas te sauver. Aucun autre nom que celui de Jésus ne peut sauver.

Ce n’est pas de l’arrogance de dire cela – il ne s’agit pas de pointer méchamment du doigt. Mais il est question de se demander : qui est celui qui peut me donner une bonne relation avec Dieu, en réglant le problème de mon cœur mauvais ? Jésus est le seul qui peut le faire. Parce que Jésus est le seul qui soit venu pour régler le problème fondamental : celui du péché, de notre cœur mauvais. Il a donné sa propre vie pour ça.

Sa vie, sa mort et sa résurrection peuvent sauver quiconque place sa confiance en lui. Il peut aussi te sauver.


Envie de plus ? Tu peux regarder cette vidéo (3:35) sur Solus Christus :

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Benjamin Eggen

Benjamin Eggen

25 ans, français exilé à Bruxelles, passionné par l'Evangile, les bons livres et la mission. Auteur du livre Soif de plus ? et co-auteur de Une vie de défis. Vous pouvez suivre Benjamin sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram.

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3 Commentaires

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  • Bonjour, très bon article. Mais c’est 1 Timothée 2.5, non pas 2 Timothée 2.5

      Benjamin E
    • Oups, merci Paul, c’est corrigé !

  • Avatar
  • je suis vraiment edifier

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