Dieu est le bien suprême
En tant que chrétiens, nous savons que Dieu est notre bien suprême. Mais vivons-nous en adéquation avec cette vérité ?
Pour nous qui sommes jeunes, qui avons la vie devant nous, la tentation de préférer les richesses de ce monde aux richesses de Dieu est souvent présente. Non pas que les biens de ce monde soient mauvais, car ils peuvent servir à la gloire de Dieu. Mais ils risquent de nous faire chuter si nous exaltons nos richesses présentes plus que notre Seigneur.
Nous qui sommes célibataires, combien nous désirons rencontrer l'homme ou la femme de notre vie ? Nous qui sommes en fréquentations ou en fiançailles, combien sommes-nous passionnés par cet être merveilleux que Dieu a placé à nos côtés ? Nous qui faisons des études, combien nous espérons la réussite de notre semestre, et combien cela nous remplit-il de joie lorsque nous connaissons le succès ?
Toutes ces choses sont bonnes, et toutes ces choses qui nous réjouissent sont légitimes. Mais serions nous prêts à tout perdre si l'Eternel le décidait ? Serions nous prêts à abandonner avec joie ce qui contribue à notre bonheur pour Dieu, ayant l'assurance que notre Seigneur est notre essentiel ?
Considérons-nous qu'il existe des pays dans lesquels aimer Christ est un crime, et comprenons-nous que cette vie paisible que nous menons n'est ni garantie, ni certaine ?
Notre jeunesse est temporaire. Nos études, nos emplois sont temporaires. Nos églises sont temporaires. Nos couples sont temporaires. Notre vie est temporaire. Mais la joie de Christ est éternelle, et le bonheur du Ciel est sans fin.
"Ne vous amassez pas des trésors sur la Terre, que les vers et la rouille détruisent, et oú les voleurs percent et dérobent, mais amassez vous des trésors dans le Ciel, oú la teigne et la rouille ne détruisent point et oú les voleurs ne percent ni ne dérobent" (Matthieu 6:19-20)
Parfois, je prends conscience des biens auxquels je m'accroche de manière malsaine. Ce que je suis ou ce que j'ai, je ne le considère plus comme un instrument pour plaire à Dieu, mais comme un bonheur personnel, qu'il me coûterait de me laisser derrière moi si Dieu me le demandait.
Fort heureusement, nous avons en Christ le pardon de nos manquements et la promesse d'une vie constamment renouvelée.
Se réjouir en Christ
Se réjouir en Christ, c'est l'appel de l'apôtre Paul aux Philippiens: "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez vous" (Philippiens 4:4)
Se réjouir en Jésus-Christ, cela signifie qu’il doit être l’objet ultime de notre satisfaction.
Il se peut que tu te réjouis naturellement dans le Seigneur, il se peut que tu sois pleinement comblé par l'assurance de son amour et de sa présence, auquel cas tu fais bien, et par la grâce de Dieu, tu continueras et tu grandiras dans ce bonheur.
Si te réjouir est un fardeau pour toi, ou si ton bonheur dépend des choses vaines et périssables, saches que l'Esprit du Seigneur est là pour t'y aider. Si Paul a pris le temps de l'écrire aux philippiens, s'il a même pris le temps de le répéter, c'est que cela n'est pas inné pour tout le monde.
Je veux par ailleurs que nous prenions garde à cette idée selon laquelle la foi en Christ n’est rien de plus qu'une expérience de sentiments et d’émotions. Il est dangereux de croire ainsi.
Se réjouir dans le Seigneur est plutôt un appel à une foi sincère, une foi qui place dans le Christ le fondement de nos motivations et de nos actions. L’émotion peut exister, mais l'émotion est une chose fluctuante, qui dépend de l'humeur et des circonstances; tandis que la foi est une chose permanente, car elle ne dépend pas de notre humeur. Ce à quoi Dieu nous appelle est à être fidèle en toutes circonstances et à l’aimer au-dessus de toute autre chose.