Quand l’Esprit nous surprend dans nos prières

J’avais 16 ans quand une amie de mon église s’est suicidée. Elle avait 15 ans et se faisait harceler à l’école. J’étais assise devant un épisode de Desperate Housewives lorsque j’ai appris la nouvelle ; un long frisson m’a parcouru le dos. Je ne savais pas quoi faire, à part fixer le point rouge de la TV que ma sœur venait d’éteindre. Le choc et l’incompréhension m’empêchaient de bouger, c’était le vide total.

Et puis, comme une automate, je me suis levée et j’ai marché en direction de ma chambre. Dans ma détresse, je me suis mise à genoux et j’ai dit à Dieu : “Seigneur, je ne comprends pas ce qu’il vient de se passer mais, s’il te plaît, aide-moi à ne pas t’en vouloir. Console sa famille et permets-moi de te rester fidèle…”.

Le Saint-Esprit nous pousse à prier dans des situations improbables

Quand je repense à cet événement douloureux, je ne peux pas m’empêcher d’être surprise par mon attitude : non pas parce qu’elle me rappelle à quel point je suis une chrétienne pieuse, toujours disposée à prier, au contraire. Cet épisode de ma vie met en avant le fait que ma condition de pécheur n’empêche pas le Saint-Esprit de Dieu d’agir en moi de façon surprenante. Et ça, c’est le cas pour tout chrétien.

En effet, mettre notre confiance en Dieu dans les temps d’épreuves n’est pas toujours naturel. Certaines situations nous échappent complètement : le suicide en fait partie.

Cependant, je peux te dire avec certitude que si tu penses au suicide, il y a de l’espoir. Dieu est bon. Son Esprit peut nous fortifier de manière surnaturelle. Il peut nous inspirer et nous aider à nous exprimer lorsque nous ne savons pas comment prier (Romains 8.26-27).

Nous ne pouvons pas comprendre tous les détails de son plan, mais ne pas le connaître complètement peut nous conduire à le louer pour sa grandeur infinie, d’après Francis Chan.

Le Saint-Esprit est en nous quotidiennement

Malheureusement, la prière est souvent le dernier recours pour l’être humain, alors qu’en tant que chrétien, nous n’avons pas besoin de situation particulière pour prier. Paul nous commande de prier sans cesse (1 Thessaloniciens 5.17). Son Esprit vit en nous quotidiennement (1 Corinthiens 3.16-17). Il souhaite que nous priions avec ferveur, par son amour (Romains 15.30).

L’auteur inconnu du livre Le chrétien à genoux l’exprime ainsi :

“La prière ne nous est pas donnée comme un fardeau à porter, ou un devoir ennuyeux que nous devons remplir. Elle doit au contraire être pour nous une joie et une force sans limite. Elle nous est donnée afin que “nous trouvions grâce, pour être secourus au moment opportun” (Hébreux 4.16). Or, chaque moment est un moment “opportun” où nous avons besoin d’être secourus” – Extrait du livre Le chrétien à genoux

Nous avons constamment besoin de Dieu, à chaque instant. Lui parler peut devenir notre source de joie, source à laquelle nous puiserons une force sans limite !

Le Saint-Esprit nous console par la fidélité de Dieu

Cet article ne vise pas à te décourager en pensant à ta vie de prière, il vise justement à te donner envie d’être surpris par Dieu ! Ce Dieu tellement merveilleux qu’il a envoyé son fils Jésus-Christ sur la terre, pour payer la dette qui nous séparait de lui. Qui aurait cru que cet enfant aurait la puissance de nous pardonner nos péchés (Matthieu 9.2) ? Son Esprit nous conduit à chérir Christ qui s’est donné pour nous (1 Corinthiens 12.3).

Jésus est venu rétablir notre communion avec le Dieu puissant. Par son Esprit, il nous conseille et nous console. Quand nous le prions, sa nature le pousse naturellement à vouloir nous donner ce qui est bon pour nous. C’est un Père bienveillant (Luc 11.13).

C’est ce qu’il m’a prouvé deux jours après la mort de mon amie. Je devais aller à une exposition avec ma classe de Seconde. J’avais prié le Seigneur pour lui rester fidèle malgré ma tristesse. Sur la route, mon amie Anelyse est venue me parler.

Elle m’a dit « Noémie, tu es toujours joyeuse. Est-ce qu’il t’arrive d’avoir des problèmes dans ta vie ? ». Ses paroles m’ont fait sourire ; Dieu venait encore une fois de me surprendre. Malgré ma peine, il avait permis à Anelyse de voir quelque chose de différent en moi. J’ai alors pu lui dire que Dieu me donnait la force de tenir le coup. Cet événement est un des éléments que Dieu a utilisé pour interpeller Anelyse sur la Bonne nouvelle de son évangile.

Amis rébellutionnaires, que la prière nous donne envie d’être quotidiennement surpris par Dieu !

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Noémie G

Noémie G

24 ans, disciple de Jésus, étudiante en droit, membre à Agape Campus Paris. Mais aussi : émerveillée par l'action de Dieu dans nos relations humaines !

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