Que penser du film de ta vie ?

Devant un film, on s’improvise souvent critique de cinéma. On évalue le charisme des acteurs, les décors ou encore le caractère des personnages, le tout dans un scénario bien ficelé. Mais, dis-moi, que penserais-tu de ta vie si tu devais la regarder devant un écran ?

Devant l’écran

Ce que tu souhaites voir ?

Tranquillement installé dans ton siège, tu souhaites peut-être admirer ta vie semblable à film romantique. Un premier contact maladroit, une amitié naissante pour finir par un beau mariage, de magnifiques enfants et une fin de vie émouvante… Bon j’exagère, l’histoire serait bien trop fleur bleue. Il te faudrait sans doute de l’action ! Tu vivrais aussi des aventures épiques avec tes amis de toujours, tu aurais la classe, une superbe répartie et un job de rêve. Tu serais le genre de personnage qui sauve la situation. Ou alors, je ne sais absolument pas deviner et tu ne désires rien de tout ça !

Ce que tu t’attends à voir ?

Plus sérieusement, et si ta vie défilait sous tes yeux ? Peut-être, penseras-tu l’avoir réussie en ayant fait de ton mieux pour être une bonne personne. Bien sûr, tu pourras constater tes quelques défauts mais, rien de pire qu’un autre. Le scénario te paraitra satisfaisant dans l’ensemble. Ou au contraire, tu penseras peut-être avoir gâché ton existence. Devant ce film, ce ne sont pas des larmes de joie mais bien de tristesse et d’amertume qui couleront. Tu y verrais tes échecs, tes déceptions…

Personnellement, je demeurerai le genre de personnage principal qui m’irrite au plus haut point. Mes mauvaises décisions malgré les bons conseils et tant d’autres choses négatives me donneraient envie de me secouer un bon coup. J’aurais honte de moi.

Mais ça, c’est selon les hypothèses où chacun serait le personnage principal du film de sa propre vie, et si celle-ci s’arrêtait après la mort.

Bien plus qu’un film, une réalité

 Dans Crazy Love, Francis Chan rappelle que nous ne sommes qu’une fraction de seconde dans l’histoire de l’humanité. Si la vie est un film, notre apparition pourrait se résumer à celle d’un figurant. Dit comme ça, il serait ridicule qu’un simple figurant tente de prendre la place du personnage principal. Le réalisateur finirait par le renvoyer !

C’est pourtant ce que nous faisons à chaque fois que Christ n’est pas au centre de nos vies… Dieu nous a créés pour l’adorer lui seul (Luc 4.8). Il nous corrige pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté (Hébreux 12.10). Ainsi, si Jésus est le personnage principal du film de nos vies, tout tourne autour de lui. Nos fautes et nos situations désespérées sont des moyens de manifester sa grandeur (2 Corinthiens 12.10) ! Il est aussi la source de tout ce qui est bon en nous. Il nous serait donc impossible de ne pas pleurer de joie devant ce film, témoignant de la fidélité de Dieu à notre égard et en connaissant la fin glorieuse qui nous attend…

La réalité d’une vie avec Christ est bien plus stimulante qu’un simple film. Chaque instant, de tristesse ou de joie, nous rapproche de cette éternité avec lui. Par la foi, comme Paul, nous pourrons dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » (2 Timothée 4.7).

Il n’est pas trop tard

 « Tout autre asile est périssable ;

Tout autre appui n’est que du sable.

Qui n’a posé ce fondement

Travaille et souffre vainement » 1

Les paroles de ce cantique font frémir, si nous n’avons pas l’assurance de passer l’éternité avec Dieu, le bon « fondement »… Mais, si tu lis ce message, et que tu ne connais pas encore Jésus, sache qu’il n’est pas trop tard ! La bonne nouvelle de l’Évangile s’adresse aussi à toi. Je prie pour que le seul digne d’être au centre de ta vie prenne la place qu’il lui est due. Pour que tu puisses jouir de la joie de vivre éternellement auprès de Dieu.

Quant à nous, chrétiens, soyons encouragés à persévérer dans cette vie pour la gloire de notre Seigneur :

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. » (Hébreux 12.1-3)

Pour aller plus loin, je t’invite à lire la vie de chrétiens qui ont déjà achevé la course, comme Mathilda Wrede et Hudson Taylor… ou tout simplement dans la Bible !

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  1. Ailes de la foi, n°65
Noémie G

Noémie G

24 ans, disciple de Jésus, étudiante en droit, membre à Agape Campus Paris. Mais aussi : émerveillée par l'action de Dieu dans nos relations humaines !

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