On se retrouve pour la 2ème partie de cet article afin de savoir en quoi consiste la Bonne Nouvelle.
La Valeur infinie du fardeau porté par un Christ Infini.
Christ est Dieu. Pour reprendre Jean 1.1, il est avec Dieu et il est Dieu. Cela implique que Christ est infini. Au même titre que le Père, il possède une valeur infinie d’une perfection infinie. Il est omniscient, omniprésent, omnipotent par sa condition divine.
Donc Christ partage la même valeur infinie que le Père. Tous les attributs du Père, peuvent être donné au Fils. Le Fils est autant en colère contre le péché que le Père et le Père est autant amour que le Fils.
Dieu s’aime, il sait qu’il est grand, glorieux et magnifique. Jésus aime le Père comme lui-même, le Père aime le Fils comme lui-même. Le Père chante louange au Fils et le Fils chante louange au Père (Hébreux 1.8-9). Ils sont inséparables par essence car tous deux existent pour l’autre.
C’est pour cette raison que le Christ a pu prendre nos péchés et lui seul pouvait le faire. Il fallait quelqu’un qui ait le pouvoir de prendre toutes les offenses de tous les croyants. Il fallait quelqu’un qui pouvait encaisser toute la colère du Père contre nos péchés. Et c’est ce qu’il a fait. Il a utilisé sa valeur infinie et divine pour porter nos péchés. Il est mort avec et il est ressuscité sans, afin que nous soyons déclarés juste aux yeux du Père (1 Pierre 2.24)
La Valeur infinie du sacrifice de Jésus.
Voici ma dernière partie, celle qui couronne tout ce que je viens d’exposer plus haut. La Valeur infinie du sacrifice de Christ. Nous avons vu l’importance de la nature de Christ dans notre salut. Nous avons vu que Christ a payé le prix pour nous sauver. Mais quel était ce prix ? Est-ce que c’était la torture? Le lynchage par ses frères juifs ? L’agonie sur la croix ? La mort ? Non, tous ces éléments ont rendu la mort de Jésus encore plus douloureuse et cruelle que ce dont il avait peur.
Dans le jardin, lorsque Jésus priait, il est écrit qu’il transpirait du sang (Luc 22.44). On appelle cela « l’hématidrose ». C’est un état de stress tellement intense que les glandes excrètent du sang.
« Il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. »
Luc 22.42
On lit « cette coupe ». Mais c’est quoi la coupe ? D’autres traductions ont « cette coupe du jugement ». On peut mettre ce verset en parallèle avec Apocalypse 5.7 « l’un des quatre vivants remit aux sept anges sept coupes d’or remplies de la colère du Dieu qui vit éternellement. »
ou en Esaie 51.17 « réveille-toi, réveille-toi, debout, Jérusalem, toi qui a bu la coupe remplie de la colère que l’Eternel t’a présentée, oui, qui as vidé jusqu’à l’ultime goutte la coupe du vertige »
Ici, nous avons l’exploit accompli par Jésus en son sacrifice. Jésus n’avait pas peur de la torture, de la croix, du lynchage par les juifs. Ce dont Jésus avait peur, c’était la colère infinie de son Père. Dans son sacrifice, Jésus a vu son Père se tourner vers lui et pour la première fois de toute l’éternité, le Père a regardé Christ avec colère. Il a non seulement encaissé la colère, mais a bu la colère jusqu’à « l’ultime goutte ». Jésus a tout payé. Il a entièrement satisfait la colère du Père. (Ephésiens 1.7)
Jésus, qui a dit au diable de disparaitre, qui a chassé des centaines, des milliers de démons, a tremblé de peur devant la colère de son Père. Et cette colère était pour nous. Cette colère nous était destinée pour l’éternité. Le Seigneur Jésus Christ souverain de tout l’univers, le Lion de Judas était terrifié à l’idée de subir la colère de son Père. C’est un exploit ! Un exploit qui entrainera tous les saints et toute la création à le louer pour l’éternité ! (Apocalypse 5.13)
L’exploit de Jésus sur la croix est tellement grand qu’il sera le sujet de nos louanges pour l’éternité car son sacrifice a une valeur infinie.