Voici la définition de la transidentité (Santé Publique France) :
“La transidentité est le fait, pour une personne transgenre ou trans, de ne pas s'identifier au genre qu'on lui a attribué à la naissance sur la base de ses organes génitaux.”
Autrement dit : le sexe donné à la naissance ne correspond pas à ce qu’est l’individu réellement. Et ce qu’est l’individu réellement repose sur son ressenti subjectif. Un homme peut très bien porter des chromosomes XY (génétiquement homme), se sentir comme une femme, et il serait, en réalité, une femme (sans les chromosomes XX).
Pire encore ! Si un garçon se sent comme une fille, alors il doit être une fille… Et dans certains pays, cela conduit à la mutilation irréversible des organes sexuels des mineurs. Dans ces mêmes pays, un adolescent ne peut ni acheter une cigarette, ni une bouteille d’alcool, ni se faire tatouer, mais il peut demander à se faire mutiler. ¹
Mais qu’est-ce qui me prouve qu’un homme qui dit « se sentir femme » est réellement une femme ? Qu’est-ce que cela signifie, concrètement, « se sentir femme » ? Si cette identité repose uniquement sur une sensation intérieure, totalement subjective, alors elle devient impossible à définir objectivement. Une telle affirmation ne repose plus sur la réalité biologique, mais sur une construction émotionnelle, fluctuante et invérifiable.
Les conséquences d’un tel renversement sont graves. Un homme, sans aucune modification physique ni preuve d’un quelconque changement, peut légalement accéder aux espaces réservés aux femmes – toilettes, vestiaires, refuges… – au nom de son ressenti. Cela ouvre la porte à toutes sortes d’abus et de dérives, en plus d’alimenter une confusion généralisée sur ce qu’est véritablement un homme ou une femme.
Il suffit de poser une question simple à n’importe quel militant transactiviste : «Qu’est-ce qu’une femme ? »Il restera souvent sans réponse claire². Car selon leur propre logique, une femme ne peut plus être définie objectivement. La définition devient insaisissable, floue, taboue. Comment prétendre devenir quelque chose que l’on est incapable de définir ? Comment peut-on se sentir femme, si on ne sait même pas ce qu’est une femme ?
Qu’en dit la Bible ?
La transidentité, telle qu’elle est promue aujourd’hui, repose sur l’idée que l’identité de genre serait indépendante du sexe biologique, et donc malléable selon le ressenti de chacun. Or, cette vision va à l’encontre de l’ordre établi par notre Dieu.
La Parole est claire :
«Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme »(Genèse 1:27).
Il n’y a ici aucune zone floue, pas de troisième voie, ni un nombre infini de “genres”. Dieu a créé et distingué deux sexes complémentaires et immuables : l’homme et la femme.
Plus tard, dans sa Loi, l’Éternel donne le commandement suivant :
«Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel »(Deutéronome 22:5).
Au-delà des vêtements, ce verset peut s’appliquer à l’idée même de s’identifier comme étant du sexe opposé.
Dans le Nouveau Testament, Paul rappelle les conséquences du rejet de l’ordre divin :
«Leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contrenature »(Romains 1:26),
«Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font »(Romains 1:32).
Et encore :
«Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les efféminés (...) n’hériteront du royaume de Dieu »(1 Corinthiens 6:9-10).
«Ne vous conformez pas au siècle présent », nous exhorte Paul,« mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence»(Romains 12:2).
C’est dans la fidélité à l’ordre de Dieu, et non dans le ressenti personnel, que l’homme trouve sa dignité et sa véritable identité.
Conclusion
La théorie du genre devient de plus en plus populaire auprès des jeunes occidentaux aujourd’hui. Cette idéologie est enseignée dans les écoles, les collèges, et toute personne qui ose s’y opposer est vue comme un intolérant, un ennemi des personnes enquête d’identité.
En réalité, ces personnes ont besoin de trouver leur identité en Christ, Lui seul peut remplir le vide dans nos cœurs. Et peu importe la gravité de notre péché, le sacrifice de Jésus couvre abondamment notre faute devant le Père. Le salut est disponible à tous.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11211955/
https://www.youtube.com/watch?v=42ivIRd9N8E