Petit témoignage personnel
Une situation que j’ai vécu récemment m’a remis en question par rapport à cela. J’étais en train de rentrer du travail, sur mon vélo, et j’étais en train de réfléchir à une situation personnelle qui me générait de la frustration et de l’insatisfaction. Évidemment, il n’est pas mauvais en soi de ressentir ce genre de sentiment et ils peuvent même être légitimes dans certaines circonstances. Mais soudain, j’ai été comme frappé en moi-même. Je me suis rendu compte que lorsque je réfléchissais à cette situation, ma frustration et mon insatisfaction me révélaient que je ne faisais pas vraiment confiance à Dieu dans cette situation de ma vie. Bien sûr, cela était camouflé sous pleins d'autres pensées, mais je savais qu’il y avait en moi-même l’idée que Dieu n’avait pas tout à fait orchestré correctement cette situation; qu’il aurait dû faire que la situation soit différente. Je suis convaincu que Dieu est souverain, qu’il connaît tout ce qui arrive et qu’il permet toute chose, même les mauvaises, pour un but qui est bon et qui le glorifie. En bref, je crois que Dieu ne fait jamais d’erreur.
Mais à cet instant précis, mes pensées me montraient que je ne faisais pas totalement confiance à Dieu sur ce domaine précis. Mes pensées trahissaient le fait que je croyais que Dieu avait peut-être mal fait les choses.
Cette situation m’a fait prendre conscience d’une chose. J’ai, davantage que je ne le pense, besoin d’apprendre à faire confiance à Dieu. En toutes choses.
Un problème de péché humain
Si nous avons de la peine à faire confiance à Dieu dans tous les domaines de notre vie, nous rejoignons la longue liste de personnages qui ont douté de Dieu dans des circonstances éprouvantes.
- Dans la Genèse, Rachel souffrait cruellement d’une situation d’infertilité. Cette souffrance l’a amenée à se révolter contre Dieu et à poser un ultimatum à son mari. “Alors Rachel voyant qu’elle ne faisait point d’enfants à Jacob, elle porta envie à sa sœur, et elle dit à Jacob : Donne-moi des enfants, ou je meurs !” (Genèse 30:1). Son désir d’enfant était légitime, mais sa réaction manifestait de la jalousie, et un manque de confiance dans le plan parfait de Dieu.
- Moïse, ce grand leader d’Israël, a considéré avec dédain le commandement que Dieu lui a donné de parler au rocher afin qu’il y jaillisse de l’eau pour que l’assemblée d’Israël puisse boire dans le désert : (c’est le récit de Nombres chapitre 20).
- Le roi Saül, le premier roi d’Israël non plus n’a pas fait confiance à Dieu. Pour le coup, il était véritablement rebelle à l’Eternel, et toute sa vie a manifesté le fait qu’il n’accordait pas beaucoup de valeur à ce que Dieu lui disait. Le plus grand exemple fut lorsqu’il a offert l’holocauste lors de la guerre contre les phillistins, alors qu’il lui avait exprèssément été dit qu’il devait attendre l’arrivée du prophète Samuel (1 Samuel 13).
- Les disciples de Jésus eux-mêmes ont manifesté par moment de l’incrédulité. Lors de la tempête dans la barque, ils ont dit à Jésus : Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? (Marc 4:38). Leur peur était certes légitime, mais elle était teintée d’un reproche adressé à Jésus : “Tu devrais plutôt faire comme cela !”
Et Jésus dans tout cela ?
Grâces soient rendues à Dieu, si personne ne peut revendiquer avoir parfaitement fait confiance à Dieu tout au long de sa vie, Jésus, l’homme et le serviteur parfait, lui peut prétendre à cela, et lui seul.
Contrairement à nous, chaque journée de sa vie sur Terre était caractérisée par l’obéissance et la soumission à Dieu. Chaque minute de sa vie terrestre s’inscrivait dans une conscience assidue et une reconnaissance de Dieu comme seul Maitre de la vie humaine, et un Maitre digne de confiance, car c’est un Bon Maitre. Chaque seconde de sa vie manifestait une connaissance intime et profonde de son Père, et une confiance parfaite en son plan parfait.
Prenons exemple sur Jésus qui a toujours fait confiance à Dieu, même dans les circonstances les plus éprouvantes. Imitons Jésus qui, comme nous, a ressenti le chagrin, la peur, la colère, la faim, la douleur, mais sans jamais remettre en question la perfection et la bonté de Dieu.




