Audacieux dans la prière

La fréquence de nos prières révèle, bien plus que nos paroles, à quel point nous vivons réellement dans la dépendance vis-à-vis de Dieu. Nous pouvons dire que nous comptons sur Lui, mais si nous prions rarement, n’est-ce pas le signe que nous comptons surtout sur nous-mêmes ?

1.L’activisme : un ennemi de la prière

Un des plus grands obstacles à la prière est l’activisme. Nous vivons dans une culture où l’on valorise la productivité et la performance. 

Pris dans ce tourbillon, nous croyons que le résultat dépend de nos efforts, de nos talents ou du temps que nous consacrons à nos tâches. Mais en réalité, même les meilleures intentions et les plus grands efforts ne portent pas de fruit si Dieu ne bénit pas. Comme le dit l’Écriture : « Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais par mon Esprit » Zacharie 4.6.

La prière nous aide à sortir de cette illusion. Elle nous ramène à la vérité : c’est Dieu qui agit. Elle nous libère de l’orgueil de l’autonomie et nous replace dans la dépendance du vrai Maître de l’œuvre.

2.Les modèles de Jésus et de Paul

Jésus-Christ est le plus bel exemple de dépendance dans la prière. Lui, le Fils de Dieu, aurait pu ne pas prier. Pourtant, les évangiles le montrent régulièrement se retirer pour prier. Parfois tôt le matin, parfois tard le soir, parfois même toute la nuit, Jésus passait du temps avec son Père. Même au cœur d’une mission urgente et capitale, il savait que la prière était indispensable.

Paul, de son côté, était un homme instruit, un grand serviteur de Dieu. Mais lui non plus n’a jamais pensé pouvoir réussir seul. Ses lettres sont remplies de prières, de bénédictions et de supplications. Il savait que son ministère n’avait de valeur que si Dieu l’accompagnait de sa grâce.

Si Jésus, le Fils de Dieu, et Paul, l’apôtre choisi par Dieu, prenaient tant de temps pour prier, combien plus devrions-nous, nous aussi, nous tourner humblement vers le Père ?

3.Dans le quotidien 

Il est important d’entourer nos moments de vie de prière. Avant d’ouvrir la Bible ou d’écouter une prédication, prenons un instant pour demander au Saint-Esprit d’ouvrir notre cœur et nos oreilles. Demandons que le pain spirituel de la Parole devienne vivant en nous. Après l’avoir reçu, il est juste de remercier. Ce principe peut s’appliquer à tous les moments de notre vie : avant d’aller au travail, de préparer un cours, de lire un livre chrétien… Mettons chaque instant entre les mains de Dieu. C’est une manière simple mais puissante de dépendre de Lui chaque jour.

En définitive, notre vie de prière est révélatrice de notre dépendance à Dieu. 

Une vie pauvre en prière peut être le signe d’un cœur qui se croit autonome, d’un orgueil subtil ou d’une illusion de maîtrise.

La prière n’est pas un réflexe naturel ; c’est une discipline qui s’apprend, une dépendance qui s’approfondit avec le temps. Plus nous persévérons, plus nous découvrons que ce temps n’est pas « perdu », mais qu’il est au contraire le temps le plus fécond de nos vies.

Conclusion : 

La prière est l’acte par lequel nous confessons que Dieu est Dieu, et que nous ne sommes pas suffisants. C’est le cœur qui dit : “Seigneur, sans toi je ne peux rien, mais avec toi, tout devient possible.” Entourons chaque moment de notre vie de prière : nos repas, nos lectures bibliques, nos projets, nos rencontres, nos combats. C’est ainsi que notre existence portera du fruit qui demeure.

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24 ans, passionnée par Dieu et par les détails de Sa création…

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