Jésus est ma dope !

Article de Miako, née à Madagascar, 20 ans, étudiante à la fois en école de commerce et en ingénierie, à Montréal et sur Paris ! Son témoignage par ici !

Avec Jésus, le problème (ou ce qui est vraiment cool ?) c’est que rien ne pourra jamais me séparer de lui. Quand je fais des bêtises, c’est lui qui vient me chercher. Et parfois, lorsque JE décide de bouder, il me manque tout de même vraiment…

C’est trop tard maintenant… Je suis trop addicte à lui, à son amour, à sa présence… Je n’y arrive pas sans lui. Jésus est ma dope.

Karl Marx s’est trompé

Max disait d’un air dérisoire : « La religion c’est l’opium du peuple. ». Je crois qu’il s’est trompé sur deux choses. Sur son idée, et sur le mot religion.

Il a oublié qu’aujourd’hui, les drogues (morphine, marijuana, etc.) peuvent apaiser de très vives douleurs jusqu’à guérir du cancer. Ça ne veut pas dire que je suis pour les drogues. Mais je crois que le cancer le plus grand, grave et le plus répandu de notre siècle et même de toute l’histoire est le mal, le péché… Ce mal qui commence dans le cœur de l’homme et qui a des répercussions sur toute la création, l’humanité, sur toutes les sphères de la société.

Et oui, ce mal, ce cancer peut être guéri. Par l’amour. Cet amour peut devenir ta « dope » ! L’amour de celui qui est prêt à tout pour toi, qui est TOUJOURS là pour toi, qui peut tout faire pour toi s’il sait que c’est pour ton bien, ou va t’empêcher de faire quelque chose s’il sait que ça peut te faire du mal. Cet amour qui peut tellement t’affecter en bien que tu voudras que tout ton entourage et même le monde entier sache que l’espoir existe encore, que l’amour existe encore, que ce n’est pas encore trop tard !

Pas une question de religion

Et puis non, c’est pas du tout une question de religion parce que… la religion ça fait peur. Personnellement, je trouve que oui… On te force à faire des choses que tu ne veux même pas, et on te force à faire semblant d’être quelqu’un que tu n’es pas. La religion nous fait porter des masques sous prétexte que nous « devons » être « le bon petit chrétien », « le bon petit musulman », « le bon petit athée » (oui je considère l’athéisme comme une religion) ce qui est triste parce que si Dieu nous a créés uniques et particuliers c’était justement pour que chacun de nous, avec ce qui nous passionne réellement, avec nos talents et nos personnalités respectives, ce qui brûle dans notre cœur, fassions de ce monde quelque chose de beau et d’harmonieux (mais aussi de massif et majestueux, c’est-à-dire « qui pèse »), chacun à sa place, comme les pièces d’un puzzle géant. Et il suffit de regarder un coucher du soleil ou la complexité d’une simple fleur pour comprendre que Dieu veut faire des choses incroyables à travers nous et a prévu d’en faire. [Mais est ce qu’on le veut bien ?]

Connaître Jésus personnellement

Bref, tout ça pour dire que les hommes ont conçu la religion mais Dieu existait déjà avant d’être mis dans une boite. Je crois que c’est mieux, et de loin, de :

  • connaître Jésus et son amour personnellement,

  • connaître le Saint Esprit et sa présence,

  • savoir reconnaître sa voix et dans l’intimité avec lui se découvrir…

Plutôt que de marcher avec ce « cancer » ou encore s’écrouler de fatigue sous un masque parce que l’on s’appuie sur ses propres forces plutôt que sur son amour qui est nécessaire et suffisant pour nous transformer. Ce n’est pas un « monsieur » lointain et austère c’est un ami proche et personnel…

Fais l’expérience de sa présence et tu comprendras pourquoi Jésus a dit que ça serait même mieux qu’il parte afin que le Saint Esprit vienne.

Qu’est ce qui peut être encore mieux que la présence de Jésus à tes côtés ? La présence de Jésus EN TOI dans l’intimité avec le Saint Esprit !

Que Jésus soit « ta dope » !

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Miako

Miako, née à Madagascar, a 19 ans et elle est étudiante à la fois en école de commerce et en ingénierie, à Montréal et sur Paris !

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2 Commentaires

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  • Salut

    J’ai du mal avec l’expression « Jésus est ma dope » (et ce depuis la chanson des 2 témoins), parce que l’addiction à la drogue n’est pas de l’amour. On ne peut plus se passer de la drogue, mais pas par plaisir. C’est même carrément par douleur. Pour prendre l’exemple le plus cliché qu’on aie tous je pense, c’est Requiem for a dream et la descente aux enfers des personnages. Mis à part quelques amis qui ont choisi de voir positivement leur addiction à la marijuana, parce que c’est une drogue « douce et coole » (et qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils vivent dans la misère en se privant de tout juste pour se payer leur herbe ou leur résine), je ne connais pas de drogué qui « aime » sa drogue. C’est une relation d’amour/haine profond. Et autant le rapprochement de la drogue pourrait être cool dans le sens « ça me fait du bien, j’en suis passionné, je ferais tout pour », autant il faut voir les choses comme elles sont : oui Christ est notre maître, mais il nous donne un esprit d’adoption, Dieu fait de nous ses enfants. Il nous demande de le servir, nous sommes esclaves de Christ et de la Vérité, mais par choix, et c’est un joug facile et un fardeau léger. La drogue, c’est plutôt l’image parfaite du diable qui te propose un peu de bonheur, puis s’impose en maître sans que tu puisses faire le choix de partir.

    L’autre truc qui me fait un peu tiquer, c’est ton interprétation de Marx. Marx a été élevé dans un famille de juif orthodoxes. Et ça rigolait pas avec la religion. Et même si je vois ce que tu veux dire, il ne se trompait pas en utilisant ce mot dans sa phrase. L’opium, à son époque, c’était dingue. Il suffit simplement de voir comment Sherlock Holmes en est bouffé (même si c’est fictionnel), et les réactions que ça provoque. C’est une drogue lourde. Très lourde. Amenant souvent à des overdoses. Les drogués à l’opium, fréquentant des salons qui ont ensuite été interdits, ce sont des esclaves. Ils sortent d’une journée de travail dur, ou ils s’ennuient, ou ils trouvent ce monde qui s’est extrêmement industrialisé, où les gens meurent de misère, les enfants travaillent, la terre commence à être polluée, le charbon crée le « fog » dans les villes, totalement pourri. Alors l’opium. Pour partir. Parce que tu entre dans un rêve total. Parce que tu ne reste pas conscient des choses en étant boosté plus, comme la cocaïne, ou en étant relaxé, comme la marijuana. Non, tu somnole, tu t’endors, tu rêves, et parfois tu t’endors pour ne jamais te réveiller. Et quand ta séance est finie, tu ne ressors pas reposé de cette somnolence, tu ressors comme réveillé trop tôt le matin pour recommencer une journée qui s’annonce pourrie. Tu ressors dans le monde réel, et tu n’as qu’une envie : retourner au fumoir. Ca, c’est un homme drogué à l’opium à l’époque de Marx. Et c’est pour ça que Marx dénonce la religion comme opium du peuple : c’est un rêve que le peuple s’inflige pour se « mettre bien », en s’en rendant esclave. Et en plus il est gratuit et accessible par tous, il suffit de lui donner ta liberté, ton argent pendant la quête, et de suivre des rituels stricts et incompréhensibles qui ne t’amène rien qu’une autosatisfaction dans l’espoir d’être un jour libéré (on parle de juifs orthodoxes qui se font persécuter en attendant un Messie qu’ils ne voient jamais venir tout en pratiquant une religion extrêmement stricte et pas toujours compréhensible dans le but d’être acceptés, en étant toujours écrasés par la Loi irréalisable à laquelle ils ont rajouté plein de règles, étant encore plus dans l’impossibilité d’être « justes », et donc toujours dans la peur de ne pas être sauvés). Et là où tu dis qu’il se trompe, parce qu’il ne comprend pas que le christiannisme c’est pas ça, que Jésus nous appelle pas à suivre une religion sous une dénomination mais à le suivre par foi et amour parce que lui nous aime, ça il peut pas le comprendre, et si jamais il le comprends quand il écrit cette phrase, pour lui c’est de l’autosuggestion, c’est de la poudre aux yeux, c’est toujours cet opium qui fait rêver mais qui débilise l’homme, qui lui enlève ses libertés, qui l’écrase et qui lui retire sa dignité. Parce que non, il comprends pas la relation d’amour avec Christ, parce qu’il ne l’a jamais vécue. Parce qu’il vit un judaïsme lourd, parce qu’à la même époque le christiannisme, qu’il soit catholique ou protestant, est puritain à l’extrême, et au lieu d’encourager à la pureté, écrase, écrase, écrase l’homme (vers la fin de la vie de Marx, c’est toujours pareil, et Jung, fils de pasteur, sera aussi écrasé par la religion chrétienne que Marx l’est par la religion en général). Donc pour Marx, opium ou religion sont deux choses qui débilisent l’homme, qui lui enlèvent sa liberté et sa dignité, et qui l’enferment dans un monde différent du sien en lui enlevant la capacité de penser et de voir clairement (et donc de voir que le prolétariat est écrasé, et donc qu’il devrait se soulever, etc. Parce qu’on est quand même dans la théorie communiste, et qu’en plus de débiliser l’homme, la religion est complice du patronnat pour le dominer, l’enfermer dans une inaction forcée en supprimant l’idée de rebellion et en instaurant des rois et empereurs « nommés par dieu », etc. Bref, Marx ne peut pas blairer la religion du tout).
    Donc non, Marx ne pourrait pas accepter qu’aujourd’hui, on utilise des drogues pour soigner (mais ça a toujours été le cas, même à son époque, et les doses utilisées étant minimes … (et je ne parle pas de la consommation thérapeutique de marijuana, qui effectivement est récente dans son acceptation par la société … d’ailleurs pas encore finie)).

    Mais sinon, dernière partie sympa =)

    Sois béni !

      Avatar
    • Je dirai même plus que l’auteur de l’article cite Marx en tronquant une grande partie de la citation (ce que font aussi les détracteurs de la foi). Ce qui a mon sens rend une partie de l’argumentation qui suit un peu faible.

      Domage

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