Semaine 51 (Défi Bible)

Ce qu'on a vu dans le Nouveau Testament

Voilà une courte vidéo pour nous faire réfléchir sur ce que l’on a lu dans le Nouveau Testament cette semaine.

Ce qu'on a vu dans l'Ancien Testament

Cette semaine on a poursuivi notre lecture dans le livre de Job. Ca peut sembler un peu répétitif, les amis de Job reviennent toujours avec le même argument « Job, tu as forcément mérité ce qui t’arrive » et ils ont toujours autant tort.

J’aimerais passer un peu de temps cette semaine sur les réponses de Job et en particulier sur la manière dont Job parle de Jésus. Oui vous avez bien lu, Job, qui a vécu probablement plus de 2000 ans avant Jésus parle de Jésus. Mais la manière dont il s’y prend est un peu inhabituelle : Job à une bonne compréhension de ses problèmes, de ses souffrances et en conséquence il perçoit quelle devrait être la solution. Ainsi, à travers certaines de ses remarques qui se font sous la forme « si seulement Dieu pouvait…», Job va dresser le cahier des charges de Jésus, il va préciser ce qu’il faudrait pour que les hommes soient réconciliés à Dieu.

« Il n’est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice. Il n’y a pas entre nous d’arbitre, qui pose sa main sur nous deux » (Jb 9.32-33). Dans ces versets Job rend compte de son désespoir dû au fait qu’il ne peut pas s’adresser à Dieu comme à un égal, Dieu n’est pas un homme, il est infiniment plus grand que Job. Juste avant, au v. 30 Job rappelle qu’il est souillé devant Dieu, il est pécheur. Au v. 33 Job se désole du fait qu’il n’y a pas « d’arbitre » entre lui et Dieu qui pourrait être l’égal des deux  (« qui pose sa main sur nous deux »). Job comprend son problème, il ne peut pas s’approcher de Dieu, il a besoin d’un médiateur. Ce que Job ne savait pas encore c’est que Dieu à lui-même envoyé son Fils pour être ce médiateur. Il est l’égal de Dieu puisqu’il est lui-même Dieu depuis toute éternité. Mais il est aussi notre égal parce qu’il a pris sur lui une nature humaine, il a souffert encore plus que Job alors qu’il était encore plus innocent que Job. Jésus est la réponse aux espoirs de Job, il nous ouvre l’accès au père et est pour nous le meilleur des amis. Au lieu d’être méprisant comme l’étaient les amis de Job il s’est abaissé et il a souffert alors qu’il était en lui-même parfaitement juste et il a fait ça par amour pour nous qui ne sommes pas aimables, qui ne sommes pas justes en nous-mêmes.

Dans nos souffrances nous avons quelque chose que Job n’avait pas. Nous pouvons regarder à Christ, à ce qu’il a fait et être assurés de son amour envers nous. Il peut compatir avec nous (Hb 4.15) puisqu’il a vécu des souffrances encore plus grandes que les nôtres. Si tu veux creuser plus cette question je ne saurais recommander assez fortement le livre de Dane Ortlund Doux et humble de cœur qui creuse la question du cœur de Jésus pour ceux qui souffrent.

Pour aller plus loin...

Livre

« Doux et humble de cœur » – D.Ortlund

Article 

« 5 leçons à retirer de la souffrance de Job »
https://stephanekapitaniuk.toutpoursagloire.com/souffrance-de-job/

« Dieu ne t’a pas oublié »
https://www.larebellution.com/2021/08/06/dieu-ne-ta-pas-oublie/

Podcast

« Qu’entend-on par retour personnel glorieux corporel de Christ? (Épisode 178) »
https://florentvarak.toutpoursagloire.com/retour-christ/

Prédication de la semaine

« Délivré de la culpabilité » – A.Sarran
https://www.egliselyongerland.org/blog/post/3444