Semaine 5 (Défi Bible)

Le peuple est enfin libre ! Cette semaine, nous avons pu lire le processus de libération du peuple hébreux de la tutelle égyptienne. 

Moïse, type de Christ (voir podcast ci-dessous pour une explication de terme), est appelé par Dieu pour libérer le peuple de la servitude (Exode 2). Il refuse l’avenir brillant qui se présente à lui et choisit -plutôt que le monde avec ses ambitions et ses plaisirs- le Dieu qui se présente à lui comme Yahweh : « Celui qui est ». En effet Dieu, complètement indépendant et souverain, existe par lui-même (Exode 3), il est et tout le reste en découle ; il remplit l’éternité de sa présence.

Malgré les diverses plaies qui vont s’abattre sur l’Égypte, le pharaon refuse constamment de laisser partir le peuple (Exode 5-11). Le cœur du pharaon s’endurcit sous le contrôle souverain de Dieu. L’événement de la Pâque sera le coup de grâce pour l’Egypte : parallèlement vont s’accomplir la rédemption annoncée pour le peuple d’Israël et le terrible jugement de mort pour les Egyptiens. Ces derniers demanderont alors eux-mêmes au peuple d’Israël de quitter l’Egypte (Exode 12). Mais le pharaon va encore s’endurcir et finira par pourchasser le peuple d’Israël jusqu’à la mer Rouge. La délivrance est totale lorsque Dieu ouvre miraculeusement la mer pour que le peuple puisse traverser puis précipite le Pharaon et son armée dans les eaux (Exode 14). Le magnifique cantique de reconnaissance et de louange de Myriam a conclu notre lecture de la semaine (Exode 15).

Un élément vraiment marquant dans la lecture de cette semaine est l’institution de la Pâque. Les israélites devaient mettre du sang sur les linteaux de leur porte afin que l’ange de l’Éternel épargne leur premier-né.

D. Carson écrit : « On ne peut surestimer l’importance de cet événement. Il marque non seulement la libération des israélites de l’esclavage, mais également l’aube d’une nouvelle alliance avec leur rédempteur. Mais il sert en même temps d’une illustration saisissante : des gens coupables sont frappés par la mort ; la seule manière d’échapper à ce verdict consiste à sacrifier un agneau à la place de ceux qui sont condamnés à mort. […] Un millénaire et demi plus tard, Paul rappelle aux croyants de Corinthe que le Christ Jésus, notre Agneau pascal, a été sacrifié pour nous, inaugurant ainsi une alliance nouvelle. La nuit où il a été livré, Jésus a pris du pain et du vin, et a institué un nouveau rite de commémoration. Cela s’est passé lors de la fête de la Pâques, comme si le nouveau rite rattachait l’ancien à ce qu’il préfigurait : la mort de Christ. Une nouvelle rédemption, en apothéose, vient d’être accomplie. Dieu passe au-dessus de ceux qui sont en sécurité grâce au sang de son fils ».

La question se pose à nous : Nous sommes-nous approprié par la foi la mort expiatoire du Seigneur Jésus ? Le message de l’Évangile est absolument glorieux, et c’est la raison-même de notre espérance. Nous ne sommes pas sauvés par ce qu’il y a en nous-même, mais par l’œuvre du Christ accomplie sur la croix. Le sang du Christ qui a coulé au calvaire est répandu sur nous, et nous lave de tout péché. 

On peut lire dans un très beau cantique : « Le sang coulant du calvaire, répandu sur nos cœurs, enlève chagrin et misère, purifie le pécheur ». 

Que le Seigneur puisse toujours plus nous convaincre de cette vérité, et de la nécessité d’être au bénéfice de sa mort sur la croix. Et être au bénéfice de sa mort sur la croix ne se fait pas automatiquement : il faut se repentir, croire en Christ et en son œuvre pour que cela s’applique à notre vie. L’enjeu est de taille, car si le sang de Christ n’est pas répandu sur nos cœurs, la colère de Dieu reste sur nous, et le résultat de cela est la mort et la séparation éternelle d’avec Dieu ! Confions-nous en lui !