Semaine 4 (Défi Bible)

Ce qu'on a vu dans le Nouveau Testament

Voilà une courte vidéo pour nous faire réfléchir sur ce que l’on a lu dans le Nouveau Testament cette semaine.

Ce qu'on a vu dans l'Ancien Testament

Genèse et Marc : c’est fini ! Si vous êtes à jour dans votre lecture, c’est peut-être la première fois que vous lisez un livre de l’Écriture en entier…Un grand bravo 🎉 !!

Cette semaine, nous avons pu suivre les aventures de Joseph, homme courageux et fidèle, qui a agi pour le bien de son peuple. La confiance totale de Joseph en Dieu est un bel exemple pour nous aujourd’hui.

Cette histoire est très intéressante dans l’éclairage particulier qu’elle apporte à la fois sur la souveraineté de Dieu et sur la responsabilité humaine. À partir du mal (vente de Joseph comme esclave, par ses frères), Dieu peut faire ressortir du bien (survie de la lignée choisie durant la famine). 

Je vous laisse méditer cette excellente réflexion de D. Carson, à propos du chapitre 50 de Genèse : « Ce raisonnement tire toute sa profondeur quand on réfléchit à ce que Joseph ne dit pas. Il ne dit pas que ses frères auraient profité d’une inattention momentanée de Dieu pour le vendre en esclavage, et que Dieu, en bon stratège, aurait rétabli la situation en faisant accéder Joseph au rang de 1er ministre de l’Égypte au moment voulu. Il ne dit pas non plus que l’intention de Dieu était de faire descendre Joseph dans un char providentiel, et que ses frères auraient malheureusement contrecarrer son plan, obligeant Dieu à réagir plus intelligemment pour le faire aboutir. Non, car dans un seul événement (la vente de Joseph en Egypte), intervenaient 2 parties, chacune animée d’une autre intention. Pour leur part, les frères de Joseph ont agi avec de mauvaises intentions ; de son côté, Dieu a agi avec de bonnes intentions. Les deux parties sont intervenues dans l’événement, mais si ce qu’il y a de mauvais ne peut être imputé qu’aux frères et à eux seuls, ce qu’il y a de bon ne peut être imputé qu’à Dieu.  C’est une caractéristique courante de l’Écriture ; elle est à l’origine d’interminables discussions philosophiques complexes. Mais elle repose sur une notion simple : Dieu est souverain et immuablement bon. Quant à nous, nous sommes moralement responsables et souvent mauvais ».  

Nous espérons que vous appréciez également la lecture de l’épître aux Galates, une lettre vraiment clé de la théologie paulinienne. Assez véhémente dans le ton, on peut ressentir la passion de Paul pour cette vérité essentielle du christianisme : il ne faut pas revenir sous le joug de la loi, qui ne peut pas nous sauver, mais il faut vivre sous le règne de la grâce, en Jésus-Christ, seul moyen de salut.

Nous ne pouvons pas accomplir entièrement la loi par nous-même, car nous sommes pécheurs. Et ne pas respecter ne serait-ce qu’un unique commandement de la loi, c’est ne pas respecter la loi tout entière (Jacques 2.10). Et malheureusement, nous sommes tous concernés par cette sinistre condition d’homme pécheur, nous qui avons enfreint la loi de Dieu. Vouloir se sauver en accomplissant la loi est donc illusoire : c’est impossible, et nous avons désespérément besoin d’une justice qui nous vienne de l’extérieur. 

Mais gloire à Dieu : Jésus-Christ est venu sur terre pour mener cette vie parfaite que l’on est incapable de vivre- et accomplir parfaitement cette loi. En croyant en lui par la foi, la justice parfaite, qu’il a conquise en accomplissant la loi, nous est ainsi imputée (=donnée). 

Il y a donc une œuvre d’addition (= sa justice nous est donnée et nous couvre) et une œuvre de soustraction (= nos péchés sont effacés par Dieu, et ne sont plus mis à notre compte). La dette envers Dieu a été payée par Christ. Et nous sommes maintenant revêtus de la justice même de Christ. C’est sur cette vérité essentielle d’une justification devant Dieu, par la grâce et non par nos propres efforts, que Paul va insister auprès des Galates. 

Comme l’affirmait le chapitre 2 des Galates hier : « Cependant, nous avons compris qu’on est déclaré juste devant Dieu, non parce qu’on accomplit les œuvres que commande la Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous avons, nous aussi, placé notre confiance en Jésus-Christ pour être déclarés justes par la foi et non parce que nous aurions accompli ce que la Loi ordonne. Car personne ne sera déclaré juste devant Dieu parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi » (2.16). 

Cette semaine, on attaque un gros morceau avec un livre qui fait partie des plus importants de l’Écriture : l’Exode. Ce livre relate l’histoire de la libération de l’esclavage en Egypte, l’errance dans le désert, le don de la loi, la violation de cette loi, la médiation de Moïse pour son peuple après ses grands péchés … Médiation qui annonce typologiquement (de façon imagée) la médiation parfaite de Christ pour notre compte.  Vous allez voir, c’est vraiment excellent !

Pour aller plus loin...

Le Dieu qui se dévoile :
https://docs.google.com/document/d/1CPerGuULVisjjduq6hFy8OU9n6T0r3Ni/edit?usp=sharing&ouid=109311914918095422514&rtpof=true&sd=true

Livre : 
« Galates, appelé à la liberté», J.Stott

Articles 
« Ce que l’histoire de Joseph (et Genèse) veut vraiment dire » https://www.larebellution.com/2019/01/12/ce-que-lhistoire-de-joseph-veut-vraiment-dire/

« Le rapport entre la vente de Joseph et le Fils de Dieu »
https://evangile21.thegospelcoalition.org/article/le-rapport-entre-la-vente-de-joseph-et-le-fils-dedieu/

« Dieu change-t-il le mal en bien ? Pas vraiment… »
https://www.leboncombat.fr/dieu-mal-bien/

La prédication de la semaine :
« Suis-je à la place de Dieu ? » (Genèse 50 – G.Bourin)
https://www.leboncombat.fr/place-dieu-joseph/