Semaine 37 (Défi Bible)

Cette semaine, concentrons nous sur les chapitres 40 à 55

Comme expliqué au chapitre 39, cette partie du livre s’ouvre sur le thème de la déportation (prophétisée) à Babylone, conséquence de la désobéissance d’Israël. En dépit du châtiment annoncé, Dieu appelle son peuple à la confiance ; malgré le jugement, lui, le puissant créateur du ciel et de la terre, n’abandonnera pas le peuple qu’il s’est choisi (Es 41).

La promesse de la fin de l’exil (Es 44.26-28 ; etc.) crée en même temps une espérance plus grande encore : les événements immédiats font jaillir la perspective d’une délivrance plus lointaine et totale, non seulement politique mais aussi spirituelle. Dans ces chapitres apparaît un personnage mystérieux dont les contours se précisent et prennent de l’importance au fil du texte : le Serviteur de l’Eternel. Bien entendu, Israël est serviteur de l’Eternel (Es 41.8) mais un serviteur bien imparfait, puisqu’il désobéit constamment à Dieu ! Or, face au peuple égaré, un autre Serviteur (Es 42.1-9 ; 49.1-9 ; 50.4-11 ; 52.13-53.12) ramènera Israël à l’obéissance et donnera la connaissance de Dieu à toutes les nations (Es 49.5-6). Ce Serviteur aura vocation à prendre sur lui la punition méritée par Israël. Il justifiera ainsi son peuple, que Dieu lui donnera en récompense (Es 53).

Questions : En quoi Jésus est-il le Serviteur annoncé par Esaïe ? Pouvez-vous faire le rapprochement entre le Serviteur de l’Eternel et le Roi libérateur des chapitres 7-16 ? Le Serviteur a pour vocation d’être Israël à la place d’Israël, puis de redonner cette vocation à son peuple racheté. En quoi cette vocation accomplie et redonnée doit-elle nous concerner aujourd’hui ?