Semaine 27 (Défi Bible)

Cette semaine, on a eu la joie de se replonger dans un livre poétique… et encore une fois : ce n’est pas toujours facile à suivre ! On se perd parfois entre l’ironie, le cynisme, et les affirmations qui semblent contradictoires de la part de l’auteur. Oui, la poésie biblique est complexe, mais elle est réellement d’une grande richesse et d’une grande profondeur. Les thèmes de l’Ecclésiaste sont variés : le temps, la futilité de la vie, la souffrance ou la crainte de Dieu. 
Dans ce récap’, on vous propose de se concentrer sur le thème de la futilité de la vie, thème qu’il nous faut absolument saisir pour ne pas se perdre dans des choses vaines, et gaspiller notre jeunesse !

Le livre s’ouvre avec une affirmation surprenante du Qohéleth, qui se présente comme ayant été le roi d’Israël (1.12), et qui a accumulé une grande quantité de sagesse (1.16). Il s’exprime de la façon suivante : « vanité des vanités, tout est vanité ». 

Durant toute sa vie, celui-ci a couru après les plaisirs (2.1-3) et la recherche du sens, considérant toutes les choses qui se font sous le soleil, sur la terre (1.9). Et le résultat est sans appel : tout cela est vanité et « poursuite du vent » (1.15).

Durant les 11 chapitres suivants, l’auteur de ce livre va réfléchir à la question du sens, pour aboutir à une conclusion sans appel : « Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (12.13). 

Après une vie passée à chercher le bonheur et le sens là où ils ne se trouvaient pas, il fait le constat sans appel que seule une vie vécue pour Dieu, dans la crainte de son nom, a du sens. L’auteur ne va pas sombrer dans une forme d’athéisme, ou de nihilisme à la fin de son chemin sur terre. Bien au contraire, il va plutôt diriger nos regards vers le seul qui donne du sens à la vie : Dieu.  Souviens-toi de ton créateur dans les jours de ta jeunesse, tout en sachant que pour toutes nos actions, Dieu t’appellera en jugement (11.9 : 12.1) : tel est le message pressant de ce livre, qui est tellement pertinent encore pour nous aujourd’hui !

Les amis, la jeunesse passe vite, et elle est un temps précieux et remplie d’opportunités pour servir Dieu et apprendre de lui. Tous les « empires » que l’on se sera bâtis sur cette terre disparaîtront, et seront sans valeur à l’aube de notre vie. Ne nous trompons pas d’ambition, et vivons pleinement pour le Seigneur : tel est le message du livre de l’Ecclésiaste. Que cet appel à profiter de notre jeunesse pour Christ puisse résonner dans nos cœurs, et nous pousser à l’action ! 

« Une seule vie, qui passera vite ; Seul restera ce qui est fait pour Christ » – Charles Studd