Semaine 2 (Défi Bible)

Nous espérons que cette deuxième semaine de lecture s’est bien passée et que vous prenez plaisir à découvrir toujours plus ces hommes et ces femmes que Dieu a choisis pour accomplir ses promesses. Ces derniers jours, on a pu suivre la suite des aventures d’Abraham, avec notamment la naissance de l’enfant promis : Isaac.

Alors que Abraham doute que Dieu puisse lui accorder un fils du fait de son grand âge, il essaye de « négocier avec Dieu » pour qu’il se serve d’Ismaël pour accomplir ses promesses (17.17-18). Mais Dieu refuse et est très clair : la lignée de l’alliance passera par Isaac (17.20-21).

Comme le dit Carson : « L’histoire du peuple de l’alliance est ainsi fermement façonnée par le choix de Dieu ».

Un épisode marquant de cette semaine se trouve en Genèse 22, chapitre dans lequel Dieu demande à Abraham de sacrifier son fils Isaac. Nous ne prendrons pas le temps de développer longuement, mais les liens entre cet épisode et la venue de Jésus-Christ sautent aux yeux. Encore une fois, écoutons Carson qui le développe avec justesse : « La réponse qu’Abraham a donnée à son fils peu avant à propos de l’agneau du sacrifice est une coup de maître : « Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l’agneau pour l’holocauste » (v8). Rien ne permet de penser qu’Abraham ait entrevu la croix. À en juger par la manière dont il s’apprêtait à sacrifier son fils (v9-10), il n’est même pas sûr qu’il s’attendait à ce que Dieu offre littéralement un animal en remplacement d’Isaac. On peut se demander si ce n’était pas une réponse pieuse donnée à l’enfant, puisqu’il n’était plus possible de cacher la terrible vérité. Mais dans le déroulement de l’histoire, Abraham va prononcer des paroles qui dépassent son savoir, car Dieu a finalement pourvu au bélier du sacrifice en remplacement d’Isaac. (v13-14). En fait, comme d’autres personnages de la Bible (Cf Caïphe en Jean 11.49-53), Abraham a prononcé des paroles beaucoup plus vraies qu’il ne l’imaginait : Dieu a non seulement donné l’animal qui a servi de substitution dans ces cas, mais il a également offert l’Agneau de Dieu qui seul pouvait porter notre péché et faire aboutir tous les desseins merveilleux de Dieu en matière de rédemption et de jugement. […] « Il sera pourvu » (v14) : Abraham l’avait bien compris. On peut imaginer que cette même leçon s’est gravée dans l’esprit du jeune Isaac et dans celui des ses descendants. »

Près de 2000 ans avant la naissance de Jésus-Christ, Dieu était déjà en train de préparer son peuple à la venue du sauveur du monde !