Ta vie vaut plus que tu ne penses

Blaise Pascal était un penseur chrétien important, qui a vécu en 1654 une expérience de conversion déterminante, changeant radicalement sa vie.

« Comme il n'y aura plus de malheurs pour ceux qui avaient une entière assurance de l'éternité, il n'y a point aussi de bonheur pour ceux qui n'en ont aucune. »
Les Pensées, Blaise Pascal, Fragment n° 68 / 85

Ta vie est fragile parce qu'elle a de la valeur

Blaise Pascal était un penseur chrétien important, qui a vécu en 1654 une expérience de conversion déterminante, changeant radicalement sa vie.

Certaines pages de son oeuvre « Les pensées » sont saisissantes, et j’aimerais vous en partager un extrait. Pascal parle ici de personnes qui ne s'intéressent pas au christianisme, et il ne mâche pas ses mots. Il dit que vivre sans se soucier de l’éternité, alors qu’on sait que cette vie est courte et insatisfaisante, est tout simplement absurde.

Voici ce qu’il écrit :

« Cette négligence en une affaire où il s’agit d’eux-mêmes, de leur éternité, de leur tout, m’irrite plus qu’elle ne m’attendrit ; elle m’étonne et m’épouvante : c’est un monstre pour moi. Je ne dis pas ceci par le zèle pieux d’une dévotion spirituelle. J’entends au contraire qu’on doit avoir ce sentiment par un principe d’intérêt humain et par un intérêt d’amour propre : il ne faut pour cela que voir ce que voient les personnes les moins éclairées.
Il ne faut pas avoir l’âme fort élevée pour comprendre qu’il n’y a point ici de satisfaction véritable et solide, que tous nos plaisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis, et qu’enfin la mort, qui nous menace à chaque instant, doit infailliblement nous mettre, dans peu d’années, dans l’horrible nécessité d’être éternellement ou anéantis ou malheureux.
Il n’y a rien de plus réel que cela, ni de plus terrible. Faisons tant que nous voudrons les braves : voilà la fin qui attend la plus belle vie du monde. Qu’on fasse réflexion là-dessus, et qu’on dise ensuite s’il n’est pas indubitable qu’il n’y a de bien en cette vie qu’en l’espérance d’une autre vie, qu’on n’est heureux qu’à mesure qu’on s’en approche, et que, comme il n'y aura plus de malheurs pour ceux qui avaient une entière assurance de l'éternité, il n'y a point aussi de bonheur pour ceux qui n'en ont aucune »

Pascal nous pousse à regarder la réalité en face. Ce monde passe, et nous aussi. Si on s’arrête un instant, on réalise à quel point notre existence est fragile. Comme il le dit, la mort est une "horrible nécessité". Et pourtant, combien vivent comme si de rien n’était, absorbés par les occupations du quotidien, en mettant toute leur énergie dans une vie qui passe, sans penser à ce qui vient après…

Mais réfléchir à la fragilité de notre vie, ce n’est pas morbide. C’est salutaire. Parce que c’est précisément ce qui peut nous tourner vers Jésus-Christ, celui qui a vaincu la mort et nous offre une espérance solide, certaine, vivante. Regardons maintenant ce que dit le Psaumes 49 (versets 6 à 14), qui rejoint très bien la pensée de Pascal :

« Pourquoi aurais-je peur quand vient le malheur,
lorsque je suis entouré par la méchanceté de mes adversaires?
Ils ont confiance en leurs biens
et se vantent de leur grande richesse,
mais ils ne peuvent se racheter l’un l’autre
ni donner à Dieu le prix de leur rançon.
Le rachat de leur âme est cher
et n’aura jamais lieu.
Ils ne vivront pas toujours,
ils n’éviteront pas la tombe,
car ils le verront bien: les sages meurent,
l’homme stupide et l’idiot disparaissent aussi,
et ils laissent leurs biens à d’autres.
Ils s’imaginent que leurs maisons seront éternelles,
que leurs résidences dureront toujours,
eux qui avaient donné leur propre nom à leurs terres.
Mais l’homme qui est honoré ne dure pas:
il ressemble aux bêtes qu’on extermine.
Telle est leur voie, telle est leur folie,
et ceux qui les suivent se plaisent à leurs discours. Pause. »

Ce texte est un appel au discernement. La réussite humaine, la richesse ou les honneurs ne peuvent rien face à la mort. Aucun homme ne peut se racheter lui-même.

Mais il y a un espoir. Jésus-Christ a payé cette rançon. Il a traversé la mort pour nous donner la vie éternelle. Voilà la seule vraie assurance, la seule vraie richesse.

Alors, que cette méditation nous pousse à lever les yeux vers Jésus-Christ, qui a vaincu la mort pour offrir la vie éternelle à ceux qui placent leur confiance en lui, et soyons en assurés :

« cette espérance ne trompe pas » (Romains 5.5)
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