Pourquoi la mort ? - Sagesse en temps de souffrance (1)

Seigneur ? Pourquoi la mort ? Où ira mon âme ? Pourquoi cette personne qui était si gentille s’en est allée ? Dans ce premier article tiré d’Ecclésiaste 7.1–3, découvre pourquoi la pensée de la mort peut transformer ta vie. 

Sache que tu vas mourir

Et si on commençait par un sujet un peu gênant ? La mort. Ce n’est pas le genre de thème qu’on aborde entre deux cafés ou en soirée entre amis. Pourtant, la Bible nous invite à y réfléchir. Mieux : elle nous montre que c’est en pensant à notre mort qu’on apprend à bien vivre.

Dieu n’a pas voulu la mort… mais elle nous parle

Dans les versets 1 à 3 d’Ecclésiaste 7, le sage nous donne quatre maximes un peu choquantes. Il dit, par exemple, qu’il vaut mieux aller dans une maison de deuil que dans une maison de festin. Pourquoi ?

Parce que la mort n’est pas anodine. Elle est le résultat du péché. Dieu a créé l’homme et la femme pour la vie, la communion, l’harmonie. Pas pour les funérailles. Pas pour les larmes. Pas pour la frustration.

Mais à cause du péché (Genèse 3, Romains 5), nous vivons tous dans un monde où la mort est présente. Et Dieu veut que nous en tirions une leçon : chaque décès est un rappel que nous aussi, nous allons mourir.

La pensée de la mort, un appel à la sagesse

« Mieux vaut aller dans la maison de deuil que dans celle de festin », dit le texte. Pourquoi ? Parce que face à la mort, on réfléchit. On se pose les bonnes questions : Pourquoi suis-je ici ? Que va-t-il se passer après ? Où est passée l’âme de cette personne ?

Ecclésiaste 3.11 nous rappelle que Dieu a mis dans le cœur humain “la pensée de l’éternité”. Tu n’es pas qu’un corps. Ton âme est immortelle. Et la pensée de la mort, bien qu’anormale, peut être l’occasion de revenir à Dieu, de chercher des réponses, de découvrir l’espérance que donne l’Évangile.

Mourir, ce n’est pas la fin

Lors d’un enterrement auquel j’ai récemment assisté, j’ai vu cette espérance à l’œuvre. Ce n’était pas un moment seulement triste : c’était aussi un moment d’espérance. Pourquoi ? Parce que la défunte connaissait Jésus.

Ce n’était pas la fin. C’était le début d’une vie éternelle avec Dieu.

Si tu es chrétien, la mort n’est pas un mur. C’est une porte. Tu es appelé à te préparer non pas par la peur, mais par la foi. Tu sais que tu rencontreras ton Créateur… et qu’il t’accueillera comme un Père si tu as cru en son Fils Jésus-Christ.

La tristesse peut guérir le cœur

Le verset 3 d’Ecclésiaste 7 dit que « la tristesse du visage rend le cœur meilleur ». Ça peut sembler étrange. Mais combien de fois une douleur, une perte, un deuil t’ont fait réfléchir ? Peut-être même t’ont-ils rapproché de Dieu ?

Ainsi, la tristesse vécue avec Dieu à nos côtés, ne nous détruit pas. Elle nous façonne, et elle adoucit notre cœur. Elle nous prépare à mieux vivre.

Vivre aujourd’hui en pensant à l’éternité

Alors oui, tu vas mourir. Et c’est peut-être la pensée la plus libératrice de ta semaine.

Parce qu’elle te pousse à réfléchir. À chercher Dieu. À revenir à l’essentiel.

Ne gaspille pas ta vie. Prépare-toi à rencontrer ton Créateur. Et si tu ne le connais pas encore, sache que Jésus est venu pour que la mort ne soit pas une fin… mais un carrefour dont on ne peut revenir. Dès aujourd'hui, choisis celui qui est ta seule assurance dans la vie comme dans la mort : Jésus le Fils du Dieu vivant, qui a vaincu la mort.

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