Témoignage : comment je suis devenue missionnaire auprès des enfants

Peut-être t’es-tu déjà demandé : « dans quel genre de service Dieu veut-il que je m’engage ? ».

Présentation

Je m’appelle Kathia, j’ai 25 ans, et je suis missionnaire travaillant parmi les enfants dans le Sud de la France. Ce témoignage est pour tous ceux qui s’intéressent à la mission, pour leur montrer un moyen dont Dieu guide ses enfants dans ses plans, préparés bien avant notre naissance ! (Psaume 139.16)

Pour me connaître un peu mieux, sache que j’aime le sport, l’adrénaline et les camps d’enfants ! Mais ce qui est vraiment important à savoir sur moi, c’est que ma vie a été transformée par Jésus, et mon plus grand désir est de le suivre et de vivre une obéissance joyeuse pour la gloire de Dieu.

Depuis que j’ai 17 ans, je ressens un désir profond à servir Dieu et à obéir à son mandat donné à ses disciples : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20.21). Ce désir m’a finalement conduit à travailler en France, où j’ai eu l’occasion de vivre une aventure extraordinaire avec Dieu.

Dieu a guidé mon intelligence (Romains 12.2)

Saviez-vous que la France compte environ 11,8 millions d’enfants sur son territoire ? Parmi eux, beaucoup ne connaissent pas Jésus.

Dieu m’a amené à réaliser que les besoins étaient nombreux en France et qu’il y avait des possibilités à s’engager en tant que jeune adulte.

Mon premier voyage missionnaire m’a amené dans une petite ville de Lorraine, où j’ai été impliquée dans une église. J’avais alors 19 ans. Pendant un an, j’ai travaillé dans un quartier confronté à de nombreuses difficultés, comme la délinquance, le vol et le trafic de drogue. Chaque mois, nous organisions des rencontres sportives pour les enfants de ce quartier, tout en leur partageant l’Évangile.

Dieu m’a dirigée par sa parole (Psaume 119.105)

C’est lors de mes études à l’Institut Biblique de Genève, à l’âge de 20 ans, que mon intérêt pour l’évangélisation des enfants s’est renforcé. Un cours sur le ministère auprès des enfants m’a profondément touchée. Le Seigneur m’a parlé à travers le verset de Matthieu 18.14 : « Ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. »

L’enseignant avait illustré ce verset en montrant un enfant enchaîné sur sa chaise avec des pancartes sur lui : ennemi de Dieu, né dans le péché, spirituellement mort et séparé de Dieu (Psaume 51.7 ; Ephésiens 2.1, 2.3, 2.5 ; Romains 3.23 ; Genèse 8.21).

Les enfants sont pécheurs par nature. Leur tendance naturelle est d’être opposé à Dieu. Leur être tout entier est affecté par le péché. Le seul remède à cette condition est la conversion.

Oui, les Écritures m’ont convaincue que les enfants avaient besoin d’être sauvés et qu’ils pouvaient l’être même avec leur jeune foi s’ils se repentent et croient au sacrifice de Jésus Christ pour eux. Dès lors, je me sentais responsable de leur annoncer le message du salut et de les enseigner pour qu’ils comprennent les principes de base de la vie chrétienne. C’est le début de mon appel.

Dieu m’a dirigée à travers les circonstances

Après mes études à l’IBG, lors de ma deuxième expérience missionnaire, j’ai compris que le Seigneur voulait que je le serve à temps plein toujours parmi les enfants. Clairement, le Seigneur l’a confirmé par la consolidation de ma vision, par les encouragements de mes responsables d’Église et par certaines épreuves que j’ai traversées. J’ai choisi d’obéir à Dieu et de me donner pleinement à son service car je savais que c’était la meilleure décision à prendre. Quoi de mieux que de se lancer des défis au nom de Christ en sachant qu’ils auront un impact éternel ? Par conséquent, c’est à l’Église principalement que je me suis formée en animant l’école du dimanche et les clubs. J’ai même demandé à des femmes expérimentées de m’évaluer afin de me donner des retours bienveillants pour que je puisse m’améliorer.

Dieu m’a dirigée directement en me donnant sa paix (Colossiens 3.15)

Aujourd’hui, en tant que missionnaire, ma mission est d’aider les églises locales dans leurs projets d’évangélisation. Je leur propose un bon matériel pédagogique, des formations pour les moniteurs d’école du dimanche et de l’accompagnement pour les clubs pour que davantage d’enfants puissent connaître Jésus.

Dieu me donne une assurance tranquille et une paix qui confirment qu’il me faut aller de l’avant. C’est encourageant de voir Dieu agir dans la vie de ces jeunes. Lors d’un club, un enfant est venu vers moi en reconnaissant son besoin d’être pardonné et a reconnu Jésus comme son Sauveur ! Un autre faisait des cauchemars la nuit et il a été encouragé en apprenant que Dieu ne dormait pas et qu’il veillait sur lui. Dernièrement, un parent a même invité un copain de son fils à un des clubs. Ça a été le premier contact d’un témoignage rendu à toute la famille qui s’est convertie. Non, notre travail n’est jamais vain…

Dieu agit lorsque je suis faible (2 Corinthiens 12.9)

Pour conclure mon témoignage, je veux te révéler que je suis de nature plutôt timide. Mon vécu révèle à quel point Dieu avait prévu un plan pour moi et m’utilise malgré mes faiblesses et les difficultés pour l’avancement de son Royaume. Bien sûr, il ne m’enlève pas les problèmes mais il manifeste sa puissance en moi. Le passage de 2 Corinthiens 12.9 m’encourage beaucoup : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse ».

Et toi ?

Rappelle-toi que Dieu peut t’utiliser de différentes manières : les uns resteront au pays pour y servir le Seigneur, les autres partiront au loin comme missionnaires, d’autres encore apporteront leur soutien financier… Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons remplir la grande mission que le Seigneur Jésus a confiée à ses disciples : « Allez dans tout le monde et prêchez l’Évangile à toute créature » (Marc 16.15).

Alors désires-tu utiliser ta vie ou tes moyens financiers pour que l’Évangile progresse jusqu’aux extrémités de la terre ? Veux-tu d’ores et déjà prier pour que Dieu te montre la voie que tu dois suivre ?