Garder son coeur de l’amour de l’argent

Le temps et l’argent. Deux ressources précieuses. Alors qu’on arrive assez facilement à donner de notre temps, il peut en être autrement de l’argent. Comment être un bon intendant de ses ressources lorsque l’on est jeune et étudiant ?

Mon argent ?

D’abord, il s’agit d’interroger notre perspective de l’argent. À qui appartient-il ? Est-il le nôtre ? Celui de Dieu ?

Peu importe la source de l’argent que tu possèdes : il peut venir d’un salaire, d’une bourse, d’un don, in fine, il est bon de se rappeler que tout ce que nous possédons vient de Dieu, donc que toutes « nos » richesses viennent de lui.

L’argent doit être remis à sa juste place. S’il est une ressource que Dieu nous donne, il lui appartient. Et s’il lui appartient, il lui revient. C’est lui qui nous donne « avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions » (1 Timothée 6.17).

Mais comment jouir des richesses que Dieu donne ? Paul dit à Timothée de recommander aux « riches du présent siècle » de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, de faire preuve de libéralité, de générosité, afin de s’amasser un trésor au fondement solide, qui ne réside pas sur terre, où la teigne et la rouille détruisent, mais au ciel (1 Timothée 6.17-19 ; voir aussi Matthieu 6.19-21).

La juste place

Comme dit précédemment, être étudiant, c’est souvent abonder de temps, mais pas forcément d’argent. Nous sommes donc plus disposés à être généreux avec notre temps. Mais nous nous devons de réfléchir à la place que l’argent occupe dans notre vie, et à la façon dont nous l’utilisons. Cela nous permettra d’amasser un trésor au bon endroit !

Bon serviteur, mauvais maître

L’argent est un très mauvais dieu. Et pourtant, nous sommes si prompts à le suivre !

On connaît bien l’expression « l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître ». Qui donc est ton maître ? Lorsqu’il s’agit de choisir un maître, l’argent et Dieu sont mutuellement exclusifs. Jésus dit en Luc 16.13 que nul ne peut servir deux maîtres. Notre coeur doit être tout entier à Dieu.

Qui est ton serviteur ? Qui est ton maître ? Ton argent est-il au service de Dieu, ou est-ce l’inverse ? Es-tu au service de Dieu, ou bien es-tu au service de l’argent ? Oui, nous pouvons posséder des biens sur terre (et de fait, nous en possédons), mais la Parole nous exhorte à en user à la gloire de Dieu. Ne les considérons pas comme une finalité. Si Dieu nous confie des richesses, c’est pour que nous soyons de bons intendants, en attendant sa venue.

Donner ?

Le don dit tellement de la personne qu’est Jésus-Christ. C’est lui qui nous donne toutes choses généreusement pour que nous puissions donner à notre tour. C’est lui « qui fournit la semence au semeur et lui donne le pain dont il se nourrit » (2 Corinthiens 9.10). Nous donnons parce que Christ nous a tout donné en abondance, lui qui n’a rien épargné mais qui s’est offert en sacrifice pour nous. Quand on perçoit la grandeur et la magnificence d’une telle oeuvre, comment ne pas donner avec joie ?

Donner, c’est combattre le bon combat de la foi, c’est préserver son cœur de l’amour de l’argent en s’accrochant toujours plus à l’espérance qui est la nôtre en Jésus-Christ. Il y a de la grâce dans l’offrande parce qu’elle nous garde de l’idolâtrie de l’argent en nous disposant à une adoration pleine et véritable du seul vrai Dieu.

L’argent et la moisson

Le logement, la nourriture, la boisson, le vêtement : nous avons besoin de ces choses-là. Mais il y a un besoin qui est tout aussi grand (et même plus grand) : connaître Jésus-Christ. Donner de ses ressources à l’église locale, à des organismes, à des missions, etc. qui œuvrent pour le partage de la bonne nouvelle sert à avancer l’Évangile dans l’Église et dans le monde. N’oublions pas de compter l’Évangile dans les « besoins primaires » !

Conclusion

Alors, comment user de ton argent sagement, à la gloire de Dieu ? En se rappelant que tout ce que tu as, tu l’as reçu, et que tout ce que tu as reçu appartient à Dieu.

Que ton argent, et l’usage que tu en fais, soit une louange à Dieu, un témoignage de ta gratitude à l’égard de celui qui n’a rien épargné mais qui a tout donné pour toi.