Écoute la voix de celui qui est mort pour toi ! 1/2
À quel genre de personnes te fies-tu ? Quels sont tes critères pour être sûr que tu peux croire tes amis, des instagrammeurs, un youtubeur, un conseiller sur Tik-Tok, un médecin, un professeur, un journaliste ou un politicien ? Il faudrait pouvoir vérifier que leur raisonnement est juste, prouvé scientifiquement ou rationnellement. Ton feeling personnel ne suffit pas.
On peut entendre beaucoup de témoignages très différents sur ce que les gens croient ou ressentent. Est-ce qu’on est pas censés simplement croire ce que la majorité des gens pensent ? Ne serait-ce pas d’ailleurs signe de vérité qu’une majorité des personnes croient la même chose ? Dans ce flux d’informations, nous avons besoin de clarté et de fiabilité. Quelle est la voix que tu écoutes, et qui a de l’impact sur ta vie ?
Dans le livre de Jean au chapitre 10 versets 11-16, Jésus fait entendre sa voix : il enseigne une foule. Il affirme son identité et sa mission. Alors, quel genre de leader est-il ?
« Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit. Et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et qu’il ne se met pas en peine des brebis. Moi, je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. »
Version Nouvelle Second Révisée
Un bon berger qui donne sa vie pour ses brebis
Dans ce passage, Jésus affirme son identité: « je suis le bon berger. » Il affirme quelque chose de révolutionnaire ; Jésus dit qu’il est le seul berger et qu’il est bon. Qu’est-ce qu’un berger ? C’est celui qui garde le troupeau des prédateurs, il veille à ce que les animaux aient à manger en qualité et en quantité suffisante, il les soigne. Les brebis n’ont aucun moyen de défense. Si un loup arrive et que le berger n’est pas là, les brebis vont se disperser, se perdre et finir par être mangées.
Ensuite il précise sa tâche : « le bon berger donne sa vie pour ses brebis ». À cette époque, l’image du berger était familière aux Juifs. Dans l’Ancien testament, David identifie Dieu comme son Berger dans le Psaume 23. D’ailleurs, Dieu se présente lui-même comme le berger de son people (Ps. 100, Ps. 103, Ez. 37,…). Jésus se présente donc comme le véritable chef berger du peuple, comme le Messie, celui qui vient sauver le peuple.
Jésus est en train d’affirmer quelque chose de très fort, qui peut paraître complètement fou. Depuis quand le big boss, le chef, le berger devrait-il donner sa vie pour ses petites brebis ? Comment pourront-elles continuer de vivre, si le berger meurt ?
Les caractéristiques du mauvais leader
Jean 10.12-13
« Mais le mercenaire, qui n’est pas berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit. Et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et qu’il ne se met pas en peine des brebis.»
Quelle catastrophe ! Le mercenaire garde les brebis simplement pour recevoir sa récompense ne se soucie que de lui-même ! Il n’est pas bienveillant, ne se soucie pas vraiment des autres : il abandonne le troupeau et prend la fuite. Résultat : les brebis vont mourir.
Jésus démontre les conséquences d’écouter la voix d’un mauvais leader : tu vas le suivre, mais il te laissera t’égarer et mourir au jour du danger ! Ici, Jésus critique les autorités religieuses de l’époque qui sont hypocrites. Ils ne se soucient pas des personnes, mais de leur réputation.
À suivre…
