Se souvenir de son baptême (14/18)

Durant cet été 2023, nous allons faire une série d’articles autour de l’ouvrage « La vérité rendue visible » de Tim Chester, un livre qui a pour but de nous aider à mieux comprendre les sacrements (baptême, sainte cène) : bonne lecture et bon visionnage des vidéos accompagnant ces articles !

Si tu veux préfères cet article en format vidéo, c’est par ici.

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Paul dit souvent à ces lecteurs de se « souvenir de leur baptême ». Je ne sais pas comment vous vivez cela, mais pour ma part je dois avouer que je pense souvent au baptême comme à un évènement passé, sans en comprendre le sens pour le présent. Mais on va voir dans cet article comment s’encourager à penser différemment.

L’analogie du mariage

C’est quelque chose qu’on a déjà vu, mais le moment où l’on passe par les eaux du baptême peut-être comparé à ce qui se passe lors d’un mariage.

Comme le dit Chester :

« Qu’est-ce que la cérémonie du mariage a accompli ? Elle n’a pas créé l’amour entre ma femme et moi, mais elle a changé la relation entre nous. Elle nous a fait entrer dans une relation d’alliance. Elle nous a liés par des promesses ».

Le baptême n’est pas ce qui créé la relation avec Dieu, mais il entérine une relation d’alliance, basée sur les promesses de l’Évangile.

Tout comme le mariage créé un nouveau type de relation du fait de son caractère allianciel, de même c’est l’alliance de Dieu qui est au cœur de l’acte du baptême.  Chester parle du baptême comme de l’acte par lequel l’alliance est confirmée, et de la sainte cène comme d’une reconfirmation de cette même alliance.

« Le baptême et la sainte cène ne créent donc pas une relation avec Dieu, mais ils en changent la nature. Ils en font une relation alliancielle ».

Une relation transformée, ancrée dans la grâce.

Ce qui est primordial de rappeler, c’est que nous n’avons rien fait pour établir cette alliance : c’est Dieu qui nous a régénérés et nous a ouvert les yeux, et c’est donc lui qui nous donne une nouvelle identité et le nom de « chrétien ».

Mais cela doit avoir des conséquences : nous devrions en retour « vivre des vies de baptisés », c’est-à-dire des vies qui rendent gloire à Dieu par notre comportement.

Et c’est là tout le message de Paul en Romains 6.

« Que dirons-nous donc? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie? Certainement pas! Nous qui sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle ». Rom 6.1-4

Quelle raison donne Paul pour expliquer qu’on ne devrait plus vivre dans le péché ?  On a été baptisé ! En effet, le baptême nous parle de notre union avec Christ. Nous sommes morts et ressuscités avec lui pour mener une vie nouvelle.

« Nous étions « « en Adam », sous la puissance du péché, sous le règne de la mort. [Nous sommes] à présent « en Christ » libéré pour vivre une vie nouvelle ».

Et en conséquence de cela, il nous dit au v.11 que nous devrions nous comporter selon cette nouvelle réalité.

Conclusion 

Vivre une vie de baptisé, ça revient donc premièrement à prendre conscience que notre changement d’allégeance implique un changement d’attitude.

Voici un exercice pratique pour aujourd’hui : Que pouvons-nous apprendre sur ce la « vie de baptisé » que nous devrions mener ? (quelques notes suivent en guise de réponse)

• 1 Co 12.12-14
• Ga 3.26-29
• Col 2.11-12

• 1 Co 12.12-14 : on a besoin des uns des autres dans l’église… Et le baptême est le signe que nous avons rejoint ce corps ! On ne doit plus vivre de manière autonome, mais comme faisant partie d’une famille.
• Ga 3.26-29 : Ce qui nous rend enfant de Dieu n’est pas notre appartenance ethnique ou social, mais c’est le Christ, auquel on a cru par la foi. Et comment le sait-on ? Grâce au baptême, qui nous associe publiquement et officiellement à Christ.
• Col 2.11-12 : Faut-il obéir parfaitement à la loi pour être vainqueur du péché ? Paul rappelle que la victoire a déjà eu lieu.  Le baptême constitue le rappel que nous sommes morts avec Christ, et que nous vivons maintenant par sa puissance