La sexualité et l’espérance chrétienne (1)

Notre vie entière est impactée par la manière donc on comprend l’espérance dont parle la Bible. Notre espérance est la certitude et la joie qu’un avenir sûr nous attend, entourés de l’amour et de la gloire de Dieu, dans un nouveau ciel et nouvelle terre. Cette espérance renouvelle et encadre tous les domaines de notre vie, y compris la manière dont on gère notre sexualité et notre vie amoureuse.

Cet article est un résumé d’un podcast de Timothée Keller « Sexuality and Christan Hope ». Pour ceux qui sont assez à l’aise en anglais je vous encourage à aller l’écouter directement ! Voici le lien YouTube, mais vous pouvez le trouver aussi sur d’autres plateformes de podcasts :

https://www.youtube.com/watch?v=WaYKyRLjxzI&ab_channel=GospelinLife

 

Voici les titres des articles de la mini-série « La sexualité et l’espérance chrétienne » :

  • L’espérance chrétienne donne une perspective révolutionnaire sur le sexe
  • L’espérance chrétienne donne une perspective révolutionnaire du célibat et du mariage
  • Comment l’espérance chrétienne modèle notre approche, nos actions et notre attitude dans ce domaine

Pour commencer, allez lire 1 Corinthiens 6 :13 à 7 :31. La réflexion suivante se basera sur ces passages. Voici un lien si vous n’avez pas une bible sous la main : https://www.biblegateway.com/passage/?search=1%20Corinthiens%206&version=SG21

 

  • L’espérance chrétienne donne une perspective révolutionnaire sur le sexe

Paul écrit à la jeune église de Corinthe et expose dans ces passages deux points de vue sur le sexe qui existaient parmi les chrétiens là-bas.

Le premier point de vue est celui du verset 13 : « Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; et Dieu détruira l’un comme les autres ». Ce point de vue perçoit la sexualité comme un appétit. Tu as faim, tu manges. Tu as besoin de sexe, tu fais l’amour. La petite remarque à la fin du verset, qui dit « et Dieu détruira l’un comme les autres », est une perspective courante dans la manière dont les Grecs voyaient le monde matériel et physique. Pour eux, tout ce qui est matériel n’était que temporaire et donc pas important – avec ce point de vue, obéir à son appétit sexuel est permis. Ce qui compte, ce n’est pas ce que tu fais avec ton corps, c’est ce que tu fais avec ton âme et ta vie spirituelle.

L’autre pont de vue se trouve au verset 1 du chapitre 7 : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher une femme ». Ce point de vue est presque à l’opposé du précédent. Le sexe est mauvais, sale, bien qu’il soit utile à la procréation, donc une personne sainte devrait s’en abstenir.

Dans ces deux points de vue la sexualité est soit un appétit qu’il faut satisfaire ou duquel il faut s’éloigner. Ces deux points de vue sont encore les plus répandus à notre époque !

  • Un engagement total

Paul annonce que ces deux perspectives sont fausses. Il dit de fuir l’immoralité sexuelle au verset 18 du chapitre 6, ce qui est assez vague.  En grec, <porneia>, qui a donné pornographie, signifiait « avoir une relation sexuelle avec quelqu’un avec qui tu n’es pas marié », que ce soit avant le mariage ou un adultère. Paul ne dit pas « évitez les relations hors mariage » mais « Fuyez ! », « N’ayez aucun contact, d’aucune sorte, avec toute activité sexuelle hors mariage »

Vous vous dites sûrement que ce point de vue est particulièrement ressemblant avec le deuxième énoncé plus haut. Mais la clef du passage repose sur notre compréhension du mot « chair » : au verset 16 du chapitre 6, il écrit « Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car il est dit, les deux deviendront une seule chair. » (LSG)

« Une seule chair » renvoie à l’union physique. Mais ce n’est pas tout. Le mot utilisé pour chair est <soma> et il inclut le tissu physique mais aussi toute l’entièreté de l’être d’une personne. Donc dire « faire une seule chair » revient à dire qu’une transformation personnelle se passe. Paul dit que le sexe dans n’importe quelle circonstance a été créé pour cette transformation. L’acte sexuel est un engagement personnel qui implique profondément la personne toute entière, pas seulement les parties du corps.

Le sexe a été conçu par Dieu pour être un don de soi complet à la seule et unique personne à laquelle on appartient.  Le sexe n’a pas été seulement créé pour procréer, il n’a pas été comme un cadre où l’on pourrait s’affirmer ou s’auto-gratifier. Le sexe est un moyen de faire un don de soi sans compromis et il produit un changement personnel.

Donc, de manière un peu plus concrète, Dieu dit que l’on ne devrait jamais se retrouver physiquement nu et vulnérable avec quelqu’un sans devenir vulnérable pour toute la vie, et si l’on n’est pas dépendant l’un de l’autre : on doit s’engager légalement, économiquement, socialement, émotionnellement, et de toutes les manières possibles. On doit abandonner notre indépendance, et si l’on fait cela, si on donne notre corps dans un contexte d’engagement à vie, cela résultera à une transformation en profondeur de notre âme.

Notre société voit la sexualité sous un autre angle : garder le contrôle, rester indépendant, penser à soi. Avoir une relation sexuelle en dehors du mariage, c’est pécher car on déshonore et détruit l’engagement incroyable et transformateur que Dieu a créé.

 

Voilà la première partie du podcast ! À bientôt pour la suite : L’espérance chrétienne donne une perspective révolutionnaire du célibat et du mariage

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