Que faire lorsque l’on ne désire pas Dieu ?

Dernièrement, Dieu m’a enseignée à propos de son caractère, particulièrement de son infinie fidélité. Je dis « infinie » car chaque fois que j’essaie de la comprendre je me sens … dépassée. C’est l’une des choses les plus incroyables auxquelles j’ai pu penser.

Il m’a également enseignée à propos de mon propre caractère – spécialement mon infidélité envers lui

Distraite à nouveau

J’ai une tendance à être très facilement distraite. Une minute, je peux être dans un moment de prière très profond où je me sens très proche de Dieu, et la minute suivante je réfléchis à ce que je vais manger, ou je remarque que la peinture sur mon mur est un peu effritée. Ou le jour tout entier passe, et je n’ai pas pensé une seule fois à Dieu. Puis les jours passent… je sais que je devrais passer du temps avec Lui, mais cela semble si peu motivant.

Je me sens coupable de ne pas tant vouloir être dans sa présence, ce qui m’éloigne encore plus, parce que je me convaincs qu’il ne voudrait même pas que je revienne à lui. Pourquoi le voudrait-il ? Je me suis détournée de lui pour la énième fois, et puis-je dire que cela n’arrivera plus encore ? C’est si misérable, et je suis sûr d’être allée trop loin cette fois.

Mais au milieu de mon appitoiement, j’entends un chuchotement au fond de mon âme qui me dit : « Il n’y a pas de distance trop longue ni de gouffre trop profond pour t’empêcher de revenir à moi. Je serai toujours là pour m’attendre à ton retour à bras ouverts. Je t’aime toujours, et je t’aimerai toujours. Reviens seulement à moi. »

Mais il m’aime quand même

Dès que je l’entends ou que je vois un reflet de sa face, tout ce à quoi je m’accrochais en dehors de lui perd toute valeur. Alors je laisse tout tomber et je cours vers lui. La présence de Dieu est un havre de paix, c’est si beau, si merveilleux.

Je me demande même pourquoi je me suis détournée de lui, mais quelque chose d’autre capte mon attention, quelque chose de nouveau et de fun. Cela semble suffisamment inoffensif, mais finit par me ramener là où j’étais : loin de Dieu, sans intérêt pour sa Parole, et voilà que le cycle tout entier reprend.

Combien de fois reviendra-t-il me chercher ? Pourquoi voudrait-il que je sois de retour après m’être détournée tant de fois ?

Pour répondre à ces questions, j’aimerais que nous jetions un coup d’œil sur les Israélites. Dieu les a délivrés de l’Égypte, il les a guidés par la nuée le jour et par le feu la nuit. Il leur a donné la manne. Il a pourvu à tous leurs besoins, mais ils ont oublié ses nombreuses bénédictions et ont mis sa puissance à l’épreuve. Ils se sont tournés vers le veau d’or au lieu du seul vrai Dieu. Ils ont douté de lui et se sont accrochés aux choses de ce monde.

Il les a abandonnés à leur péché et les a frappés de maladies pour avoir préféré leurs désirs à lui. Lorsque la douleur et la misère sont devenues trop fortes, ils ont crié dans l’angoisse, cherchant refuge auprès de celui qu’ils avaient abandonné. Il les attendait à bras ouverts et, dès qu’ils l’ont appelé, il les a sauvés de leur détresse.

Puis tout s’est répété… et encore… et encore. Ils se sont continuellement détournés et il les a continuellement ramenés à lui.

« Bien des fois, il les a délivrés, mais ils se sont rebellés et ils ont dépéri dans leur péché. Mais il s’est souvenu de leur détresse en entendant leurs cris ; il s’est souvenu de son alliance à cause d’eux et, dans son grand amour, il s’est laissé fléchir. (Psaume 106.43-45)

Je regarde les Israélites et je me demande comment ils ont pu l’oublier après tout ce qu’il a fait. N’ont-ils vraiment pas vu à quel point il les aimait ?

Je me dis que si Dieu se révélait aussi clairement à moi, je ne pourrais jamais m’éloigner de lui, même si j’essayais.

Mais ce n’est pas vrai.

Il s’est révélé à moi très clairement. Parfois de manière importante, parfois de manière discrète, mais il me fait toujours savoir qu’il est là. J’ai vu sa fidélité au jour le jour. Il m’a toujours soutenue. Mais je m’éloigne toujours de la sécurité de sa main, suivant ce qui attire mon attention à ce moment-là.

Pourquoi est-il si facile de perdre de vue ce qui compte vraiment ?

La plus grande question que je me pose à propos de mon inconstance est la suivante : pourquoi ? Pourquoi est-il aussi facile pour moi d’échanger le trésor qu’est Christ contre les plaisirs contrefaits du monde ? Que puis-je faire pour éviter que cela ne se reproduise ?

Il est si facile de se laisser entraîner par ce qui se passe autour de nous. Je passe du temps dans le monde et j’ai l’impression de manquer tellement de choses : des films que je ne devrais pas regarder, des activités auxquelles je ne devrais pas participer, de la musique que je ne devrais pas écouter, et toutes sortes d’autres choses que je ne devrais pas faire. Mais tout le monde le fait. Comment cela pourrait-il être si grave ? Et puis, ils ont l’air si heureux.

C’est ce genre de raisonnement qui me met dans le pétrin. J’oublie que je ne serai jamais vraiment satisfaite de ce que le monde a à offrir. Même si je gagnais le monde entier, il y aurait toujours un sentiment de vide à l’intérieur.

Nous nous contentons des choses de ce monde parce que nous oublions tout ce que Dieu a en réserve pour nous. Nous perdons de vue l’éternité, parce qu’il est tellement plus facile d’accepter les choses que nous voyons maintenant que d’espérer les choses qui nous ont été promises.

Le diable utilise cela à son avantage et fait en sorte que nous nous sentions facilement à l’aise dans le monde. Il nous fournit des moyens de satisfaire nos désirs terrestres et il n’aime rien de plus que d’attirer quelqu’un hors du chemin étroit. Il brouille notre vision et nous empêche de voir la vérité.

Combattre les désirs de ce monde

La seule façon de combattre le diable est de laisser Dieu le faire pour toi. Accroche-toi à Jésus et il te gardera du péché. Marche dans l’esprit et garde les yeux fixés sur l’éternité. Reviens continuellement à Dieu, même quand tu n’en as pas envie, sinon tu te feras entraîner.

Je dis donc : « Marchez par l’esprit, et vous ne satisferez pas les désirs de la chair ». (Galates 5.16)

Sur la base de ce verset, je crois que l’on peut dire que les fois où je me suis égarée, je n’ai pas vraiment marché par l’esprit, et quand je regarde en arrière, je sais que c’est vrai. J’essayais de faire la « bonne chrétienne » toute seule, sans m’appuyer sur Dieu.

Je m’accrochais à des choses que Dieu m’appelait à abandonner. Je regardais autour de moi au lieu de regarder vers le haut. C’est ainsi que j’ai été piégée par le monde, abandonnant la vérité pour un mensonge, troquant le vrai pour un faux, mais plus maintenant.

Maintenant, je demande à Dieu de me remplir d’un désir pour lui et seulement lui. A l’avenir, je ne rechercherai que lui.

 

Article traduit avec autorisation, merci Ianja !

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2 Commentaires

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  • Merci beaucoup,
    Vraiment vous m’aidez à voir ma place dans la parole de Dieu.
    J’aimerais vous demander de me partager toujours pour contempler Dieu.

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    • Très heureux de vous voir encouragé ! Soyez béni !!

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