Servir Satan ou servir Dieu ?

Bob Dylan est un chanteur américain, et lors de sa conversion, il a écrit quelques titres qui décrivaient ses expériences avec Dieu comme dans l’album Slow Train Coming (1979).

#1 Tous esclaves ?

Dans le tube Gotta Serve Somebody («Il faut bien servir quelqu’un »), Bob Dylan décrit la nouvelle perspective de vie qu’il a découverte en rencontrant Dieu, à savoir : peu importe qui nous sommes, nous sommes tous esclaves de quelque chose ou de quelqu’un.

Après avoir fait la liste de personnes de différents arrière-plans de tous les âges, de toutes les nationalités, de toutes sortes de métiers, il revient toujours avec le même refrain. Voici le premier couplet :

Vous pouvez être un ambassadeur en Angleterre ou en France.
Vous pouvez aimer jouer, vous pouvez aimer danser.
Vous pouvez être le champion du monde des poids lourds
Vous êtes peut-être une personnalité mondaine avec un long collier de perles.

 

Mais vous allez devoir servir quelqu’un,
Vous allez devoir servir quelqu’un
Ce pourrait être le diable, ce pourrait être le Seigneur.
Mais vous allez devoir servir quelqu’un

Dans cette chanson, Bob Dylan s’est probablement inspiré de passages de la Bible comme de Matthieu 6.24 :

Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

Jésus est assis sur une montagne avec ses disciples et une foule (Matth. 5.1-2). Dans ce passage, Jésus enseigne de ne pas investir dans les richesses terrestres (« Mamon » était probablement le dieu des richesses terrestres qui apporte le bonheur) qui vont disparaître (Matth. 5.19-21), de garder les yeux ouverts sur les réalités célestes afin d’être lucide (Matth. 5.22-23) car là où est notre trésor sera aussi notre cœur. Si nous souhaitons investir dans ce monde et ses richesses avant de servir Dieu, nous allons toujours plus aimer le monde et de plus en plus détester Dieu.

La Bible affirme que l’humanité est pécheur (Ps 51:7), c’est-à-dire qu’elle a décidé de vivre sans Dieu, ce qui signifie se couper du Créateur de la vie. Cette rébellion a entraîné la mort. Jésus dit dans Jean 8:34 que « quiconque commet le péché est esclave du péché », ce qui veut dire que le péché nous colle à la peau : l’humanité est incapable de l’effacer par elle-même. Nous aurons beau faire toutes les plus belles actions, tout serait inefficace pour régler le problème du péché à la racine dans notre être intérieur.

#2 Jésus seul libère de l’esclavage

Mais Dieu ne nous a pas laissé mourir et être jugés pour nos fautes comme nous le méritions puisque nous l’avons rejeté. Il a envoyé Jésus, 100% homme et 100% Dieu, et Jésus a pris sur lui toute la colère de Dieu contre le mal et le péché de tous les temps. Il est mort, puis il est ressuscité, et quiconque place sa confiance en Lui sera sauvé de la mort.

Mais maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle. Rom. 6:22

#3 L’illusion de la liberté loin de Dieu

Peu importe qui nous sommes, nous allons décider un jour soit de nous débrouiller seul sans Dieu : nous allons rester esclaves du mal et subir le juste jugement de Dieu de notre péché ou de remettre notre confiance et notre vie à Dieu en plaçant notre foi en Jésus, et le servir Lui seul.

Ce chant est un bon rappel qui nous encourage à rester attaché fidèlement à Dieu tout au long de notre vie. Si je décide que je ne veux plus de Dieu, ni d’aucune spiritualité, c’est en fait impossible (Éph. 2:1-2, 2:3-7). Croire que je peux vivre libre sans Dieu est une illusion puissante. La seule vraie liberté est en Jésus-Christ, qui nous délivre du péché et de la mort, ce dont nous avons tous le plus besoin (Rom. 8:2).

Et toi, qui vas-tu servir le temps de ta vie sur terre ?