Ecrire un conte sur la Grâce

Nous proposons actuellement sur Plumes Chrétiennes un grand concours de contes sur le thème « Grâce infinie » (avec Yannick Imbert, Louisa Treyborac, André Fillion et Claude Royère). Il est ouvert jusqu’au 31 mars 2023, en partenariat avec BLF éditions, Editions ThéoTeX, TPSG et bien sûr La Réb’ ! Il aboutira à l’édition d’un recueil intitulé « Contes de la Grâce ». Il y a même une section « spéciale jeunes », alors n’hésite pas à participer ! Et si tu n’arrives pas à te lancer, cet article te donne quelques pistes…

Ecrire un conte

Il est très important dans un concours de respecter le genre littéraire. Il s’agit d’écrire un conte (pas une nouvelle, encore moins un témoignage ou un récit réaliste…). Dans la grille d’évaluation du jury (sur 20 points), cela correspond déjà à 4 points. Nous proposons dans le règlement une définition du conte :

Le conte est un récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Ce genre est distinct de la nouvelle par l’acceptation du surnaturel propre au genre merveilleux.

Le conte transmet bien souvent des vérités de l’adulte à l’enfant, à travers des éléments surnaturels ou féeriques, des événements miraculeux propres à enchanter le lecteur. Les contes de fées ont d’ailleurs circulé, à l’origine, de bouche à oreille. Un bon conte sera probablement un conte que l’on peut raconter à voix haute à un enfant (c’est d’ailleurs ce que veut véhiculer notre affiche), mais sans ennuyer les adultes.

Il ne s’agit pas d’écrire des contes vides de sens ou saturés à outrance de magie et de merveilleux. Il faut transmettre des vérités profondes, tout en divertissant le lecteur.

Tout le défi est donc là : créer un conte qui ne soit ni trop adulte, ni trop enfantin.

Cinq questions à se poser :

  1. Est-ce que mon texte est véritablement un conte (quête, schéma narratif…)?
  2. Est-ce qu’il convient aussi bien aux enfants qu’aux adultes?
  3. Est-ce que nous trouvons la présence du merveilleux ou du surnaturel (mais sans excès)?
  4. Est-ce que mon conte transmet des vérités profondes de manière distrayante?
  5. Retrouve-t-on le lexique et les formules traditionnelles du conte?

Ecrire sur la Grâce

L’autre point clé pour écrire un texte dans le cadre de ce concours est bien sûr de respecter le thème : « Grâce infinie ».  Nous proposons une définition de la Grâce dans le règlement :

La Grâce est la faveur, le secours entièrement gratuit que Dieu nous donne pour répondre à son appel et devenir enfants de Dieu, fils adoptifs.

Cette définition est probablement loin d’être parfaite, mais elle veut attirer votre attention sur au moins cinq caractéristiques de la Grâce divine :

  • Le secours, la solution vient d’une intervention extérieure et désintéressée.
  • La Grâce est liée à la notion d’adoption. Ce n’est pas qu’un événement ponctuel.
  • La Grâce est indissociable de la foi.
  • La Grâce est liée à la notion d’espérance. Le conte pourrait contenir quelque chose qui crée de l’attente (par exemple, des prophéties).
  • La Grâce ne serait pas nécessaire si le mal n’était pas entré dans le monde. Sans le mal, comment comprendre la Grâce?

Cinq questions à se poser :

  1. Est-ce que la Grâce (secours extérieur et gratuit) est présente dans mon conte?
  2. Est-ce que la grâce obtenue rappelle la Grâce divine (adoption pour l’éternité)?
  3. Est-ce que les héros doivent offrir une réponse à la Grâce?
  4. Mon texte donne-t-il de l’espérance?
  5. Qu’est-ce qui rappelle la Chute dans mon conte?

A vos plumes !

Pour toutes questions, vous pouvez nous écrire à plumeschretiennes@gmail.com

Toutes les infos sur le concours :
https://plumeschretiennes.com/2022/11/24/grand-concours-de-contes-2023/

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David M.

32 ans, mari et père, amateur de littérature et de poésie, créateur du site Plumes Chrétiennes, « l’incubateur audacieux des auteurs chrétiens ».

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