Plaire aux hommes ou plaire à Dieu ? Quand la vérité de l’Évangile dérange

L’Évangile offense. Rien ne peut le changer. Il l’était pendant l’Église Primitive, il l’est aujourd’hui et il continuera de l’être. Les gens n’aiment pas entendre qu’ils pêchent. Ils ne veulent pas avoir besoin d’un sauveur. Ils n’aiment pas l’idée qu’un Dieu est au contrôle.

Tout le monde aime une vérité facile à manipuler. On cherche une gratification instantanée, quelque chose que nous pouvons tordre et faire correspondre à nos désirs. Nous voulons entendre : « C’est rien, t’inquiètes, continues ce que tu fais. Tu vas y arriver, c’est tout ce qui compte. »

Parfois, la limite entre la lumière et les ténèbres est trop tranchée de sorte que nous voulons quelque peu la brouiller. Ressentant une pulsion pour adoucir le message de l’Évangile, on essaye de le rendre un peu plus acceptable au grand public. Nous l’enterrons derrière des messages de développement personnel, derrière des mises en scènes spectaculaires. On étouffe tant bien que mal l’appel audacieux et osé au son d’une musique entraînante. Nous faisons de la Bonne Nouvelle de Christ la dernière des tendances. Nous en faisons un Évangile que personne ne trouve choquant. Comme ça, peut-être que les gens accepteront le message.

Mais ce n’est pas notre message. C’est le message de Dieu. Il n’y a pas de négation, d’exception. On ne peut pas établir une voie selon nos propres termes. Tout ce que nous avons c’est la nouvelle que Christ a été crucifié à notre place.

La folie de Dieu est plus sage que les hommes

« Les Juifs demandent un signe miraculeux et les Grecs recherchent la sagesse. Or nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les non-Juifs, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, qu’ils soient juifs ou non. »

Pour les Juifs, la croix était une entrave car cela signifiait que la loi ne pouvait pas les sauver. Pour les Grecs, c’était sottise car ce n’était pas une sagesse où l’homme était au centre.

Paul n’a pas changé le message.  « En effet, la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. »

Nous ne pouvons pas non plus changer le message, même s’il paraît être une folie à notre époque. Il n’y a qu’une vérité, et l’Évangile quelque peu édulcoré n’est pas vrai. Quand nous avons peur de choquer, nous finissons par prêcher quelque chose qui n’est plus vrai. Les mots deviennent faibles, vides de sens, et quand on découvre qu’ils sont faux, ils blessent.

Les désirs de notre coeur ne sont pas justes. Nous ne devrions pas chercher à les réaliser mais plutôt laisser Christ les transformer. Quand on est offensé par ce que nous dit l’Evangile, c’est parce que quelque chose en nous ne va pas, pas parce qu’il y a un problème avec l’Evangile.

L’Evangile qui offense est le seul qui sauve.

Les Galates sont tombés dans le piège d’un Évangile tourné à leur façon et non celui du Christ quand peu après que Paul soit parti, ils ont autorisé à y rajouter les demandes supplémentaires de faux enseignants. Ceux-ci voulaient que le peuple devienne circoncis pour être sauvés. Paul leur a écrit :

« C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme dans cette liberté et ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un esclavage. Moi Paul, je vous le dis : si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira à rien. Et j’affirme encore une fois à tout homme qui se fait circoncire qu’il est tenu de mettre en pratique la loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez à être considérés comme justes dans le cadre de la loi, vous êtes déchus de la grâce. Nous, c’est de la foi et par l’Esprit que nous attendons la justice espérée. En effet, en Jésus-Christ, ce qui a de l’importance, ce n’est ni la circoncision ni l’incirconcision, mais seulement la foi qui agit à travers l’amour. » Galates 5.1-6

À l’époque être circoncis était un véritable problème parce que les gens tentaient de s’accrocher à d’autres méthodes pour devenir saint alors que le seul chemin pour le devenir ne peut être atteint qu’au travers de notre foi en Christ.

Aujourd’hui, le message ne porte pas sur la circoncision, mais il y a beaucoup d’autres façons de faire dans le monde qui nous semblent être un moyen de vivre « dignement » et beaucoup d’autres choses qui nous promettent un « salut ». Le monde nous souffle de croire aux mêmes choses, nous devons vouloir les mêmes choses, soutenir les mêmes causes.

Nous sentons une pression brûlante. Alors même que le monde nous dit que nous avons tout faux et qu’il compare notre foi à une bétise, nous devons nous poser cette question :

« Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » Galates 1.10

Paul nous montre que s’il avait prêché un Évangile de circoncision, il n’aurait pas vécu la même persécution. En fait, l’offense que la Croix semble être aurait cessé (Galates 5.11). Jésus n’aurait pas été nécessaire et les Juifs auraient continué de vivre sous la Loi et auraient essayé de se justifier au travers de leurs œuvres. Mais, le message n’aurait alors plus été celui du Christ, il se serait soumis aux demandes d’un monde qui ne peut jamais être satisfait. Cela n’en valait pas la peine.

Nous avons été appelés à la liberté.

« Frères et soeurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres. En effet, toute la loi est accomplie dans cette seule parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, attention : vous finirez par vous détruire les uns les autres. » Galates 5.13-15

Si nous ne sommes pas libres en Christ, nous sommes esclaves du péché et du monde. Quand on gagne l’approbation de tous, on se sent bien un moment, mais que se passe-t-il quand ces mêmes personnes nous tournent le dos le jour d’après ?

Nous leur devenons endêttés. N’échange pas ta liberté pour l’esclavage.

L’esprit de l’homme change comme le vent. Jésus lui, est le même hier, aujourd’hui, à jamais (Hébreux 13.8).

L’homme est fautif. Jésus est saint.

L’homme rejette la vérité. Jésus est la seule vérité.

N’oublie jamais que l’Évangile est une BONNE NOUVELLE. Dans les moments difficiles, rappelle-toi que Christ offre une liberté incomparable à tout ce que possède le monde.

 

Article traduit avec autorisation, merci Iona !

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1 Commentaire

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  • Bonjour bonsoir, l’article dit que « l’Évangile offense »,… et que
    « l’Evangile qui offense est le seul qui sauve »… étonnant !
    Habituellement, une BONNE nouvelle a l’effet de nous rendre joyeux, de nous rafraîchir, pas de nous déranger.
    Vouloir choquer, déranger (ou se sentir persécuter ) est une dérive qu’il faut soigner .
    Plaire à tout prix n’est pas bon mais vouloir déranger à tout prix n’est pas bon non plus, c’est la même racine.
    On peut se cacher derrière la « l’intransigeance » .
    Les fruits de l’esprit c’est la bonne nouvelle, c’est ce que Dieu veut en nous , pour nous…rien de choquant là-dedans… c’est bienfaisant, apaisant,bon…ect, tout dépend comment on présente l’Évangile( et avec quelle tête).
    Bien à vous.

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