Souvenons-nous de la semaine qui a tout changé !

La semaine qui a marqué l’histoire

Cette semaine, les différentes confessions chrétiennes célèbrent ce qu’on appelle « la semaine sainte ». Lors de celle-ci, on se souvient de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem (le dimanche des rameaux, une semaine avant Pâques, voir Mt 21), du dernier repas que Jésus a partagé avec ses disciples (le jeudi, voir Mt 26), de sa mort à la croix (le vendredi, voir Mt 27), et finalement de sa résurrection glorieuse (le dimanche, voir Mt 28).

Dans l’entre-deux

Nous sommes aujourd’hui samedi 16 avril, dans un entre-deux : entre le souvenir de la crucifixion et de la résurrection.

Partagé entre la tristesse, au souvenir de tout ce qu’a pu endurer pour nous notre Sauveur et Seigneur, et l’espérance et la joie, alors que l’on se prépare à fêter la résurrection.

On navigue donc entre des émotions aux antipodes l’une de l’autre… mais qui en fait se complètent !

Notre vie à la lumière de cette semaine

Notre vie entière doit être une méditation et un apprentissage pour grandir dans notre contemplation de ces deux événements (la crucifixion et la résurrection), qui sont le ciment de notre vie en Christ.

La crucifixion est l’heure pour laquelle Jésus est venu dans le monde, heure pour laquelle il a dû subir l’angoisse (Lc 22.44), l’abandon (Mt 26.74) et la souffrance (Mt 27.26). Comment ne pas être ému, alors que l’on prend conscience de ce qu’a dû subir celui que notre cœur aime ?

La résurrection est cet acte glorieux, à travers lequel Dieu n’a pas laissé son saint connaître la corruption (Ac 2.27), et l’a fait revenir à la vie (1 Co 15.12), pour vaincre la mort à tout jamais. Comment ne pas être dans la joie et la reconnaissance, alors que l’on prend conscience de cette victoire de Jésus, victoire qui devient nôtre par notre union avec Christ ?

Nous souvenir de cette semaine

Bref, nous nous souvenons d’évènements à la fois sombres et profondément lumineux, mais qui sont deux facettes d’une même pièce, d’une même œuvre, d’un même plan de salut. Jésus était venu pour l’heure de la croix, et il n’y aurait pas eu de tombeau vide sans mont Golgotha. Aussi douloureuse que fut pour notre Seigneur la crucifixion, elle était nécessaire pour le salut des croyants. Aussi douloureux ce souvenir est pour nous, il est nécessaire de nous le remémorer, pour mieux savourer la grâce merveilleuse de notre Dieu, qui a été prêt à venir sur terre en la personne de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, pour venir mourir en croix pour nous. C’est merveilleux !

En ce samedi de semaine sainte, je t’invite à prendre un temps tout particulier pour méditer sur ce qu’a pu vivre notre Seigneur dans la dernière semaine de sa vie. Tu peux lire le récit des derniers événements entourant cette semaine capitale, en lisant les sections comprises entre Matthieu 26-28, et prier.

Mais tu peux aussi prendre le temps d’écouter ce nouveau chant du groupe Écriture, qui nous invite à réfléchir à l’œuvre de la croix, ou encore écouter la passion selon Saint Matthieu de JS Bach, œuvre somptueuse qui retrace les événements de la semaine sainte.

Et après ?

Chaque dimanche, lorsque tu t’approcheras de la table du Seigneur pour célébrer la sainte Cène, afin de prendre du pain et le vin pour communier au corps et au sang du Christ, souviens-toi de ces deux réalités :

-Ce moment est un moment extrêmement solennel et lourd, car il pointe vers la crucifixion du Christ, sur ce qu’il a dû endurer pour que l’on puisse être en communion avec lui.

-Ce moment est un moment extrêmement réconfortant et joyeux, car il pointe vers la résurrection du Christ, sur sa victoire qui devient la nôtre si l’on est uni avec lui.

En fait toute notre vie doit être brisement (confession de nos fautes) et reconnaissance (en réponse à la grâce de Dieu), sérieux (en souvenir de la croix) et joie (au souvenir de la résurrection).

Qu’en ce samedi de Pâques, comme dans toute notre vie, nous puissions méditer profondément cette double réalité : Christ a souffert à cause du péché des hommes… mais il est ensuite ressuscité ! Prépare ton cœur à rendre gloire à ton sauveur pour cela demain matin !

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Colin C.

Colin C.

Colin, 24 ans, Diplômé de Sciences-Po Lyon, et étudiant à la faculté de théologie Jean Calvin. Amateur de sport, de musique... et de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la question de Dieu !

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