L’amour fraternel : éventualité ou nécessité ? [conclusion] (7/7)

CONCLUSION (7/7)

 POURQUOI EST-CE SI DUR D’AIMER ?

A la fin de la lecture de cette série d’articles tu es peut-être découragé ou inquiet : est-ce normal d’avoir la sensation de devoir fournir de gros efforts pour aimer mes frères et sœurs ? Suis-je le seul à rencontrer des difficultés pour aimer tous mes frères et sœurs sans exception ? Tu ne dois être ni inquiet ni découragé : il n’est pas naturel pour nos cœurs charnels d’aimer comme la Bible nous le demande. Il s’agit d’un combat de toute une vie avec son lot de progressions et de paliers.

La Bible présente même l’amour refroidi par le péché comme un signe malheureux de la fin des temps : « […] et plusieurs faux prophètes s’élèveront et en séduiront plusieurs : et parce que l’iniquité prévaudra, l’amour de plusieurs sera refroidi ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » (Matthieu 24.11-13)[1]. A nous de lutter contre ce phénomène qui illustre que le monde est toujours plus opposé à Dieu et que le retour du Seigneur est proche.

Finalement, comme dans de nombreux domaines de la vie chrétienne, deux choses s’opposent en nous quand il s’agit d’aimer nos frères et sœurs : notre vielle nature qui est incapable de produire le vrai amour et l’Esprit-Saint en nous qui, seul, produit l’amour véritable. C’est par une vie de sainteté et en ayant une relation toujours plus étroite avec notre Seigneur que l’Esprit pourra nous remplir encore plus efficacement. C’est alors que nous pourrons grandir en amour pour nos frères et sœurs et les aimer à la façon dont Dieu les aime.

COMMENCE AUJOURD’HUI

Pour conclure, j’aimerais insister sur le fait que l’amour fraternel ne doit pas rester un sujet théorique. Il s’agit d’une vérité qui se vit, qui se démontre, qui ne consiste pas en « paroles mais en action et vérité ».

Tu pourrais trouver ça étrange d’être exhorté à aimer tes frères et sœurs et me dire : « mais l’amour ça n’est pas quelque chose qui se commande ! On ne choisit pas ce genre de choses ! ». Pourtant nous avons vu que les apôtres et même Jésus nous commandent souvent de nous aimer. C’est donc que nous avons le choix et une part de responsabilité dans l’amour que nous portons à nos frères et sœurs.

Alors dès aujourd’hui, je t’invite à manifester de l’amour autour de toi. Prends des nouvelles de cette sœur du rassemblement qui est malade. Invite ce jeune frère qui se renferme sur lui. Remercie cet ancien pour les efforts qu’il a consenti ces derniers temps pour l’église. Aide ce jeune couple qui est débordé en lui proposant de garder ses enfants pour une soirée. Accompagne cette dame âgée de l’église pour faire ses courses. Pardonne sincèrement à ce frère qui t’a fait du mal…

Soyez bénis et encouragés dans vos relations fraternelles !

 


[1] On peut aussi faire référence à ce qui est reproché à l’église d’Éphèse en Apocalypse 2.4 : « mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. » : bien qu’il y ait un débat pour s’avoir s’il s’agit là d’amour pour Dieu, pour les frères ou les deux, on voit que le manque d’amour est quelque chose que Dieu remarque et relève tout particulièrement.

Digiqole ad

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