L’estime de soi : le plus grand problème des jeunes? – Partie 1

Simon Archambault nous propose une série en trois articles sur l’estime de soi.

Introduction

Dans les églises, dans les groupes jeunesses et même dans le monde séculier, le thème de l’estime de soi est de plus en plus présent. Étant dans des groupes jeunesses depuis plus de 20 ans, j’entends régulièrement des messages qui semblent identifier le manque d’estime comme l’un des plus grands problèmes de notre jeunesse et offrent la valorisation comme solution. Il existe même toute une gamme de livres et de ressources à ce sujet pour les leaders jeunesses. Ces outils voudront vous défier à connaître tous les noms de vos jeunes pour qu’ils puissent ainsi se sentir connus et exister dans les yeux de quelqu’un d’autre. On vous encouragera aussi à connaître leurs études, leurs intérêts, leur sport et hobbies. On vous dira que le mal de ce monde c’est l’estime et que le besoin des jeunes c’est d’être connus et valorisés.

Tout ceci n’est pas mal, comprenez-moi bien, je ne suis pas contre la vertu, seulement ces astuces ne peuvent constituer une fin en soi, car sinon, on ne fait qu’envoyer en enfer des jeunes aimés, connus et valorisés. Mais plus encore, est-ce que le manque d’estime est réellement le problème des jeunes d’aujourd’hui ? Et est-ce que la valorisation est la vraie bonne solution à ce problème ?

Vision ancienne et vision moderne de l’estime de soi

Autrefois, dans le monde antique et même jusqu’à récemment dans les sociétés traditionnelles, à l’inverse d’aujourd’hui, on considérait volontiers qu’avoir une trop haute opinion de soi-même était la vraie cause du mal dans la société. On disait que si une personne est violente, vulgaire, voleuse, abuseuse et cruelle c’est qu’elle estime avoir plus de valeur que les autres et se permet ainsi de dénaturer autrui. De nos jours, ce n’est plus du tout la même chose. Notre culture post-moderne est à l’opposé de cela. Il n’est pas rare de lire des articles de psychologie moderne qui situe le problème des gens dans un manque d’estime. Ainsi dira-t-on, les gens souffrent et font souffrir, car ils ont une piètre estime d’eux-mêmes. Conséquemment à cette idée, on établit des programmes d’intervention dans le milieu de l’éducation et même dans le milieu carcéral fondé sur cette idée que le véritable problème derrière un mauvais comportement c’est un manque d’estime et de valorisation. Si le véritable problème est le manque d’estime et la solution c’est la valorisation, et bien, l’une des conséquences de cela est qu’on ne peut plus poser de jugement moral et il devient difficile d’avoir une posture de responsabilisation de l’individu, car on optera plutôt pour la valorisation. Hitler aurait bien pu avoir une haute opinion de lui-même, cela ne rendrait pas plus morales ses actions.

Le manque d’estime est-il le vrai problème ?

Or, certains chercheurs comme Lauren Slater le font remarquer, le manque d’estime comme étant la raison derrière la violence, la délinquance et la dépendance est une idée reçue post-moderne profondément ancrée dans la société, dans ses institutions et dans ses structures. Pourtant, dans un article exposé dans le New York Times, Slater démontre bien qu’il n’y a pas de preuve solide et tangible pour appuyer une telle vision du monde. Plus encore, qu’on pourrait plutôt constater l’inverse, qu’avoir une trop haute opinion de soi conduit souvent à des comportements problématiques.

Restez à l’affut pour la suite de cette série.

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Simon Archambault

Simon Archambault M.Th. est pasteur des ados depuis 10 ans. Il est pasteur des ados de l’Église Le Portail à Laval au Canada depuis 5 ans. Il est également professeur d’herméneutique à l’institut de théologie pour la francophonie. Il est aussi membre du concile SOLA.

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5 Commentaires

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  • Déso pour le long commentaire:

    tu fais des sauts d’une thèse à l’autre sans expliquer pourquoi, ce qui te fait faire des écarts de
    logique plutôt inquiétants. Pourquoi la valorisation nous empêcherait de poser un jugement moral? C’est une chose de reconnaître le problème, mais ça n’efface pas les actes posés. Une personne n’est pas excusée parce qu’on a trouvé la source de ses problèmes. Par contre cela nous permet de mieux l’encadrer par la suitepour que son comportement change. Tu mets en opposition la responsabilisation et la valorisation, alors que l’un n’empêche pas l’autre.

    l’utilisation d’Hitler comme exemple ne semble pas non plus justifiée, et plutôt extrême. Valoriser quelqu’un ne signifie pas affirmer que toutes ses actions sont bonnes et morales. C’est plutôt de lui donner la place de s’épanouir et d’être reconnu, et l’accompagner vers la responsabilisation lorsqu’il fait des erreurs.

    finalement, comme dans toute chose, il existe un juste milieu en pas assez et trop d’estime de soi. Tu sembles indirectement faire le point qu’on ne peut pas avoir trop d’estime de soi, ce qui est inexact. L’estime de soi ancrée dans la réalitée est saine, et nous permet de mettre nos limites et de former
    des relations plus saines. Tu sembles confondre l’égoisme et le narcissisme avec l’estime de soi.

    (aussi: peux tu fournir le lien de l’article de Lauren Slater auquel tu te réfères :) )

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    • Très cher just_a_regular_pigeon,

      Je vais essayer de répondre le plus systématiquement possible à ton commentaire, et ce, au meilleur de mes capacités.
      Déjà, ne t’excuse pas d’un long commentaire, tu poses beaucoup de questions et c’est essentiel pour grandir et progresser dans sa foi et sa compréhension, ma réponse sera aussi longue, car je vais répondre à chaque affirmation. Aussi, j’ai l’impression et désolé si je me trompe, que tu as écrit ce commentaire uniquement sur la base de cette première partie. Or, il s’agit d’un article en 3 parties. Je t’invite donc, si ce n’est pas déjà fait, à inclure dans ta réflexion l’ensemble des 3 parties.
      Tu m’accuses de faire des sauts d’une thèse à l’autre, pourtant, il s’agit d’une seule et même thèse déclinée selon ses différentes implications et applications, qui est : ‘’ On ne guérit pas d’un trop plein d’estime ou d’une carence d’estime en regardant plus à soi, ou en regardant moins à soi, en valorisant plus ou en valorisant moins, on est libérés de l’égo souffrant en arrêtant de regarder à soi-même et à ses propres accomplissements ou non-accomplissements et en portant plutôt les regards sur Christ, sur ses accomplissements à lui, qui viennent ensuite me définir comme personne.’’
      Tu dis aussi que ‘’ces sauts de thèses’’ produisent des écarts de logique plutôt inquiétant. Or, ce qui est vraiment inquiétant c’est plutôt d’avoir une vision du monde, de la vie et de l’homme qui n’est pas conforme à la révélation biblique. Il faut d’abord décider ce qui fait autorité dans ta vie, le RELATIVISME HUMAIN ou bien la RÉVÉLATION DIVINE. Pour un enseignement sur ce sujet je te conseille cette prédication (https://www.youtube.com/watch?v=zGEFgZrFRoU). Il existe deux grandes paires de lunettes avec lesquelles regarder le monde et l’interpréter. Tu peux regarder ce monde à travers la paire de lunettes de l’Évangile révélé par Dieu ou bien à travers la paire des idéologies séculières de ce monde qui viennent se substituer à l’Évangile. De ce point de départ, absolument tout le reste en découle et en est affecté. Pour un enseignement qui montre rapidement comment de ce seul point de départ, plusieurs aspects de la société en sont affectés, je te conseille cette prédication (https://www.youtube.com/watch?v=TbVMF0r2urQ). Dieu est le créateur de ce monde, c’est Lui qui détermine ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est bien de ce qui est mal. Notre société et ses institutions (telles les écoles et les prisons) ne sont pas construites sur l’Évangile, mais sur des idéologies séculières. Les fondements mêmes de la psychologie en sont tout autant affectés, car ces derniers partent d’une description de l’homme et de ses problèmes qui exclue Dieu, sa révélation et le péché de l’équation. Pour comprendre comment la psychologie à son meilleur ne peut qu’expliquer et décrire des phénomènes par observation, mais sans plus (comme on le ferait des symptômes d’une maladie, mais sans en trouver la cause et le remède) et qu’à son pire, est mélangé dans des interprétations idéologiques insoutenables, je te conseille ce livre ‘’Introduction au counseling biblique’’ (https://publicationschretiennes.com/products/introduction-au-counseling-biblique?_pos=1&_sid=a2ab85b53&_ss=r).
      Tu poses la question : ‘’Pourquoi la valorisation nous empêcherait de poser un jugement moral?’’ Je crois ici, que tu n’as pas bien compris mon article. Ce n’est pas le fait de ‘’valoriser’’ qui empêche de poser un jugement moral, mais le système de valeurs à la base de la croyance populaire de nos institutions (telles les écoles et les prisons) qu’un problème de comportement trouve sa cause dans un manque de valorisation. La raison à cela, encore une fois, parce que la vision du monde à l’origine n’est pas le même que celle révélée dans la Bible. Dans l’idéologie séculière, le ‘’mal’’ n’existe pas. Il n’y a que des causes et des conséquences naturelles. L’évolution enseigne que c’est le plus fort, le plus cruel et celui qui s’adapte le mieux qui arrive à transmettre ses gènes et à ainsi monter tranquillement les échelons de l’échelle alimentaire. Le mal en tant que tel est inexistant, c’est à nous en tant que société de déterminer ce que nous désirons ou non. Or, lorsqu’on pousse la réflexion, on se rend compte rapidement qu’il est impossible de soutenir des ‘’normes morales’’ et une véritable ‘’responsabilité objective’’ (qu’on nomme devoir ontologique) de l’individu si le mal n’existe pas et qu’il n’en est donc jamais coupable. Plusieurs auteurs tels des philosophes chrétiens (comme Tim Keller dans l’excellent ouvrage ‘’Dieu, le débat essentiel’’ https://publicationschretiennes.com/products/dieu-le-debat-essentiel?_pos=2&_sid=c8884450a&_ss=r), mais aussi des philosophes et sociologues athées de renoms tels que Charles Taylor (notamment le célèbre ‘’L’âge séculier’’) et même l’un des acteurs principaux du relativisme moderne, Jacques Derrida, ont tous avoué qu’il est impossible de maintenir une véritable moralité et responsabilité objective sans la prémisse d’un Dieu créateur qui détermine le bien et le mal et qui demande des comptes. On sait, par exemple, si une montre est une bonne ou une mauvaise montre, car nous savons à quoi sert une montre : donner la bonne heure. Or, si l’homme est le fruit du hasard, il n’y a aucune bonne ou mauvaise action. Pour être capable de catégoriser les actions en bonnes ou mauvaises, il faut que l’homme soit créé, et ce, avec un but. C’est pourquoi les sociétés séculières décident arbitrairement leurs valeurs. Elles se donnent un but arbitraire que ni la science et ni la philosophie ne peuvent ‘’prouver’’ objectivement. De cette dernière affirmation vient l’exemple d’Hitler.
      Je crois aussi là que vous n’avez pas compris l’utilisation de cet exemple. Hitler est un exemple universel et fort avec lequel tous sont d’accord unanimement que ce qu’il a fait était mal et qu’il en porte la responsabilité. La question est donc, pourquoi est-ce mal si en tant que société on se met d’accord sur ce qui est bien et mal et que lui et sa société se son mit d’accord qu’il était bien d’éradiquer les juifs ? L’exemple d’Hitler révèle instinctivement que le mal existe, que l’homme en porte la responsabilité et que la valorisation ou bien le manque de valorisation n’en n’est pas la source, la cause ou la raison. Une personne sans estime, tout comme une personne avec trop d’estime peu faire le mal.
      Tu dis aussi : ‘’ Une personne n’est pas excusée parce qu’on a trouvé la source de ses problèmes.’’ En effet, c’est la vision du monde séculière qui ne reconnait pas le bien et le mal qui pose problème et la solution qu’elle offre, travailler l’estime, ne peut donc pas aider. On ne peut tout simplement pas aider une personne qui agit mal par la ‘’valorisation’’, car l’estime n’est pas LA SOURCE de son problème et donc LA SOLUTION ne sera pas la valorisation. Je te pose aussi une question, si on pouvait guérir une personne qui avait une basse estime en la valorisant, est-ce qu’on guérit une personne qui a une trop haute estime en la ‘’dévalorisant’’ ? En l’insultant et la descendant ? Bien sûr que non ! Parce que le problème n’est pas là. Plus encore, une bonne chose qui nous fait du bien ne peut pas devenir un remède à nos problèmes. Imaginons que cet article parlait d’amour et de fréquentation. L’introduction affirme que ce n’est pas mal en soi ‘’l’amour’’, mais ce n’est pas par l’amour qu’on guérit un cœur affecté par le mal, qu’on devient une bonne personne et qu’on s’accomplisse. Une personne pourrait être célibataire toute sa vie et être pleinement accomplie pour autant en étant pleinement satisfaite en Dieu. L’amour n’est pas mal, l’amour est même souhaitable, mais il n’est pas un remède au mal des hommes. Et si jamais on l’utilise comme un remède, il y a le risque devenir dépendant affectif. Lorsqu’on apprend à utiliser l’amour comme remède au mal et à la souffrance, on en devient addict. Il en est de même avec la valorisation et l’estime. Un cadre de valorisation n’est pas mal en soi et est même souhaitable, mais il ne peut pas devenir un remède et il risque même de se transformer en dépendance. Imaginons, encore une fois, un faux docteur qui semblerait extrêmement compatissant de votre fièvre et de votre toux. Il vous dirait
      “je vois ta souffrance et celle de plusieurs autres comme toi, et je désire tout faire pour la régler !”. Alors pour la régler, il vous offre des méthodes de gestion de la toux et de la fièvre. Est-ce que ce docteur a réglé votre problème ? Non, il aurait dû vous donner des antibiotiques afin de tuer le virus. Il vous donne l’impression d’être compatissant, il vous donne l’impression que vous avez les outils pour voir et régler le problème, mais au final vous allez demeurer dans la souffrance et
      peut-être même que votre état va s’aggraver avec le temps. Cela explique pourquoi tant de chrétiens sont attirés par ces outils théoriques, car ils semblent être performants pour voir et régler le problème, non seulement ils n’y arrivent pas, mais 1) ils sont susceptibles d’en créer davantage et 2) ils obscurcissent la vraie solution, c’est-à-dire l’Évangile !
      Tu ajoutes aussi : ‘’Tu mets en opposition la responsabilisation et la valorisation, alors que l’un n’empêche pas l’autre’’. Je crois qu’à ce stade tu comprends que ce n’est pas ce que j’ai dit. Jamais je n’ai mis en opposition ses concepts ni même dit que la ‘’valorisation’’ est mal en tant que tel. Ce que j’ai dit, et je le répète par soucis de clarté, le problème de comportement ne tire pas sa source d’un problème d’estime comme le prétend la société moderne et ses institutions (n’a qu’à lire les pamphlets, voir les stages et lire les articles remis aux travailleurs sociaux dans les écoles, les CLSC et les prisons pour constater que c’est le fondement de leurs approches), donc, la solution au problème de comportement ne peut pas être la valorisation.
      Vous dites ‘’ Valoriser quelqu’un ne signifie pas affirmer que toutes ses actions sont bonnes et morales.’’ Non, mais dire que la raison de son mauvais comportement est un manque d’estime, oui, en fait pour nuancer, c’est dire qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauves actions en tant que telles. Vous rajoutez : ‘’ [La valorisation] C’est plutôt de lui donner la place de s’épanouir et d’être reconnu, et l’accompagner vers la responsabilisation lorsqu’il fait des erreurs.’’ Aimer et être gentil avec une personne n’est pas mal et c’est toujours vouloir lui offrir le cadre le plus favorable, par contre, dire que c’est ce cadre qui fait de bonnes ou de mauvaises personnes c’est justifier encore une fois le mal par l’environnement. Une majorité d’êtres humains présentement sur terre et encore plus à l’échelle de l’histoire de l’humanité n’ont pas eu de ‘’cadre favorable’’ pour s’épanouir selon cette théorie. Ils n’ont pas pour autant développé d’emblée des problèmes de comportement et si c’était le cas, ils n’en étaient pas pour autant dédouanés. Si la ‘’vraie moralité objective’’ existe, elle est un devoir et le cadre environnemental n’a rien à y voir. Un enfant peut naître pauvre, manquer d’études et de stimulation, être malade et avoir eu un père violent et pourtant, trouver Jésus, avoir un cœur renouvelé, une espérance forte et devenir une personne extrêmement morale et éthique qui vit une vie ontologique sous le signe du devoir moral divin. Alors qu’une autre personne peut naître en bonne santé, riche, recevoir de bonnes éducations et avoir eu des parents aimants (le cadre le plus favorable possible quoi…) et pourtant devenir une personne détestable et méchante.
      Tu dis plus loin que : ‘’comme dans toute chose, il existe un juste milieu…’’ Mon introduction prend le temps de spécifier que cet article n’est pas contre la ‘’valorisation’’ en tant que telle et même qu’il s’agit d’une vertu. Il est donc surprenant que plusieurs questions semblent dire que j’affirme le contraire. Ce que cet article dit, c’est que l’idée comme quoi les troubles de comportement viennent d’une basse estime et que la valorisation est un cadre favorable pour guérir ou pas en développer est une fausse solution, 1) faux d’un point de vue biblique et 2) d’un point de vue historique et 3) d’un point de vue scientifique.
      Bibliquement, car l’homme qui recherche sa valorisation d’en autre chose que Dieu est voué à souffrir. Une basse estime regarde à soi (son manque d’accomplissements), et une haute estime regarde à soi (ses grands accomplissements). Dans un cas comme dans l’autre, l’homme est centré sur lui et l’homme livré à lui-même est pécheur, aliéné, mélangé, perdu et souffrant. D’ailleurs, tu dis que : ‘’ Tu sembles confondre l’égoisme et le narcissisme avec l’estime de soi. ‘’ En effet, c’est la Bible qui l’enseigne, et certaines études récentes comme Lauren Slater. Aussi, le Bible est clair comme quoi le problème n’est jamais l’environnement, comme je l’ai décrit plus haut. Un contexte favorable est une grâce, soit, mais c’est ta relation intérieure spirituelle avec Dieu qui détermine tout le reste. Autrement dit, ton problème c’est le péché qui te sépare de Dieu, donc qui aliène tout ton être puisque tu as été créé pour être en relation avec lui. Et la solution est en Jésus qui nous réconcilie avec Dieu. La Bible est même claire sur le fait que l’homme qui agit mal sur les autres à une estime enflée alors que l’homme qui a une estime dégonflée est souvent dans l’apitoiement et le murmure. Trop d’estime, pas assez d’estime n’est le symptôme d’une personne qui n’est pas centré sur Dieu en Jésus et la valorisation n’est en aucun cas une solution ou un remède.
      Historiquement, dans le sens que dans les sociétés anciennes jusqu’à tout récemment, jamais on n’a compris et traité les problèmes de comportement de la sorte. On a toujours cru qu’une personne ayant une trop forte estime d’elle-même se permet justement de faire du mal aux autres, car elle s’estime davantage. L’humilité était beaucoup plus à préconiser que la valorisation. En ce sens, on voit comment les sociétés évoluent selon leur ‘’dada’’. L’honneur et l’humilité auparavant et l’individualisme post-moderne aujourd’hui. Ceci est un rappel de la manière inquiétant avec laquelle la société utilise des croyances rapides non démontrées pour établir des programmes d’actions dans ses différentes institutions. Beaucoup de tes questions semblent démontrer que tu adhères à cette vision, mais il faut comprendre qu’elle ne repose sur rien d’autre qu’une mode post-moderne.
      Scientifiquement, dans le sens ou tout cela n’est qu’une croyance, qu’une nouvelle religion séculière qui se substitue à l’Évangile. Rien de cela n’est démontré d’une manière scientifique, même que c’est plutôt l’inverse qui tant à être observé. Les gens s’estiment trop ! Tu es facilement blessé par les autres, car tu te prends beaucoup trop au sérieux.
      Pour ce qui est des références, la fin de la troisième partie t’aurait fourni un excellent petit livre à lire qui aurait répondu à toutes tes questions (‘’La liberté dans l’oubli de soi’’ de Tim Keller https://publicationschretiennes.com/products/la-liberte-dans-loubli-de-soi?_pos=1&_sid=f7a19636b&_ss=r) et pour ce qui concerne l’article de Slater, toutes les infos nécessaires étaient déjà présentes dans l’article, tu n’as qu’à taper ‘’Lauren Slater New York Times’’ et je crois qu’à peu près les 10 premiers liens concernent son article
      Finalement, plus je réponds à ce commentaire, plus j’ai l’impression que je réponds à un autre article que celui que j’ai écrit. J’ai l’impression que ce commentaire a été écrit au sujet d’un article imaginé ou mal interprété et non au sujet de mon article écrit. C’est pourquoi, mon meilleur conseil en terminant, c’est de vous rappeler que mon article est en 3 parties, peut-être qu’une lecture attentive des 3 parties dissiperait plusieurs de vos questions.
      Un autre conseil en terminant, si vous êtes membre d’une église locale, je vous suggère fortement de prendre un rendez-vous avec votre pasteur et de discuter de tout cela afin de continuer à grandir dans une vision saine de l’Évangile et de son rapport à notre identité.

      En espérant que vous adopterez une vision robuste de l’Évangile et développerez aussi, par le fait même, de plus en plus une confiance inébranlable dans la Bible comme Parole de Dieu révélée et faisant autorité afin de pouvoir bien accomplir cet ordre de l’apôtre Paul : ‘’ Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. ‘’ (Ro 12.2).

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  • Très cher just_a_regular_pigeon,

    Je vais essayer de répondre le plus systématiquement possible à ton commentaire, et ce, au meilleur de mes capacités.
    Déjà, ne t’excuse pas d’un long commentaire, tu poses beaucoup de questions et c’est essentiel pour grandir et progresser dans sa foi et sa compréhension, ma réponse sera aussi longue, car je vais répondre à chaque affirmation. Aussi, j’ai l’impression et désolé si je me trompe, que tu as écrit ce commentaire uniquement sur la base de cette première partie. Or, il s’agit d’un article en 3 parties. Je t’invite donc, si ce n’est pas déjà fait, à inclure dans ta réflexion l’ensemble des 3 parties.
    Tu m’accuses de faire des sauts d’une thèse à l’autre, pourtant, il s’agit d’une seule et même thèse déclinée selon ses différentes implications et applications, qui est : ‘’ On ne guérit pas d’un trop plein d’estime ou d’une carence d’estime en regardant plus à soi, ou en regardant moins à soi, en valorisant plus ou en valorisant moins, on est libérés de l’égo souffrant en arrêtant de regarder à soi-même et à ses propres accomplissements ou non-accomplissements et en portant plutôt les regards sur Christ, sur ses accomplissements à lui, qui viennent ensuite me définir comme personne.’’
    Tu dis aussi que ‘’ces sauts de thèses’’ produisent des écarts de logique plutôt inquiétant. Or, ce qui est vraiment inquiétant c’est plutôt d’avoir une vision du monde, de la vie et de l’homme qui n’est pas conforme à la révélation biblique. Il faut d’abord décider ce qui fait autorité dans ta vie, le RELATIVISME HUMAIN ou bien la RÉVÉLATION DIVINE. Pour un enseignement sur ce sujet je te conseille cette prédication (https://www.youtube.com/watch?v=zGEFgZrFRoU). Il existe deux grandes paires de lunettes avec lesquelles regarder le monde et l’interpréter. Tu peux regarder ce monde à travers la paire de lunettes de l’Évangile révélé par Dieu ou bien à travers la paire des idéologies séculières de ce monde qui viennent se substituer à l’Évangile. De ce point de départ, absolument tout le reste en découle et en est affecté. Pour un enseignement qui montre rapidement comment de ce seul point de départ, plusieurs aspects de la société en sont affectés, je te conseille cette prédication (https://www.youtube.com/watch?v=TbVMF0r2urQ). Dieu est le créateur de ce monde, c’est Lui qui détermine ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est bien de ce qui est mal. Notre société et ses institutions (telles les écoles et les prisons) ne sont pas construites sur l’Évangile, mais sur des idéologies séculières. Les fondements mêmes de la psychologie en sont tout autant affectés, car ces derniers partent d’une description de l’homme et de ses problèmes qui exclue Dieu, sa révélation et le péché de l’équation. Pour comprendre comment la psychologie à son meilleur ne peut qu’expliquer et décrire des phénomènes par observation, mais sans plus (comme on le ferait des symptômes d’une maladie, mais sans en trouver la cause et le remède) et qu’à son pire, est mélangé dans des interprétations idéologiques insoutenables, je te conseille ce livre ‘’Introduction au counseling biblique’’ (https://publicationschretiennes.com/products/introduction-au-counseling-biblique?_pos=1&_sid=a2ab85b53&_ss=r).
    Tu poses la question : ‘’Pourquoi la valorisation nous empêcherait de poser un jugement moral?’’ Je crois ici, que tu n’as pas bien compris mon article. Ce n’est pas le fait de ‘’valoriser’’ qui empêche de poser un jugement moral, mais le système de valeurs à la base de la croyance populaire de nos institutions (telles les écoles et les prisons) qu’un problème de comportement trouve sa cause dans un manque de valorisation. La raison à cela, encore une fois, parce que la vision du monde à l’origine n’est pas le même que celle révélée dans la Bible. Dans l’idéologie séculière, le ‘’mal’’ n’existe pas. Il n’y a que des causes et des conséquences naturelles. L’évolution enseigne que c’est le plus fort, le plus cruel et celui qui s’adapte le mieux qui arrive à transmettre ses gènes et à ainsi monter tranquillement les échelons de l’échelle alimentaire. Le mal en tant que tel est inexistant, c’est à nous en tant que société de déterminer ce que nous désirons ou non. Or, lorsqu’on pousse la réflexion, on se rend compte rapidement qu’il est impossible de soutenir des ‘’normes morales’’ et une véritable ‘’responsabilité objective’’ (qu’on nomme devoir ontologique) de l’individu si le mal n’existe pas et qu’il n’en est donc jamais coupable. Plusieurs auteurs tels des philosophes chrétiens (comme Tim Keller dans l’excellent ouvrage ‘’Dieu, le débat essentiel’’ https://publicationschretiennes.com/products/dieu-le-debat-essentiel?_pos=2&_sid=c8884450a&_ss=r), mais aussi des philosophes et sociologues athées de renoms tels que Charles Taylor (notamment le célèbre ‘’L’âge séculier’’) et même l’un des acteurs principaux du relativisme moderne, Jacques Derrida, ont tous avoué qu’il est impossible de maintenir une véritable moralité et responsabilité objective sans la prémisse d’un Dieu créateur qui détermine le bien et le mal et qui demande des comptes. On sait, par exemple, si une montre est une bonne ou une mauvaise montre, car nous savons à quoi sert une montre : donner la bonne heure. Or, si l’homme est le fruit du hasard, il n’y a aucune bonne ou mauvaise action. Pour être capable de catégoriser les actions en bonnes ou mauvaises, il faut que l’homme soit créé, et ce, avec un but. C’est pourquoi les sociétés séculières décident arbitrairement leurs valeurs. Elles se donnent un but arbitraire que ni la science et ni la philosophie ne peuvent ‘’prouver’’ objectivement. De cette dernière affirmation vient l’exemple d’Hitler.
    Je crois aussi là que vous n’avez pas compris l’utilisation de cet exemple. Hitler est un exemple universel et fort avec lequel tous sont d’accord unanimement que ce qu’il a fait était mal et qu’il en porte la responsabilité. La question est donc, pourquoi est-ce mal si en tant que société on se met d’accord sur ce qui est bien et mal et que lui et sa société se son mit d’accord qu’il était bien d’éradiquer les juifs ? L’exemple d’Hitler révèle instinctivement que le mal existe, que l’homme en porte la responsabilité et que la valorisation ou bien le manque de valorisation n’en n’est pas la source, la cause ou la raison. Une personne sans estime, tout comme une personne avec trop d’estime peu faire le mal.
    Tu dis aussi : ‘’ Une personne n’est pas excusée parce qu’on a trouvé la source de ses problèmes.’’ En effet, c’est la vision du monde séculière qui ne reconnait pas le bien et le mal qui pose problème et la solution qu’elle offre, travailler l’estime, ne peut donc pas aider. On ne peut tout simplement pas aider une personne qui agit mal par la ‘’valorisation’’, car l’estime n’est pas LA SOURCE de son problème et donc LA SOLUTION ne sera pas la valorisation. Je te pose aussi une question, si on pouvait guérir une personne qui avait une basse estime en la valorisant, est-ce qu’on guérit une personne qui a une trop haute estime en la ‘’dévalorisant’’ ? En l’insultant et la descendant ? Bien sûr que non ! Parce que le problème n’est pas là. Plus encore, une bonne chose qui nous fait du bien ne peut pas devenir un remède à nos problèmes. Imaginons que cet article parlait d’amour et de fréquentation. L’introduction affirme que ce n’est pas mal en soi ‘’l’amour’’, mais ce n’est pas par l’amour qu’on guérit un cœur affecté par le mal, qu’on devient une bonne personne et qu’on s’accomplisse. Une personne pourrait être célibataire toute sa vie et être pleinement accomplie pour autant en étant pleinement satisfaite en Dieu. L’amour n’est pas mal, l’amour est même souhaitable, mais il n’est pas un remède au mal des hommes. Et si jamais on l’utilise comme un remède, il y a le risque devenir dépendant affectif. Lorsqu’on apprend à utiliser l’amour comme remède au mal et à la souffrance, on en devient addict. Il en est de même avec la valorisation et l’estime. Un cadre de valorisation n’est pas mal en soi et est même souhaitable, mais il ne peut pas devenir un remède et il risque même de se transformer en dépendance. Imaginons, encore une fois, un faux docteur qui semblerait extrêmement compatissant de votre fièvre et de votre toux. Il vous dirait
    “je vois ta souffrance et celle de plusieurs autres comme toi, et je désire tout faire pour la régler !”. Alors pour la régler, il vous offre des méthodes de gestion de la toux et de la fièvre. Est-ce que ce docteur a réglé votre problème ? Non, il aurait dû vous donner des antibiotiques afin de tuer le virus. Il vous donne l’impression d’être compatissant, il vous donne l’impression que vous avez les outils pour voir et régler le problème, mais au final vous allez demeurer dans la souffrance et
    peut-être même que votre état va s’aggraver avec le temps. Cela explique pourquoi tant de chrétiens sont attirés par ces outils théoriques, car ils semblent être performants pour voir et régler le problème, non seulement ils n’y arrivent pas, mais 1) ils sont susceptibles d’en créer davantage et 2) ils obscurcissent la vraie solution, c’est-à-dire l’Évangile !
    Tu ajoutes aussi : ‘’Tu mets en opposition la responsabilisation et la valorisation, alors que l’un n’empêche pas l’autre’’. Je crois qu’à ce stade tu comprends que ce n’est pas ce que j’ai dit. Jamais je n’ai mis en opposition ses concepts ni même dit que la ‘’valorisation’’ est mal en tant que tel. Ce que j’ai dit, et je le répète par soucis de clarté, le problème de comportement ne tire pas sa source d’un problème d’estime comme le prétend la société moderne et ses institutions (n’a qu’à lire les pamphlets, voir les stages et lire les articles remis aux travailleurs sociaux dans les écoles, les CLSC et les prisons pour constater que c’est le fondement de leurs approches), donc, la solution au problème de comportement ne peut pas être la valorisation.
    Vous dites ‘’ Valoriser quelqu’un ne signifie pas affirmer que toutes ses actions sont bonnes et morales.’’ Non, mais dire que la raison de son mauvais comportement est un manque d’estime, oui, en fait pour nuancer, c’est dire qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauves actions en tant que telles. Vous rajoutez : ‘’ [La valorisation] C’est plutôt de lui donner la place de s’épanouir et d’être reconnu, et l’accompagner vers la responsabilisation lorsqu’il fait des erreurs.’’ Aimer et être gentil avec une personne n’est pas mal et c’est toujours vouloir lui offrir le cadre le plus favorable, par contre, dire que c’est ce cadre qui fait de bonnes ou de mauvaises personnes c’est justifier encore une fois le mal par l’environnement. Une majorité d’êtres humains présentement sur terre et encore plus à l’échelle de l’histoire de l’humanité n’ont pas eu de ‘’cadre favorable’’ pour s’épanouir selon cette théorie. Ils n’ont pas pour autant développé d’emblée des problèmes de comportement et si c’était le cas, ils n’en étaient pas pour autant dédouanés. Si la ‘’vraie moralité objective’’ existe, elle est un devoir et le cadre environnemental n’a rien à y voir. Un enfant peut naître pauvre, manquer d’études et de stimulation, être malade et avoir eu un père violent et pourtant, trouver Jésus, avoir un cœur renouvelé, une espérance forte et devenir une personne extrêmement morale et éthique qui vit une vie ontologique sous le signe du devoir moral divin. Alors qu’une autre personne peut naître en bonne santé, riche, recevoir de bonnes éducations et avoir eu des parents aimants (le cadre le plus favorable possible quoi…) et pourtant devenir une personne détestable et méchante.
    Tu dis plus loin que : ‘’comme dans toute chose, il existe un juste milieu…’’ Mon introduction prend le temps de spécifier que cet article n’est pas contre la ‘’valorisation’’ en tant que telle et même qu’il s’agit d’une vertu. Il est donc surprenant que plusieurs questions semblent dire que j’affirme le contraire. Ce que cet article dit, c’est que l’idée comme quoi les troubles de comportement viennent d’une basse estime et que la valorisation est un cadre favorable pour guérir ou pas en développer est une fausse solution, 1) faux d’un point de vue biblique et 2) d’un point de vue historique et 3) d’un point de vue scientifique.
    Bibliquement, car l’homme qui recherche sa valorisation d’en autre chose que Dieu est voué à souffrir. Une basse estime regarde à soi (son manque d’accomplissements), et une haute estime regarde à soi (ses grands accomplissements). Dans un cas comme dans l’autre, l’homme est centré sur lui et l’homme livré à lui-même est pécheur, aliéné, mélangé, perdu et souffrant. D’ailleurs, tu dis que : ‘’ Tu sembles confondre l’égoisme et le narcissisme avec l’estime de soi. ‘’ En effet, c’est la Bible qui l’enseigne, et certaines études récentes comme Lauren Slater. Aussi, le Bible est clair comme quoi le problème n’est jamais l’environnement, comme je l’ai décrit plus haut. Un contexte favorable est une grâce, soit, mais c’est ta relation intérieure spirituelle avec Dieu qui détermine tout le reste. Autrement dit, ton problème c’est le péché qui te sépare de Dieu, donc qui aliène tout ton être puisque tu as été créé pour être en relation avec lui. Et la solution est en Jésus qui nous réconcilie avec Dieu. La Bible est même claire sur le fait que l’homme qui agit mal sur les autres à une estime enflée alors que l’homme qui a une estime dégonflée est souvent dans l’apitoiement et le murmure. Trop d’estime, pas assez d’estime n’est le symptôme d’une personne qui n’est pas centré sur Dieu en Jésus et la valorisation n’est en aucun cas une solution ou un remède.
    Historiquement, dans le sens que dans les sociétés anciennes jusqu’à tout récemment, jamais on n’a compris et traité les problèmes de comportement de la sorte. On a toujours cru qu’une personne ayant une trop forte estime d’elle-même se permet justement de faire du mal aux autres, car elle s’estime davantage. L’humilité était beaucoup plus à préconiser que la valorisation. En ce sens, on voit comment les sociétés évoluent selon leur ‘’dada’’. L’honneur et l’humilité auparavant et l’individualisme post-moderne aujourd’hui. Ceci est un rappel de la manière inquiétant avec laquelle la société utilise des croyances rapides non démontrées pour établir des programmes d’actions dans ses différentes institutions. Beaucoup de tes questions semblent démontrer que tu adhères à cette vision, mais il faut comprendre qu’elle ne repose sur rien d’autre qu’une mode post-moderne.
    Scientifiquement, dans le sens ou tout cela n’est qu’une croyance, qu’une nouvelle religion séculière qui se substitue à l’Évangile. Rien de cela n’est démontré d’une manière scientifique, même que c’est plutôt l’inverse qui tant à être observé. Les gens s’estiment trop ! Tu es facilement blessé par les autres, car tu te prends beaucoup trop au sérieux.
    Pour ce qui est des références, la fin de la troisième partie t’aurait fourni un excellent petit livre à lire qui aurait répondu à toutes tes questions (‘’La liberté dans l’oubli de soi’’ de Tim Keller https://publicationschretiennes.com/products/la-liberte-dans-loubli-de-soi?_pos=1&_sid=f7a19636b&_ss=r) et pour ce qui concerne l’article de Slater, toutes les infos nécessaires étaient déjà présentes dans l’article, tu n’as qu’à taper ‘’Lauren Slater New York Times’’ et je crois qu’à peu près les 10 premiers liens concernent son article
    Finalement, plus je réponds à ce commentaire, plus j’ai l’impression que je réponds à un autre article que celui que j’ai écrit. J’ai l’impression que ce commentaire a été écrit au sujet d’un article imaginé ou mal interprété et non au sujet de mon article écrit. C’est pourquoi, mon meilleur conseil en terminant, c’est de vous rappeler que mon article est en 3 parties, peut-être qu’une lecture attentive des 3 parties dissiperait plusieurs de vos questions.
    Un autre conseil en terminant, si vous êtes membre d’une église locale, je vous suggère fortement de prendre un rendez-vous avec votre pasteur et de discuter de tout cela afin de continuer à grandir dans une vision saine de l’Évangile et de son rapport à notre identité.

    En espérant que vous adopterez une vision robuste de l’Évangile et développerez aussi, par le fait même, de plus en plus une confiance inébranlable dans la Bible comme Parole de Dieu révélée et faisant autorité afin de pouvoir bien accomplir cet ordre de l’apôtre Paul : ‘’ Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. ‘’ (Ro 12.2).

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  • Bonjour bonsoir, en réalité ce n’est pas un « mal » que de vouloir l’estime de soi
    avec l’âge et le recul je comprends pourquoi on insiste sur ça, énormément de gens contrairement à l’idée reçue n’ont pas d’estime d’eux-mêmes,ni de confiance, ne pas faire des généralités,
    dans la vie Dieu sait qu’il faut apprendre à se respecter, non pas forcément « se faire respecter » mais simplement se respecter soi-même
    c’est aussi ce qu’on appelle la dignité.
    Quand nous aimons notre prochain nous lui offrons d’ailleurs notre « estime », cela signifie quelque chose.
    Cette idée que l’estime de soi
    ou tout ce qui est « good vibes » c’est forcément malsain pour la foi … c’est une forme de bigoterie.
    Dieu nous estime assez pour avoir envoyé son Fils , Il prend la peine de nous écouter, de nous parler, Il nous relève et aime nous voir nous épanouir… la croix n’est pas là pour rabrouer notre estime de nous, mais pour nous pacifier et nous purger éventuellement d’un excès d’estime.
    Bien à vous.

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  • Lisez les 3 parties ;)

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