Prends courage, loue ton Seigneur !

Prends courage, loue ton Seigneur !

En avez-vous déjà eu assez de la vie ? Avez-vous déjà eu l’impression de ne pas être entendu même parmi vos proches ?  Seul et souffrant dans votre coin, se demandant ce que le Seigneur a en réserve pour vous ? Ne sachant pas le lendemain si vous serez en vie ? Cela en est tellement difficile que vous avez dû mal à avancer. Et que dire de ses péchés avec lesquels vous luttez ? Dans ces situations, Dieu ne semble pas bouger de son grand trône, et vous vous dites qu’il doit sûrement regarder d’autres personnes, tout en vous ayant oublié. Combien d’entre nous avons déjà eu de telles pensées par moments, qui sont si écrasantes qu’elles nous enterrent plus bas que terre. Et dans ces moments une question nous tracasse : le Seigneur me délivrera-t-il de cette souffrance ? Nous écoutons dans la vie de ceux qui nous entourent comment Dieu semble être bon envers eux, tout semble réussir chez certains frères et certaines sœurs… mais pour vous non .

 1) Dieu semble m’avoir oublié

Dans le psaume 77, Asaph nous partage l’expérience terrible qui fut la sienne.

« Ma voix s’élève vers Dieu, et je crie; ma voix s’élève vers Dieu, et il m’écoutera. Quand je suis dans la détresse, je cherche le Seigneur; la nuit, mes mains se tendent vers lui, sans se lasser; je refuse toute consolation. Je me souviens de Dieu et je gémis; je médite, et mon esprit est abattu.  Pause. Tu tiens mes paupières ouvertes; je suis troublé, incapable de parler. Je pense aux jours lointains, aux années passées. Je me souviens de mes chants pendant la nuit, je médite dans mon cœur, et mon esprit s’interroge: « Le Seigneur me rejettera-t-il pour toujours? Ne se montrera-t-il plus favorable? Sa bonté est-elle définitivement épuisée? Sa parole a-t-elle disparu pour l’éternité? Dieu a-t-il oublié de faire grâce? A-t-il, dans sa colère, retiré sa compassion? »  Pause. » (Ps 77.2-10)

Asaph nous parle de son anxiété et de sa détresse. Sa main est tendue, comme un geste de prière dépendante vers Dieu, il ne cesse de crier à Lui, mais rien ne se passe.

Il se met à réfléchir dans son âme, son esprit et ses affections sont en action, il est troublé, agité, il se plaint, il est accablé. Il se sent faible comme si il pouvait s’évanouir. Dans le verset 4 il dit que « Dieu tient mes [ses]  yeux éveillés. »

Il est troublé, notamment par l’insomnie. Au verset 6 il dit qu’il communie avec son propre cœur. Il médite et se demande jusqu’à quand le Seigneur va l’abandonner, s’il sera encore miséricordieux envers lui ? Le Seigneur va-t-il continuer à ne rien dire par rapport à sa situation ?

Nombre d’entre nous se retrouvent dans le même cas  qu’Asaph : le ciel semble fermé, cette fraîcheur que nous avions dans notre relation avec Dieu a disparu du jour au lendemain, les merveilleuses expériences que nous avons vécu avec lui dans le passé, nous en avons aujourd’hui qu’un lointain souvenir. Et par dessus tout, Dieu ne semble plus répondre à nos prières, même quand nous pleurons et gémissons devant lui.

Dans son livre mes prisons avec Dieu, Richard Wurmbrand qui était un pasteur évangélique qui passa quatorze années de sa vie emprisonné et torturé par les communistes en Roumanie, nous raconte les nombreuses expériences qui furent les siennes et comment il était oppressé par le diable :

« Où donc est ton Jésus ? Ton sauveur ne peut pas te sauver. On t’a menti, et tu as menti aux autres. Il n’est pas le Messie ! Tu t’es trompé de personne ! » Alors j’ai crié : « Et qui est le vrai Messie qui doit venir? » La réponse fut simple, mais trop blasphématoire pour être répétée ici. J’avais écrit des livres et des articles prouvant que Jésus était le Messie, mais je n’avais pas même un seul argument à présenter. Le diable, qui était parvenu à faire douter en prison Nils Hauge, le grand évangéliste norvégien, qui avait fait de même à Jean le Baptiste dans son donjon, s’acharnait contre moi. J’étais sans défense. Ma joie, et ma sérénité, tout s’en était allé. J’avais senti le Christ si proche de moi auparavant, enlevant mon amertume, illuminant mes ténèbres, mais à ce moment je criais : « Eli, Eli, lama sabachtani ». J’étais totalement seul, abandonné. »

2) Souviens toi de qui est Dieu et de ce qu’il a fait autrefois

Regardez avec moi le retournement de situation pour Asaph, il va s’arrêter et quelque chose va changer.

« Je me dis : « Ce qui fait ma souffrance, c’est que la main droite du Très-Haut n’est plus la même. » Je me rappelle la manière d’agir de l’Éternel. Oui, je veux me souvenir de tes miracles passés. Je réfléchis à toute ton activité, je veux méditer tes hauts faits. Ô Dieu, tes voies sont saintes. Quel dieu est grand comme Dieu? Tu es le Dieu qui fait des miracles. Tu as fait connaître ta puissance parmi les peuples; par ton bras tu as racheté ton peuple, les descendants de Jacob et de Joseph.  Pause.
L’eau t’a vu, ô Dieu, l’eau t’a vu: elle a tremblé, les abîmes ont été ébranlés. Les nuages ont déversé des torrents d’eau, le tonnerre a retenti dans le ciel, et tes flèches ont volé de tous côtés. Ton tonnerre a éclaté dans le tourbillon, les éclairs ont illuminé le monde; la terre a été ébranlée, elle a tremblé. Tu as fait ton chemin dans la mer, ton sentier au fond de l’eau, et personne n’a reconnu tes traces. Tu as conduit ton peuple comme un troupeau par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron. » (Ps 77.11-21)

Le Asaph qui se plaignait, qui ne voyait plus le bout du tunnel, a compris d’où venait sa souffrance :  il pensait que le Seigneur n’agissait plus. Et là il revient à lui-même, il se rappelle qui est Dieu et ce qu’il a fait.  Ce psaume 77 doit nous apprendre que lorsqu’il nous semble que Dieu nous a oublié, il est temps pour nous de nous souvenir de ses œuvres.

L’histoire biblique est pleine de merveilleuses démonstrations de la puissance et de la fidélité de Dieu pour racheter son peuple. Si vous êtes un chrétien ou une chrétienne, votre histoire personnelle est également une riche ressource pour méditer sur les bienfaits de la providence de Dieu et de la grâce salvatrice.

Comme le dit Corrie Ten Boom : « Si vous regardez  le monde vous serez angoissés. Si vous regardez à l’intérieur de vous mêmes vous serez déprimés. Mais si vous regardez à Jésus vous serez dans le repos. »

Alors transformons nos nuits blanches en occasions de prier sincèrement, de méditer les Écritures et d’intercéder pour le corps de Christ, pour nos familles, de louer le Seigneur.

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David S

David , chrétien de 23ans qui revient du Gabon. Je suis un passionné de cuisine et de musique , de la nature et de la lecture, ma plus grande passion c'est de découvrir un peu plus chaque jour qui est Dieu et le partager autour de moi.

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2 Commentaires

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  • Amen !!! C’est ce dont j’avais besoin ce matin. Merci SEIGNEUR.

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  • Merci pour l’encouragement Frère

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