Ne censure pas le pouvoir de l’Évangile

Jésus s’est rendu dans les endroits les plus sombres et a côtoyé les couches les plus basses de la société. Il a parlé avec des personnes que n’importe qui d’autre aurait évité. Il a choisi des pêcheurs – une profession humble, sans prestige – pour être Ses disciples.

La femme près du puits avait plusieurs maris, mais Il ne l’a pas regardée avec mépris. Au lieu de cela Il lui a dit qui Il était et qui Il est. Il a choisi un collecteur d’impôts pour être l’un de ses disciples et une jeune femme venant du milieu de nulle part pour être sa mère terrestre. Jésus est mort pour le pécheur, Il est venu pour les humbles, Il aime ceux que la société désigne comme sales.

C’est ce que à quoi je m’efforce de ressembler dans ma vie. Je m’efforce d’être la personne à qui on peut poser les questions qu’on ne pose nulle part ailleurs, un endroit où il n’est pas nécessaire d’utiliser un langage « chrétien », un endroit qui accueille tout le monde avec un amour imitant celui du Christ. Parce que c’est ce que Jésus a fait. Et n’est-ce pas ce que nous devrions tous faire ? C’est absolument quelque-chose qui vaut la peine d’être poursuivi.

Mais combien de fois nous fermons nous aux aspects gênants de la vie et aux personnes qui nous rendent inconfortable ?

 

Une propreté de façade ?

 

Pense à ceci : ton église est-elle un endroit où quelqu’un peut entrer et être vulnérable au sujet d’erreurs passées ou de luttes présentes ? Un avortement dans le passé peut-être, ou une lutte en cours contre une attirance homosexuelle ? Ou bien une bataille contre une addiction, contre la pornographie ?

Qu’en est-il pour toi ? Parfois il nous est plus facile de nous en tenir à un langage « Chrétien » et d’écarter le reste. Il n’y a rien de mal au fait que ton discours soit rempli d’encouragement, de l’Écriture et de vérités bibliques. C’est même très bien. Ce n’est pas le langage Chrétien dont je parle.

Ce dont je parle c’est quand il devient faux, ou quand nous empêchons les autres de parler parce qu’ils n’utilisent pas les formules chrétiennes correctes. C’est là qu’il y a un problème.

Il peut être plus difficile de parler des choses profondes, ou d’entendre quelqu’un en parler. Il est difficile de passer des circonstances superficielles aux luttes intérieures de notre cœur auxquelles nous faisons tous face. Il est tellement plus naturel de mettre de côté les sujets difficiles et de se concentrer sur ce qui est plus facile.

Cependant les gens ont besoin de réaliser que l’évangile peut prendre en charge leurs plus profondes luttes et plus graves échecs. Comment donc le réaliseront-t ’ils si nous, porteurs de la bonne nouvelle, ne prenons pas le temps d’écouter et de comprendre leurs luttes et leurs échecs ? Nous ne devons pas empêcher les gens de poser les questions difficiles, mais plutôt les encourager à le faire. Des questions comme : Vais-je aller en enfer ? Pourquoi Dieu permet la souffrance ? Pourquoi Dieu n’a-t-il pas sauvé celui que j’aimais ? Que dit Dieu au sujet de ma sexualité ? Dieu peut-il pardonner mes plus graves péchés ?

 

Un Dieu assez grand pour nos problèmes

 

N’empêche pas les autres d’être vrais et honnêtes au sujet de leurs problèmes. Et ne t’empêche pas non plus toi-même d’être sincère. Hébreux 4.16 nous encourage à amener tout ce qui nous charge à Christ, sachant qu’Il offre grâce et compassion : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir compassion et de trouver grâce pour être secourus au moment opportun. »

Dieu veut que tous soient en mesure de venir à Lui. 1 Timothée 2 nous dit qu’Il « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » Il étend Son invitation à tout un chacun peu importe ses opinions, ses points de vue, son passé, son pays, ou n’importe quoi d’autre.

Dieu n’est pas effrayé par nos secrets profonds et sombres ou nos questions impossibles. Ainsi nous ne devrions pas l’être non plus. Il n’est pas un Dieu qui se met à part de nos problèmes. Il a plongé dans nos problèmes pour nous en sortir.

Le christianisme n’est pas une religion pleine de personnes parfaites, c’est un Évangile plein de personnes brisées qui ont été rachetées. Ce n’est pas un club fermé, c’est une maison accueillante pour tous.

Galates 3.28 « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus-Christ. »

En d’autres termes il n’y a ni droite ni gauche, ni démocrates ni républicains, ni noir ni blanc, ni supérieur ni inférieur, ni riche ni pauvre, ni meilleur ni pire. Il y a simplement des personnes créées uniques et aimées infiniment par le Dieu qui est venu les sauver.

Marc 2.17 « Jésus, qui avait entendu, leur dit : Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Viens brisé, sois transformé

 

Christ est venu pour les malades. Nous avons tous des âmes malades quant au péché qui ont besoin de Sa guérison. Cela ne veut pas dire que nous devons accepter n’importe quoi et nous exposer au péché. Ce sur quoi nous nous reposons affecte fortement nos cœurs. Aimer comme Christ aime ne signifie pas ignorer les problèmes réels que cause le péché ou approuver n’importe quel style de vie ou façon de penser, mais opposer le péché avec la nouvelle que la grâce est plus grande et que Jésus est mort pour racheter ces péchés.

Nous ne pouvons vivre un christianisme qui est exclusivement pour les gens parfaits et ceux qui n’ont pas de passé brisé, car en vérité personne n’est pleinement parfait. Le christianisme est pour les questions difficiles, les passés sombres, les rêves brisés, et pour les pécheurs abattus.

Jésus veut accueillir cette personne transgenre, cette personne avec un casier judiciaire, celui que n’importe qui d’autre considère être allé trop loin, celui qui est oublié et tous ceux qui sont perdus. Il veut la personne qui t’ennuie et la personne avec laquelle tu n’es pas d’accord. Il veut les accueillir et commencer le processus de transformation de leurs cœurs et esprits pour refléter Sa perfection.

Il accueille celui qui est brisé, mais ce qui est formidable c’est qu’avec le pouvoir de Christ, nous ne continuons plus à vivre dans notre infirmité, mais nous sommes guéris par le pouvoir de Son sang. Il prend les morceaux de notre humanité pécheresse et nous restaure et nous transforme.

Un jour la transformation sera complète, quand nous nous tiendrons devant Lui revêtus de la justice de Christ, mais en attendant Il continue son travail, acceptant notre infirmité mais n’étant pas satisfait de nous laisser dans cet état. Il nous change parce que Son plan est meilleur et que le péché n’a pas à nous rendre esclave.

Un jour la transformation sera complète, quand nous nous tiendrons devant Lui revêtus de la justice de Christ, mais en attendant Il continue son travail, acceptant notre infirmité mais n’étant pas satisfait de nous laisser dans cet état.

Il est venu pour le tyran et le tyrannisé, pour celui qui est brisé et celui qui est coupable. Il veut racheter chaque personne qu’Il a créée. N’empêche personne d’aller à Lui, au contraire, dirige les vers Lui.

Ne t’empêche pas non plus de venir à Lui. Il te veut comme tu es, et Il sait qui tu es vraiment, alors inutile de te cacher devant Lui. Il connaît déjà tous les sombres secrets, toutes les blessures secrètes et Il t’aime toujours, plus que tu ne pourras jamais l’imaginer.

L’amour de Dieu est trop puissant et trop profond, trop large et trop étendu pour être censuré. Sa grâce illimitée est trop incontenable, trop vraie et trop merveilleuse pour être censurée. Le message de l’Évangile est trop gracieux, trop touchant, il bouleverse trop notre vie pour être censuré. Alors ne le censure pas, permet à tous, gratuitement, de venir dans les bras du Père.

 

Article traduit avec autorisation, merci à Luc pour cette traduction !!

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