Le Sonnet des Adieux
Le Sonnet des Adieux
Ce chant de Richard Toupin est une reprise du poème du Pasteur Drelincourt
Adieu mes chers parents, mes amis précieux,
Je monte vers mon Dieu, je m’en vais vers mon Père ;
Les combats sont finis, je sors de la misère
Et j’échange aujourd’hui la terre pour les cieux !
Essuyez, par la foi, les larmes de vos yeux,
Bannissez de vos cœurs toute douleur amère,
Et si jamais, pour moi, votre amour fut sincère,
Contemplez mon bonheur, et soyez-en heureux !
Je ne perds en mourant, que la mortalité.
Suivez-moi sur les traces de l’espoir et du zèle.
Si la mort désunit pour un temps limité,
Dieu nous réunira dans la gloire éternelle !
Plus lourd est le fardeau, mieux l’amour se dévoile.
Il fleurit bien souvent dans le vallon des pleurs.
Doucement, vers le ciel, il enfle notre voile,
Il est un baume saint pour nos grandes douleurs.
Adieu mes chers parents, mes amis précieux,
Je monte vers mon Dieu, je m’en vais vers mon Père
Les combats sont finis, je sors de la misère
Et j’échange aujourd’hui la terre pour les cieux !
En hommages à tous nos frères et sœurs qui, morts en la foi, nous ont laissé un vibrant exemple de confiance, de persévérance et de fidélité, jusqu’au bout, entre les mains du Seigneur Jésus. C’est en Lui que nous avons l’espérance de la vie éternelle. Matthieu 6.19 à 21. |
4 Commentaires
Très beau poème, merci pour le partage !
Ce poeme est beau et nutritif pour l’ame
Merci pour ce poème ! Je me permets une petite précision sur son origine. Cette version est la reprise en chanson de Richard Toupin. La version originale est un sonnet de Laurent Drelincourt (1625-1680) intitulé Second Adieu du Mourant (Sonnets Chrétiens, Ed. ThéoTeX, page 154). Les dates indiquées dans l’article sont en fait celles de son père Charles Drelincourt. Voici la version originale :
Second Adieu du Mourant
Aux Parents et Aux Amis
Adieu, mes chers parents, mes amis précieux ;
Je monte à notre Dieu, je monte à notre Père ;
Mes combats sont finis : je sors de la misère ;
Et j’échange aujourd’hui la Terre pour les Cieux.
Essuyez par la foi les larmes de vos yeux ;
Bannissez de vos cœurs votre douleur amère ;
Et si jamais pour moi votre amour fut sincère,
Contemplez mon bonheur et soyez-en joyeux.
Ah ! que mon sort est beau ! qu’il est digne d’envie !
Je passe par la mort au séjour de la vie,
Et ne perds, en mourant que la mortalité.
Suivez-moi par les vœux de l’espoir et du zèle.
La mort nous désunit pour un temps limité,
Mais Dieu nous rejoindra dans la gloire éternelle.
Laurent Drelincourt
Merci pour ces infos, David !! Je viens de le notifier en début d’article :)