Découragé par la comparaison ? Rappelle-toi ta raison d’être

Plus souvent que ce j’aimerais admettre, je me retrouve coincée dans un jeu de comparaison. Je me demande : Suis-je aussi bien qu’eux ? Pourquoi est-ce que ça m’est arrivé à moi ? Pourquoi ne puis-je pas avoir ça ?

Non maîtrisée, cette manière de penser est destructrice.

Cependant, se comparer aux autres est une des choses les plus faciles à faire. Les opportunités sont partout, surtout quand nous avons dans nos poches des petits appareils qui nous tiennent instantanément au courant de toutes les choses intéressantes que font nos amis.

Mais, alors que je lisais la fin de l’Évangile de Jean, une conversation particulière m’a interpellée.

Jésus était assis avec quelques-uns de ses disciples. Après avoir mangé, Jésus dit à Pierre qu’il mourrait, parce qu’il suivait Jésus, mais que sa mort glorifierait Dieu. Après avoir entendu ces mots, la première chose que Pierre fait, c’est se retourner et demander ce qui arrivera à Jean.

Jésus le remet rapidement et gentiment à sa place, « Si je veux qu’il vive jusqu’à ce que je revienne, en quoi cela te concerne-t-il ? Toi, suis-moi. » (Jean 21.22)

Je ne peux pas m’empêcher de penser au nombre de fois où, comme Pierre, je regarde autour de moi pour me comparer – alors que le Seul dont je dois me préoccuper est juste devant moi.

 

Il n’y a pas deux personnes pareilles

 

Mes parents autorisent parfois mes plus jeunes frères et sœurs à faire des choses différentes. L’un a droit à un peu plus de temps devant la télévision, alors que l’autre non. L’un doit aller au lit plus tôt alors que l’autre peut rester debout. On demande à l’un d’effectuer une tâche ménagère, à l’autre non.

Quand ces différences sont soulevées, les plaintes suivent souvent. « Ce n’est pas juste ! » disent-ils.

Mes parents rappellent rapidement qu’il n’y a pas deux enfants pareils. Chaque enfant a besoin de choses différentes.

En tant qu’enfants de Dieu, Son plan pour chacun d’entre nous est différent. Nous sommes tous équipés pour accomplir des choses légèrement différentes. Mais notre but est le même : Lui rendre gloire.

Quand nous partons du principe que quelque chose est injuste, nous oublions que nous ne pouvons pas avoir une vue d’ensemble. Qui sait, peut-être que ce que nous voulons est en fait mauvais pour nous !

Différent ne veut pas dire moins important. La seule chose que nous devons faire, c’est être obéissants – peu importe à quel point la tâche nous semble minime ou impossible. Nous ne pouvons pas la réaliser quand nous sommes distraits par la vie de quelqu’un d’autre.

Trois mots percutants

 

Cependant, les raisons de nos situations ne sont pas toujours claires. Parfois, la souffrance semble inutile et l’attente insensée. D’autres fois, notre tâche nous paraît impossible, et nous nous écrions « Pourquoi moi, Seigneur ? ».

Nous n’aurons pas toujours les réponses. Quand nos esprits commencent à dériver vers ces questions, nous devrions nous rappeler ces trois mêmes mots que Jésus a dit à Pierre : Toi, suis-moi.

Quand tu te demandes pourquoi d’autres personnes ont plus d’amis que toi ou plus de followers, souviens-toi : En quoi cela te concerne-t-il ? Toi, suis-moi.

Quand tu es découragé et que tu penses que ton travail n’a pas autant d’impact que celui des autres, souviens-toi : En quoi cela te concerne-t-il ? Toi, suis-moi.

 Quand tu as l’impression d’être exclu et de passer à côté de quelque chose, souviens-toi : En quoi cela te concerne-t-il ? Toi, suis-moi.

Quand tu as l’impression que la vie des autres est tellement meilleure que la tienne, rappelle-toi : En quoi cela te concerne-t-il ? Toi, suis-moi.

L’essence même de l’enseignement de Jésus a toujours été de le suivre. C’est le cœur de l’appel. Suis-le, marche dans ses pas, peu importe où cela te mène. Cela peut être coûteux ou être déroutant, mais ça en vaut toujours la peine.

 

Tes fardeaux rendus légers

 

Comme la fin du passage le clarifie, Jésus n’a jamais dit que Jean ne mourrait pas. Il dit simplement à Pierre que ça ne devrait pas l’inquiéter, qu’il doit juste se focaliser sur sa propre mission.

Se soucier constamment d’où les autres en sont dans leur vie nous fera crouler sous le poids de la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être suffisant, et de n’être jamais vraiment accepté. Nous pourrions même finir par être jaloux de nos amis qui vont mieux que nous.

Avec Jésus, ce poids s’éloigne. Il dit :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.28-30)

Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais d’épreuves. Pierre a été explicitement averti de la douleur à laquelle il devrait faire face, et de la même manière nous devons nous attendre à trouver des défis sur notre route. Mais cela veut dire aussi que, au milieu de tout ça, nous avons une paix plus grande.

Nous n’avons pas besoin de faire nos preuves ou d’être accepté par tout le monde. Nous n’avons pas à accomplir les tâches destinées aux autres. Nous n’avons qu’une seule personne à qui plaire : notre Seigneur.

La seule route dont nous pouvons nous soucier est celle prévue pour nous. Tout ce que nous pouvons faire, c’est rester fidèle à ce qui nous est donné pour que nous puissions, un jour, entendre ces mots :

« C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. » (Matthieu 25.21)

 

Article traduit avec autorisation, merci à Lara pour la traduction !

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1 Commentaire

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  • Merci. Ça m’a bcp aidé

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