Trouve un but aussi grand que celui de Dieu : apprendre de la vie de Christ

Personne n’a vécu comme Jésus. Aussi ordinaire qu’il en avait l’air, et il l’était de bien des façons – sans « beauté ni splendeur » (Esaïe 53.2) pour attirer les regards – l’ensemble de sa vie sur terre a surpassé toute autre existence humaine, non seulement celles de ses contemporains mais aussi toutes celles avant et après lui. Dans le décompte final, Jésus se tient seul. Aucun autre humain n’a laissé de trace aussi profonde et durable dans l’humanité, et il l’a fait en seulement trois ans de vie publique active.

Il a changé l’eau en vin. Il a multiplié pains et poissons. Il a donné la vue aux aveugles. Il a même ressuscité des morts. Mais il a aussi enseigné avec une autorité particulière, inégalée. Ses paroles ont eu plus de poids que toute autre voix humaine. « On était frappé par son enseignement » (Marc 1.22). « Tout le peuple l’écoutait, suspendu à ses lèvres » (Luc 19.48). Même ceux qui s’opposaient à lui ont dû reconnaître que « jamais personne n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7.46). Et encore aujourd’hui, nous nous émerveillons de ce qu’il dit.

Qu’est-ce qui a motivé une telle vie, et des enseignements aussi intemporels ? Pourquoi Jésus a vécu ? Qu’est ce qui le conduisait à se lever chaque matin et le motivait à parler, même sous la contrainte ? Quel était le but et plus, si nous pouvons le discerner, l’effet de sa vie ?

Nous Chrétiens croyons que Christ n’est pas seulement Dieu mais qu’il est également profondément homme. Alors, sa vie peut-elle nous donner de nouveaux aperçus de ce qui devrait animer nos vies, nous qui comme lui sommes humains ? En reconnaissant à quel point il est unique parce qu’il est Dieu, que pourrait révéler les paroles et les actions de Jésus sur notre plus grand appel en tant qu’enfants de Dieu et frères et sœurs de Jésus ? Sa destinée singulière pourrait-elle mettre en lumière la réponse à la question que tous se posent : « Pourquoi Dieu m’a-t-il créé ? »

Qu’est-ce qui poussait Jésus à agir ?

La Bible est très claire sur la raison pour laquelle Dieu a conçu le monde, et nous a créés : pour dévoiler sa gloire. De la création de l’homme à son image (Genèse 1.27), du péché à la privation de la gloire de Dieu (Romains 3.23) et l’échange de sa gloire pour des choses créées de la main de l’homme (Romains 1.23), à l’appel apostolique « faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10.31), les pasteurs et les enseignants soulignent souvent, à juste titre, « la gloire de Dieu » comme le grand étendard brandi au-dessus de nos vies, qui dans notre petitesse, nous connecte à la grandeur du dessein de Dieu dans la création et dans l’histoire.

Cependant, aussi clair que cela puisse paraître dans la Bible, qui de nous se le répète suffisamment ? Et combien cela peut être facile, dans nos habitudes et nos trains de vie quotidiens, d’avancer pendant des jours, même des semaines – peut-être des mois ? – sans prier « Père, viens te glorifier en moi », ou de consciemment oublier de connecter les plus petites actions de nos vies, comme notre façon de manger, de boire, en fait tout ce que nous faisons, à la Gloire de Dieu.

Mais alors qu’en-est-il de la vie humaine de Jésus, qui est aussi Dieu ? Est-ce que « la gloire de Dieu » l’a vraiment habité dans tout ce qu’il a fait ? Et si c’est le cas, quelques-unes de ses étincelles visibles dans sa vie pourraient-elles renouveler en nous cet appel extraordinaire ? Une fois que nous nous posons la question, nous pourrions découvrir que les Evangiles ont plus à nous dire que ce que nous pensions.

L’effet de Sa vie

Non seulement les anges proclament la « Gloire de Dieu » en annonçant la naissance de Jésus (Luc 2.14), mais quand il commence à prier et à exercer son ministère en public, l’effet constaté à maintes reprises n’est pas que les personnes adorent Jésus, mais qu’elles glorifient Dieu. La tendance est marquée.

Il guérit le paralytique, qui « aussitôt (cet homme) se leva, prit son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous en furent stupéfaits et rendirent gloire à Dieu » (Marc 2.12). Comme Matthieu le dit : « En voyant cela, les foules furent saisies de frayeur et rendirent gloire à Dieu qui avait donné aux hommes un si grand pouvoir » (Matthieu 9.8). Luc explicite clairement que c’est à la fois le paralytique guéri (Luc 5.25) et la foule (Luc 5.26) qui rendirent gloire à Dieu.

En fait, pour Matthieu, glorifier Dieu est l’effet général de tous les miracles de Jésus : « La foule s’émerveillait de voir les sourds-muets parler, les estropiés reprendre l’usage de leurs membres, les paralysés marcher, les aveugles recouvrer la vue, et tous se mirent à chanter la gloire du Dieu d’Israël » (Matthieu 15.31). Et lorsque Jésus a redonné la vue à un mendiant aveugle, Luc nous dit qu’à la fois l’homme et la foule ont adressé leurs louanges à Dieu : « Aussitôt, il recouvra la vue et suivit Jésus en louant Dieu. En voyant ce qu’il s’était passé, toute la foule se mit à louer Dieu » (Luc 18.43). Et il y a encore d’autres exemples (Luc 7.16, 13.13, 17.15-16).

Les auteurs des Evangiles rendent évident l’effet du ministère de Jésus : la gloire et la louange de Dieu.

L’intention de Sa vie

Mais quelle est l’intention de Jésus ? Qu’est-ce que Christ dit lui-même du but de tout ce qu’il a fait ?

Les paroles de Jésus dans l’évangile de Jean le montrent de manière particulièrement claire. Christ, en tant qu’homme, dit qu’il vient non en son propre nom mais en celui de son Père » (Jean 5.43). Il accueille les louanges tirées du Psaume 118 du Dimanche des Rameaux : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Jean 12.13). En résumé, il dit de sa vie : « J’honore mon Père » (Jean 8.49) et tout ce qu’il fait, il le fait au nom de son Père (Jean 10.25).

Puis avec pertinence, alors qu’il enseigne ses disciples à prier, ses premiers mots expriment sa première mission sur terre : « Père, que ton nom soit sanctifié » (Luc 11.2, Matthieu 6.9).

L’intention de Sa mort

Quand Jésus en arrivait à ses derniers jours, dans ces précieux derniers moments avant sa crucifixion, le but de sa vie se révélait de manière encore plus explicite alors qu’il avançait vers la mort.

« Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure. Père, révèle la gloire de ton nom !» (Jean 12.27-28)

La nuit avant qu’il ne meure, dans sa Prière Sacerdotale, il pouvait difficilement être plus clair sur ce qui l’avait conduit dans sa vie, et qui le menait maintenant à la croix. Trois fois, il sonne la cloche avec une clarté perçante :

« Je t’ai glorifié sur la terre. » (Jean 17.4)

« J’ai manifesté ton nom. » (Jean 17.6)

« Je leur ai fait connaître ton nom. » (Jean 17.26)

Jésus a dédié sa vie pour glorifier son Père, en le faisant connaître à ses disciples. Ainsi, il a vécu, et il a enseigné, pour que son Père soit révélé tel qu’il est et reçu comme il se doit.

Puis, quand Jésus part, ses disciples reçoivent la responsabilité de le faire connaître au monde. La vie de l’homme-Dieu a fait connaître la gloire de Dieu aux hommes. Maintenant la vie de son peuple le fera connaître au monde.

Du début à la fin, sans voile ou excuse, Jésus a cherché la gloire de son Père. Cela a été à la fois le but et l’effet de sa vie, et de sa mort. A tel point que même un soldat Romain témoin de son exécution a compris le message : « voyant ce qui était arrivé, l’officier romain rendit gloire à Dieu » (Luc 23.47).

Notre appel, nous Son peuple

Toutefois, Jésus n’a pas seulement façonné notre plus grand appel. Il appelle aussi explicitement son peuple à s’engager dans cette poursuite avec lui.  Non seulement, il cherche la gloire de son Père, mais il nous invite à faire de même :

« Que votre lumière brille ainsi devant les gens, afin qu’ils voient vos belles œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5.16)

« Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez mes disciples. » (Jean 15.8)

Maintenant, en Christ, nous, son Eglise remplissons notre but originel à l’image de Dieu en révélant au monde sa valeur. Christ a vécu entièrement dévoué à la gloire de son Père, et nous vivons maintenant dévoués à la gloire de Dieu – et nous le faisons dans le nom de Jésus (Colossiens 3.17).

Jésus, le seul homme parfait, et « l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1.15), a façonné pour nous ce pour quoi nous avons été créés, à être et à faire – montrer la gloire de Dieu et le faire connaître. Maintenant, nous avons trouvé notre plus grand appel humain : révéler et refléter la gloire de Dieu en devenant de plus en plus conformes à l’image de son Fils (Romains 8.29). La destinée originelle de l’humanité est réalisée dans l’Evangile et dans notre ressemblance grandissante à Jésus. Plus nous sommes conformes à Christ, et le révélons d’un air engageant au monde, plus nous remplissons ce grand rôle pour lequel nous avons été créés.

 

Article traduit avec autorisation, merci à Iona pour la traduction !

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