La communion fraternelle dans l’Église : une nécessité

Passes-tu du temps avec les membres de ton Église ?
Aimes-tu tes frères et sœurs ?
Si tu ne passes du temps avec eux, il est certain qu’il te sera difficile de les aimer… Et encore plus de donner ta vie pour eux ! (1 Jean 3.16)

I – Une unité plus grande que tes centres d’intérêts

Il est vrai que l’Église est faite de personnes radicalement différentes. Il y a des gens bavards, d’autres réservés, certains aiment le foot, d’autres préfèrent lire. Et toi qui lit cet article, tu te dis peut-être qu’effectivement c’est comme ça avec les gens de ton Église, et que c’est la raison pour laquelle tu préfères passer du temps avec tes autres amis hors de l’Église.

En fait, si on s’arrête à ces critères, la plupart ont en effet rien en commun pour créer une amitié.
Et ça tombe bien, car l’unité de ce corps qu’est l’Église est basée sur quelque chose de bien plus grand, à savoir celui qui en est la tête : Jésus-Christ lui-même. (Ephésiens 4.15)

II – Une vie changée par Christ

N’oublie jamais que derrière chaque personne, il y a une histoire. Et pour des frères et sœurs de l’Église, c’est une histoire qui a été impactée par le message de Christ. Tu partages donc une caractéristique commune fondamentale avec les gens de ton Église : le fait d’avoir été transformé par Jésus-Christ. (Jean 3.3) C’est donc un motif d’unité bien plus large et importante que de supporter le même club de foot ou aimer le même artiste. Chaque témoignage de vie est singulier, et prendre le temps de connaître les personnes de ton Église est nécessaire !

III – Aller contre notre individualisme

N’oublions pas que nos comportements sont conditionnés par notre culture. Notre monde vit de manière individualiste. On choisit notre cercle d’amis selon des critères bien spécifiques, on a tendance à chercher notre propre intérêt dans nos relations, et il ne faut surtout pas que l’autre vienne empiéter sur notre terrain…
Qu’on le veuille ou non, ceci a aussi une influence sur notre façon d’interagir dans l’Église.
Apprenons à nous ouvrir à nos frères et sœurs, à pratiquer l’hospitalité, et à vivre des moments conviviaux. Vous en ressortirez bénis et enrichis, et cela pourra vous être d’un grand secours dans les temps de difficultés spirituelles. Et vous aurez dans le même temps l’occasion d’être une bénédiction pour vos frères et sœurs : n’oubliez pas qu’un des membres du corps pourrait avoir besoin de soutien, d’encouragement on encore d’être repris fraternellement. (1 Thessaloniciens 5.14) Bref, cela peut demander un effort de s’ouvrir à l’autre, mais cela en vaut la peine. Et je crois même que cela doit faire partie de notre manière de vivre en tant que chrétien.

Un défi

Dimanche prochain, pour bien terminer l’année, prend le temps d’aller converser avec une personne que tu connais peu dans ton assemblée. Demande lui de te parler de son itinéraire de vie, de son chemin avec le Christ…etc. Cela ne pourra qu’être bénéfique pour toi et pour le développement des liens dans ton assemblée.

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Colin C.

Colin C.

Colin, 24 ans, Diplômé de Sciences-Po Lyon, et étudiant à la faculté de théologie Jean Calvin. Amateur de sport, de musique... et de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la question de Dieu !

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2 Commentaires

    Benjamin E
  • Merci Colin pour cet article, c’est excellent !

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  • « N’oublie jamais que derrière chaque personne, il y a une histoire » c’est tellement vrai, il faut prendre le temps de connaître ses frères et soeurs sans s’arrêter aux apparences.

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