Pâques 2019 : une vie de défis (jour 3) !

Ce 3ème jour commence tranquillement. Avec plus de sommeil chacun est préparé pour la course missionnaire, tant attendue. La chorale Proverbe composée de bénévoles introduit avec beauté cette première plénière du dimanche de Pâques. Voici un résumé des deux messages de la journée !

  1. David Niblack : « Relève le défi de prendre plaisir en Dieu »

David Niblack nous a partagé une réflexion concernant le défi de prendre plaisir en Dieu. À travers le passage de Jérémie 2.9-13, il explique que la joie peut être représentée par une source d’eau. Elle caractérise la grandeur de la relation entre Dieu et son peuple. Chaque être humain a soif de cette source.

Ainsi, prendre plaisir en Dieu signifie s’abreuver à cette source de vie inépuisable.

Pourtant, comme le montre le passage de Jérémie, le peuple a abandonné Dieu. Il a quitté la source pour creuser des citernes crevassées pour stocker l’eau. Dit autrement, ils se sont attachés à la sécurité de la vie cherchant leur plaisir ailleurs qu’en Dieu. C’est cette incrédulité qui a causé leur perte ainsi que la nôtre…

Heureusement pour nous, la Bible apporte une solution à cette fatalité. Matthieu 24.25-30 nous donne la clé pour prendre plaisir en Dieu qui est de rencontrer Jésus :

  • Dans nos déceptions : il les porte à la croix
  • Dans la grande histoire de la Bible : Christ est l’accomplissement des prophéties
  • Dans ce qu’il te donne personnellement

À la croix, Jésus a détruit tous les obstacles nous empêchant de prendre plaisir en Dieu. Et tu sais quoi ? 3 jours plus tard, il est ressuscité ! La source d’eau jaillit ! Cette Bonne nouvelle alimente notre bonheur en Dieu.

« Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement » (Apocalypse 22.17)

Alors viens et n’attends plus ! Rassasie-toi de cette source.

  1. Jonathan Meyer : « Relève le défi de t’engager dans ton Église »

Dans la dernière plénière de la journée, Jonathan Meyer nous a parlé de l’Église. Il met l’accent sur le fait que le défi est de s’engager dans « ton » Église. Non pas parce qu’elle t’appartient mais parce que tu lui appartiens.

Selon lui, il y a deux méthodes pour te pousser à t’engager : en te faisant culpabiliser ou en te présentant la vraie vision de l’Église. Celle qui est glorieuse.

C’est cette dernière méthode que Paul décrit dans le passage d’Éphésiens 3.1-4 :

  • Ton Église c’est un truc de fou (Éphésiens 3.1-21)

Paul hallucine en réalisant ce qu’est l’Église. Au premier siècle ce n’était pas commun de se mélanger entre Juifs et non Juifs. Or, il comprend que l’Église va au-delà des frontières. Dieu se constitue un peuple par l’Évangile, ce qui permet aux autorités spirituelles de comprendre l’Église. Quand tu pries avec deux ou trois frères à l’Église, dans ton groupe de jeune, etc. Les autorités spirituelles vous voient et hallucinent… Wow !

L’Église est comme un kiwi : anodine à l’extérieur et belle à l’intérieur. Puisqu’elle est composée de ceux et celles que Dieu aime et a sauvés.

Pour Paul, la valeur extrême de l’Église ne se retrouve pas en elle-même mais elle réside en Christ (v.12). Cette valeur lui est octroyée par lui.

  • Ton Église c’est ta famille

On doit vivre l’unité, se supporter et s’aimer comme une famille. C’est fort. On se considère comme des frères et sœurs (v.15) et Dieu est notre Père. Retraité, parent, étudiant, enfant… Tous représentent l’Église.

« Mon Église n’est pas un lieu ou un bâtiment, un groupe de jeune ou un pasteur : c’est l’ensemble des frères et sœurs » – Jonathan Meyer

On l’aime quand elle souffre et on pleure avec elle. On l’aime dans la joie.

Mais ce n’est le monde des bisounours. Comme dans une famille, il a de grosses disputes. Lorsqu’on veut reprendre une personne et se laisser reprendre. Mais c’est essentiel parce qu’on s’aime.

  • Mon Église est mon camp d’entraînement (v.15-16)

Christ fait de nous ses serviteurs. Il nous fait des dons en utilisant chaque membre de l’Église. Pourquoi ? Parce que Dieu veut nous former et nous transformer.

  • Mon Église est le Corps de Christ

Jésus en est la tête. Il est à la fois le but, le chef et le moyen. En effet, elle n’est ni une démocratie ni un club. Elle n’est rien sans Christ. On doit veiller à ce que nos Églises soient profondément enracinées en lui.

Et par miracle, l’Église existe depuis plus de 2000 ans.

Du coup, comment ce texte d’Éphésiens peut-il transformer nos cœurs, aujourd’hui ? L’orateur en tire 3 conseils :

  1. Aime ton Église : Christ est mort pour elle ! C’est difficile alors prie pour tes frères et sœurs. Encourage-les.
  2. Mets ton Église dans la balance de ta vie : lorsque les autorités et les dominations dans les cieux célestes verront ton Église, elles comprendront la sagesse et hallucineront devant le plan de Dieu.
  3. Capitalise dès maintenant ton temps et ton argent dans ton Église : même si tu es étudiant, tu n’es pas trop jeune pour participer financièrement dans ton Église. De même pour ton temps en t’investissant dans ton Église.

Alors n’oublie pas de persévérer parce que ça ne sera pas toujours simple. Mais ça vaudra vraiment le coup.

En conclusion Paul t’invite à relever le défi de t’engager dans ton Église locale. Pourquoi ? Parce que c’est l’Église de Christ. Persévère et ça ira !

Pour aller plus loin : tu peux lire le livre « Être membre d’une Église locale ».

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Noémie G

Noémie G

24 ans, disciple de Jésus, étudiante en droit, membre à Agape Campus Paris. Mais aussi : émerveillée par l'action de Dieu dans nos relations humaines !

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