Une vie transformée #29 : James

Suite de notre rubrique mensuelle « Une vie transformée » avec le témoignage de James Clark, d’origine britannique et étudiant en 4ème année à l’Institut Biblique Belge.

J’étais en retard encore une fois. J’essayais de finir mon repas rapidement. J’ai dit à mes amis que je devais faire mes devoirs, ce qui était loin de la vérité ! J’ai couru le long du couloir. Je savais qu’il allait me pardonner. J’ai frappé à la porte. « Entrez ! » a-t-il dit. Je suis entré, et il m’a accueilli avec le sourire qui le caractérisait si bien. Il avait déjà préparé un thé pour moi. Je me suis assis sur le canapé, et j’ai ouvert le petit évangile de Marc qu’il avait laissé pour moi.

Cela faisait plusieurs semaines que j’avais commencé à lire la Bible avec Phil, l’aumônier de mon école. En fait, c’était moi qui lui avais posé des questions un jour, et ensuite il m’a proposé de lire une partie de la Bible ensemble. Pendant sept ou huit semaines, chaque jeudi, nous lisions et discutions pendant 15 minutes d’une histoire dans l’évangile de Marc.

Je n’avais jamais lu la Bible auparavant. Je ne savais pas du tout l’intérêt que la Bible pouvait avoir pour moi. J’avais grandi dans une famille où la Bible n’était guère mentionnée, sauf à Noël. Mes parents m’avaient dit que c’était très important de garder des morales chrétiennes, mais on ne savait pas pourquoi. On avait chanté à Noël à propos de ce Jésus, « Dieu sur terre, venu pour nous sauver », mais je ne savais pas du tout pourquoi on avait besoin de Jésus. En réalité, j’étais très content sans Jésus ! J’aimais la vie. J’aimais l’école. J’avais un très bon rapport avec les profs et mes amis. J’avais une place à l’université. Tout allait bien.

Puis j’ai commencé à découvrir le vrai Jésus lors de ces pauses du midi dans l’évangile de Marc. J’ai lu à propos d’un Jésus qui a fait tant de choses que seulement Dieu pouvait faire : calmer une tempête, guérir des malades, ressusciter une jeune fille de la mort. J’ai pu poser toutes mes questions à Phil – et il m’a toujours répondu avec patience. Mais il y avait une chose que je trouvais la plus difficile dans les paroles de Jésus en Marc. C’était le fait que Jésus parlait beaucoup du péché de l’homme.

Il a dit au chapitre 2, verset 17 : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la repentance ». J’avais toujours pensé que, moi, j’étais quelqu’un de bien. Je n’avais jamais volé, ni tué … oui, j’avais menti de temps en temps – mais qui n’a pas fait cela ? De toute façon, il y avait certainement des gens pires que moi parmi mes camarades. Pourquoi est-ce que Dieu a dû venir pour me sauver, moi ? Mais pour la première fois, en lisant l’évangile de Marc, j’arrêtais de me comparer aux autres, et je me comparais plutôt aux attentes de Dieu. Je me suis rendu compte que j’étais rebelle envers Dieu, et que j’étais ennemi de Dieu. Je me rappelle avoir lu pour la première fois le chapitre 7 de Marc où j’ai appris que tous les hommes ont un cœur malade, et que nous méritons le juste jugement de Dieu.

Mais ce n’était pas toujours de mauvaises nouvelles… j’ai découvert dans l’évangile que Jésus est aussi venu pour nous sauver. Qu’il est venu donner sa vie « en rançon pour beaucoup » (10,45) et boire la coupe de la colère de Dieu que moi je mérite (14,36). J’ai réalisé que celui qui était attaché à la croix était le Fils de Dieu lui-même, venu pour mourir à ma place (15,39).

Après huit ou neuf réunions avec Phil, je n’avais plus de questions. J’ai décidé de mettre ma confiance en Christ et sa mort à ma place. Je me souviens du moment où j’ai prié pour la première fois, rempli de reconnaissance à Dieu que Christ soit mort pour mes péchés.

Ça fait plus de 10 ans maintenant depuis cette prière-là – et avec chaque semaine qui passe je découvre d’avantage sur le bonheur d’être quelqu’un aimé et sauvé par grâce. Bien sûr, se charger de sa croix rend la vie plus difficile qu’avant en quelque sorte – surtout si la famille ou les amis ne comprennent pas.

Je serai toujours reconnaissant à Dieu pour Phil – pour le fait qu’il ait osé me suggérer de lire la Bible ensemble et de me parler du Christ. Par la suite, j’ai appris qu’il l’a fait avec des dizaines d’autres élèves qui ont aussi placé leur confiance en Christ. Mais plus que cela, je serai toujours reconnaissant envers celui qui est venu, non pas pour sauver les justes, mais pour appeler les pécheurs à la repentance.

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James C.

James, 30 ans, est britannique, amateur de foot, de formule 1, du tour de France, et de tout ce qui est sport depuis le fauteuil… Il est étudiant en 4ème année à l’Institut Biblique Belge.

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